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L'histoire de l'hebdomadaire britannique The Economist

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Par   •  19 Décembre 2014  •  Analyse sectorielle  •  1 726 Mots (7 Pages)  •  725 Vues

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The Economist (en français : l'économiste) est un magazine hebdomadaire britannique publié à la fois sur papier et le Web. Il est l'un des hebdomadaires de référence à l'échelle mondiale. Reconnu pour la qualité de ses analyses, il couvre l'ensemble de l'actualité mondiale, en étudiant en particulier l'économie et les relations internationales. Journal d'information, il prend régulièrement parti sur les grandes questions d'actualité, défendant une vision libérale en matière économique, mais également sociétale et culturelle (légalisation des drogues, mariage de personnes de même sexe, etc.).

Paru pour la première fois en septembre 1843 grâce au soutien de l'Anti-Corn Law League, il est désormais publié par The Economist Newspaper Limited (filiale de Pearson) à Londres. De plus en France, ses articles sont souvent utilisés pour préparer des concours.

The Economist fut aussi le titre d'un journal publié à partir du 27 janvier 1821 par Robert Owen, considéré comme le fondateur du socialisme anglais, et qui n'a semble-t-il pas duré plus longtemps que cette année-là.

Sommaire [masquer]

1 Ligne éditoriale

2 Prises de position

3 Diffusion et tirage

4 Polémiques

5 Critique

6 Notes et références

7 Lien externe

Ligne éditoriale[modifier | modifier le code]

Les sujets les plus souvent abordés sont l'économie internationale, la politique, les affaires, la finance, les sciences et technologies et les arts. Les articles publiés dans The Economist ne sont que très rarement signés. Les journalistes et éditorialistes restent anonymes.

Son fondateur, James Wilson, était un fabricant de chapeaux, qui croyait au libre-échange, à l'internationalisme et à un minimum d'intervention de l'État, sur les marchés en particulier. Il a créé le journal en 1843 pour faire campagne contre des lois protectionnistes (Corn Laws). Bien que celles-ci fussent abolies en 1846, le journal perdura, restant fidèle aux idées libérales de Wilson. The Economist affirme nettement son soutien au libre-échange et à des marchés libres.

Dans les années 1940, The Economist s'ouvre à d'autres courants idéologiques (notamment marxistes), avec les contributions de l'historien Isaac Deutscher et de l'écrivain Daniel Singer. Cette parenthèse pluraliste se referme cependant dès les années 1960, et le journal reprend un ton résolument libéral.

Le journal s'engage régulièrement sur les grandes questions qui touchent le monde, défendant « la vision libérale »2(son but étant de « soutenir, dans le combat féroce qu'elle a à livrer, l'intelligence débordante, face une ignorance timorée et sans valeur qui est un obstacle à notre progrès »). Il a soutenu des dirigeants politiques conservateurs comme Margaret Thatcher ou Ronald Reagan comme des travaillistes (Tony Blair) ou des démocrates (John Kerry, Barack Obama et Bill Clinton). Le journal a pris parti dans l'élection présidentielle française en soutenant Nicolas Sarkozy « faute de mieux » en avril 20073, tandis qu'en 2008, clairement opposé à Silvio Berlusconi depuis les années 1990, il a appelé à voter pour Walter Veltroni en Italie.

Partisan de l'intervention américaine au Viêt Nam, il a également soutenu et épousé certaines causes libérales en se montrant favorable à la décolonisation, la légalisation de la consommation de drogues, adversaire de la peine de mort, militant pour le mariage homosexuel.

Sur l'échiquier politique anglais, The Economist se définit lui-même comme proche des radicaux, voyant dans l'« extrême centre », sa position historique. Walter Layton qui fut rédacteur en chef de 1922 à 1938 et de 1944 à 1963 était membre du parti libéral anglais. De 1938 à 1944, le rédacteur en chef fut Geoffrey Crowther2.

Le journal est connu pour son indice Big Mac, un indice du coût de la vie qui compare le prix d'un Big Mac dans le monde.

Prises de position[modifier | modifier le code]

Lors de la Grande famine irlandaise de 1845, The Economist préconisa plus de libre échange. Lorsque cette solution échoua, le journal fustigea les Irlandais pour leur ingratitude et recommanda plus de répression de la part du Royaume-Uni.

En 1851, The Economist soutient le coup d'État de Napoléon III, jugeant la mentalité française « excitable, volatile, superficielle, exagérément logique, inapte au compromis ».

Durant toute sa période, le journal se prononce en faveur de la décolonisation.

Dans la fin des années 1990, le mouvement de protestation contre l'Organisation mondiale du commerce (OMC) est jugé « stupide », « égoïste » et est assimilé à une « tentative d’appauvrir le monde émergent par le protectionnisme ».

En 2004, The Economist affiche son opposition au traité constitutionnel européen4 au nom du libéralisme.

En décembre 2010, le journal affirme le droit du gouvernement des États-Unis de punir les dirigeants du site lanceur d'alerte WikiLeaks, qualifiant ce dernier de « secte ».

En janvier 2011, lors des débuts du Printemps arabe, le journal loue l’ampleur des « concessions » de Zine El-Abidine Ben Ali, alors Président de la Tunisie, concluant que ce dernier n’a aucune chance d’être renversé.

En septembre 2011, The Economist juge les revendications du mouvement Occupy Wall Street « légitimes et bien enracinées », puisque visant en réalité « l'État obèse » et qu’il suffirait de « libéraliser l’économie » pour le satisfaire.

En avril 2012, le journal décrit le candidat à l'élection présidentielle française de 2012 François Hollande comme un « homme dangereux », susceptible de « faire beaucoup de dégâts », mû par une « hostilité profonde au monde de l’entreprise », tandis que le Parti socialiste, toujours « non réformé », serait susceptible de conduire le pays à une « rupture » avec l’Allemagne.

Depuis la guerre du Viêt Nam, The Economist a soutenu chacune des interventions armées des États-Unis dans le monde, telles que les guerres de Yougoslavie,

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