Exposé sur le film The Big Lebowski d'Ethan Coen et de Joel Coen

Plan de l'exposé :

I) Les modalités du comique dans The Big Lebowski

a) Faire rire avant tout

b) Le Dude

c)les différents types de comiques

II) Le rire au service d'une critique plus profonde.

a) la guerre comme fil rouge au sein du film

b) un héros subversif

c) les anomalies de la société américaine

I)a

Aucun de leurs films n’est dénué d’humour mais cette composante est parfois volontairement limitée et surtout toujours elle s’y articule, avec des dosages qui varient, avec la tension. Ce couple tension/humour est à la base de leur cinéma . Or, malgré une intrigue policière complètement invraisemblable et un héros, qui y joue sa vie, la tension ne joue qu’un rôle très modeste dans The Big Lebowski. L'ambition des réalisateurs est d'offrir aux spectateurs un rire franc et direct

Ainsi les fréres Cohen se permettront tout ou presque jusqu’à se montrer particulièrement irrévérencieux d'où l’extrême grossièreté( fuck au moins 2 fois chaque minute) des propos tenus par nombre de personnages, en particulier les deux principaux, le dude et son ami Walter Sobchak tout au long du film.

Le comique de ce film se focalise en grande partie sur le personnage du Dude , quadragénaire fainéant à l'allure débonnaire

b

Toutefois, le film est à l’image de ses personnages principaux puisqu’il est aussi léger que le dude et tout aussi contestataire que Walter. Evidemment la caractérisation de ses personnages fait beaucoup pour la réussite du film et le Dude est le centre absolu de ce dernier étant dans la quasi-totalité des séquences même s’il arrive que Walter (ou Jesus dans le clip qui lui est consacré) lui vole la vedette. On l’a déjà noté – et cela constitue un élément qui rapproche The Big Lebowski dufilm noir classique –, le scénario du film est incompréhensible, nul n’en ayant la maîtrise et surtout pas le dude quand bien même il constitue un héros exactement à sa place. la maîtrise du scénario par le héros coenien constitue pour celui-ci un enjeu majeur. Or le choix d’un héros unique qui n’en comprend pas plus que le spectateur implique, a priori, une identification possible entre le spectateur et le héros . La tentative d’identification,est non seulement probable mais surtout absolument nécessaire pour pleinement apprécier The Big Lebowski.

Le héros , malgré sa fainéantise et ses multiples défauts, est extrêmement attachant et le spectateur ne peut manquer – comme le lui impose presque le narrateur (Sam Elliott) dans son introduction en voix-off du film – de l’aimer. Caractérisé par son mode de vie extrêmement décontracté qui se manifeste notamment par son accoutrement (des tongs, un short ou un pantalon informe, un T-shirt et une vieille veste), il sera tout de même amené à être énormément stressé durant la quasi-totalité du film ayant été pris dans une aventure où il ne maîtrise en rien . Cependant, le dude reste aussi insondable dans ses motivations . Certes, il semble qu’il cherche à gagner, à peu de frais, une grosse somme d’argent – ce en quoi il échouera totalement. Sa trop grande décontraction lui attire nombre de problèmes. Pourtant, aux yeux des auteurs et, partant, du spectateur – s’il accepte le principe même de The Big Lebowski –,  la légereté et la distance du dude font incontestablement partie de ses qualités. Ainsi, malgré ses mésaventures et son impossibilité à s’emparer du scénario,il émane de cet étonnant personnage un charme certain mais aussi une certaine, totalement indéfinissable, et qui ne laisse pas d’ailleurs d’intriguer un spectateur qui se fait, a priori, une autre définition du charisme. Force est donc de le reconnaître, le dude est un homme original et qui comme le souligne le narrateur au début du film , le dude est à sa place.

C )

Ce film déploie une palette complète des différents styles de comique.

En effet , l'humour peut y être noir comme lorsque le Dude renverse les cendres de son ami Donny dans sa barbe.(1H43)

L'univers deluré de la peintre avant-gardiste qui peint nu et suspendu à son plafond , ce personnage permet de critiquer les dérives de l'art contemporain qui peut parfois sembler ridicule

Une scéne reste mythique dans l'univers du Big Lebowski et répresente précisement l'humour souhaité par les réalisateurs .

36min 51

Les personnages de la scéne font fuser les questions jusqu'à ce que Walter s'emporte et mette fin à la séquence.

17 min , walter arme .

Les différents passages oniriques provoque aussi le rire de part leur incohérence avec la réalité 1H17 40 sadam hussein lui tent une paire de chaussure de bowling . Ce sport permet aussi de regrouper un groupe d'individus très différents les uns des autres.

L'humour demeure la forme premiére mais

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