Correction d'une présentation orale sur le désastre de Lisbonne de Voltaire
Cours : Correction d'une présentation orale sur le désastre de Lisbonne de Voltaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar tgytytgv • 27 Novembre 2019 • Cours • 1 033 Mots (5 Pages) • 770 Vues
Commentaire oral : Comment le poète-narrateur rend-il compte du caractère poignant d’une scène de destruction ?
Structure temporelle :
-Introduction 2 minutes
-Lecture 2 minutes et trente seconds
-Développement 5 minutes
-Conclusion 1 minute
Introduction :
Voltaire, grand philosophe du XVIIIe siècle, écrit en 1756, révolté de la catastrophe le Poème sur le désastre de Lisbonne. Ce terrible tremblement de terre eu lieu un an auparavant en 1755 et a causé de nombreux dégâts matériels et humains dont environ trente mille morts. Il se sert de son poème, un véritable tableau apocalyptique, pour montrer sa position philosophique comme l’indique le sous-titre de ce poème : «Examen de cet axiome : Tout est bien » cela lui permet ainsi de critiquer l’Optimisme de Leibniz un philosophe Allemand , Voltaire s’élève contre les théories philosophiques providentialistes de celui-ci, qui disaient que rien ne peut être aussi parfait que Dieu qu’il a créé le meilleur des mondes, en addition a cela Voltaire de remet en cause l’existence de Dieu grâce à cette catastrophe. Malgré sa dimension philosophique et polémique, ce poème est tout de même un hommage plein de compassion pour les victimes du tremblement de terre.
_LECTURE_
Vous m’avez demandé comment le poète narrateur rend-t-il compte du caractère poignant d’une scène de destruction ? afin de répondre à cela je vais d’abord parler de et ensuite finirais par
Plan :
I)Une scène horrible
- Le poète décrit de différentes manières une terrible scène de destruction cela est facilement remarquable grâce au registre employé par celui-ci a travers tout le poème. Le poète emploie le registre pathétique mais aussi le registre tragique, nous voyons cela tout d’abord en lisant le titre contenant le mot « désastre », ce mot relève bien du registre pathétique, Le mot « désastre » signifie : drame affreux qui anéantit les projets, démolit les perspectives, détruit les espérances. Le poète emploie aussi différents champs lexicaux appartenant eux aussi à ces registres par exemple le champ lexical de l’horreur avec les mots « horreur, crime, sanglant, mourant, victimes » mais aussi celui de la peur avec les mots « effrayant, cris, lugubre, souffrir, tourments ». Ces différents procédés utilisés par le poète permettent à celui-ci de montrer comment cette scène est poignante.
- Les figures de style sont aussi omniprésentes au cœur de ce poème avec un but précis de rendre la scène émouvante. Du vers 5 au vers 12 nous remarquons la présence d’une description réaliste et frappante c’est une hypotypose en voici un extrait « Cent mille infortunés que la terre dévore » dans cet extrait le poète personnifie aussi la terre qui est selon lui un animal féroce dévorant la population innocente cela montre qu’il tient à susciter l’horreur chez le lecteur ainsi que de le marquer. Le poète utilise notamment une énumération au vers 5 « Ces débris, ces lambeaux, ces femmes, ces enfants l’un sur l’autre entassés » cela permet au lecteur de visualiser les dégâts de ce terrible évènement. L’auteur repose donc aussi sur des figures de style afin de renforcer les images décrites.
- Le poète se repose aussi sur des procédés sonores afin que le lecteur puisse ressentir des bruits présents durant la catastrophe. Nous avons des allitérations en [r] que l’auteur utilise au vers 8 par exemple : « Sous ces marbres rompus ces membres dispersés » cette allitération permet au lecteur de ressentir les tremblements présents durant le désastre grâce à cette emphase sur le son [r] le lecteur peut s’imaginer présent sur les lieux la rendant donc plus saisissante.
Transition :
Je vous ai à présent parlé des différents procédés utilisés par le poète pour rendre la scène plus poignante nous allons maintenant voire comment le poète s’adresse au lecteur pour l’introduire au cœur du désastre.
II) Le poète s’adresse au monde et l’introduit au cœur de la catastrophe
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