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Histoire des théories de la communication : L’emprise de la communication

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Par   •  22 Mars 2022  •  Cours  •  1 728 Mots (7 Pages)  •  347 Vues

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Histoire des théories de la communication
- Armand Mattelart, Michèle Mattelart

Chapitre VII : L’emprise de la communication

L’emprise de la communication est le chapitre 7 du livre  Histoire des théories de la communication écrit en 1995 par Michèle et Armand Mattelart.

Michèle et Armand Mattelart sont tous deux essayiste, chercheur et sociologue dans le domaine de la culture, des médias et de la communication.

Ce livre retrace la notion de théories de la communication depuis son apparition et comment cette discipline est devenue interdisciplinaire.

Le termes des théories de la communication apparaît dans les années 1940, à l’aube de la Seconde Guerre Mondiale et ne se concentre que sur le fait de transmettre des informations, puis au fur et à mesure et avec l’aide des grandes théories et modèles de la communication le terme va se spécifier et se concrétiser.

Nous avons divisé nos recherches en 3  parties, les même que présenté dans le texte, c’est à dire que dans un premier temps nous allons voir La figure du réseau, dans un second la planète hybride et dans un troisième et dernier Les nouvelles questions et nouveaux défis

I] La figure du réseau

1)Critique du diffusionnisme

a)LA COMMUNICATION CONVERGENTE

 Everett Rogers, un sociologue et statisticien américain de la fin du 20ème siècle apporte en 1980 une définition de la communication « convergente », pour lui c’est un processus où les participants créent et partagent de l’information afin d’arriver à une compréhension mutuelle. Les individus connectés les uns aux autres par la communication constituent le réseau. Avec le modèle d’analyse du réseau de communication nous pouvons détecter des « cliques » c’est à dire  des groupes de personnes, ce qui les lient ensemble et les liens entre plusieurs « cliques » différentes.

Shannon et Weaver ont crée un schéma sur la communication

(lire schéma  + bruit= toutes perturbations possibles venant modifier nature du message émis)

b) RECHERCHE EMPIRIQUE ET CRITIQUE

Pour rappel, le paradigme empirique est crée aux États-Unis entre les années 30 et 40, des théoricien comme Harold Lasswell vont effectuer des recherches sur la communication de masse pour voir comment cela affecte les individus. La recherche empirique est donc la recherche administrative sur les médias et leurs effets à travers des expérimentations

Le paradigme critique quant à lui est un paradigme développé à partir des idées de l’école de Francfort dans les années 30 en Allemagne, les personnes les plus emblématiques de ce paradigme sont Walter Benjamin et Théodore Adorno. Ce paradigme est une approche théorique fondée sur la philosophie, développant la thèse selon laquelle la classe sociale dominante contrôlerait la qualité de la production culturelle, et donc les médias à une époque où la liberté de presse était fortement restreint, notamment dû à la propagande réalisé durant la première guerre mondiale.


En 1982 Rogers considérait que l’école empirique savait qu’il fallait analyser la question du contexte de la communication, de ses aspects et de ses méthodes,il a donc fait polémique en rapprochant la « recherche critique et empirique ».

Peu de personnes étaient du même avis avec lui, et considéraient le réseau comme un outil pour donner une vision idyllique de la société dans une période où en 1986 les personnes commencent à se révolter face aux injustices (comme le racisme, la découverte du sida…).

c) LE MODÈLE DE LA TRADUCTION
Au même moment deux chercheurs français, Bruno Latour et Michel Callon élaborent une opposition entre le modèle de « traduction » et « diffusionniste ». Pour eux « traduire » correspond à la mise en réseaux d’éléments hétérogènes interdépendants. Il faut donc pour pouvoir réussir à se créer des contacts et à pouvoir travailler en équipe ou avec des machines pour avoir un énoncé scientifique correct. Ils considèrent donc que les liens sociaux vont plus loin que les relations entre différentes personnes, il fonctionne aussi avec des objets techniques.
Des sociologues comme Louis Quéré vont cependant critiquer ce modèle, en effet en considérant l’homme et la machine égaux sur le point de vue social le risque est de croire que le lien social ne se fait pas aléatoirement mais pour des raisons, ce qui selon eux est faux. Puis, le second risque est également d’oublier le fait que la machine fonctionne grâce à une suite d’enchaînements précis, pas comme l’homme.

2) Les sciences cognitives

Les sciences cognitives étudient le développement des connaissances, que ce soit dans les êtres humains ou dans des machines, dans cette discipline se mêle la neurologie, la biologie, la psychologie, la linguistique ou encore l’anthropologie

Elles se sont formées dans les années 40 aux États-Unis avec le mouvement cybernétique
La cybernétique est l’étude des mécanismes d’information des systèmes complexes

En 1950 est développé la thèse selon laquelle l’intelligence humaine et artificielle sont assez similaires et que les capacités cognitives de l’individu soient liées seulement au cerveau.
Cette thèse sera réfuté et notamment par des biologistes chiliens, Humberto Maturana et Francisco J. Varela.
Ils développent la théorie de l’autopoïèse (
L'autopoïèse est la propriété d'un système de se produire lui-même, en permanence et en interaction avec son environnement, et ainsi de maintenir son organisation malgré son changement de composants. ) et de l’énaction (La notion d'énaction est une façon de concevoir la cognition qui met l'accent sur la manière dont les organismes et esprits humains s'organisent eux-mêmes en interaction avec l'environnement. ). Ce  qui rompt avec la science occidentale, et vient s’intéresser à l’ « inscription corporelle de l’esprit » contrairement à la science occidentale qui est contre l’expérience humaine, selon eux les capacités cognitives de l’individu sont liées non seulement au cerveau mais également au corps.

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