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Atelier "Ecriture communicationnelle"

Cours : Atelier "Ecriture communicationnelle". Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  10 Décembre 2022  •  Cours  •  6 336 Mots (26 Pages)  •  482 Vues

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Lahaye anne-catherine

vandenbroucke catherine

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Université de Namur

Charlotte Simon, Bac 2


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Modalités d’évaluation :

Evaluation mixte :

50% pendant le quadrimestre :

  • 8 exercices (> 3 fautes = 0)
  • 3 tests de langue française

                           +

50% à l’examen :

  • Production écrite : « Au départ d'une thématique donnée, rédigez 3500 signes pour un média donné, comprenant tous les éléments d'une production communicationnelle : titre, chapeau, 2 à 4 intertitres, 1 encadré, 1 photo légendée »

Critères d’évaluation :

  • /6 sélection
  • /6 hiérarchisation
  • /7 maîtrise de la langue (sens, fluidité)
  •  /5 titraille
  • /3 orth./grammaire/conjugaison/ponctuation
  • /3 respect des consignes
  • 1 test de langue française

Principes de l’écriture communicationnelle :

  • La manière dont on écrit en dit beaucoup sur nous, cela révèle des choses sur la personne qui écrit.

Ecrire, don de soi -> intime

Ecriture interpersonnelle -> courrier

Ecriture scientifique -> rapport de stage, mémoire

Ecriture communicationnelle

  • L’expression écrite est un marqueur social car cela donne du sens à ce que nous disons.

Par exemple :

« La mort de cet homme que j’ai tant désiré »  « La mort de cet homme que j’ai tant désirée »

Ressources pour le cours :

  • Bled tout-en-un, utile pour les tests de langue française
  • 1000 exercices : l’orthographe (Profil pratique), utile pour les tests de langue française
  • 1000 mots pour réussir Vocabulaire, optionnel
  • CCDMD, site canadien de tests et d’exercices de langue française
  • Projet Voltaire, utile pour améliorer son orthographe et son expression

Les 4 axes de l’écriture communicationnelle :

  1. La structure : entonnoir inversé/pyramide (= technique de rédaction) :

« Pyramide/entonnoir inversé » = organisation hiérarchique des informations

                                                          = enchaînement fluide et logique

« Entonnoir » = en haut, l’essentiel

                         = pointe étroite, en bas, le particulier et l’accessoire

ON NE GARDE PAS LE MEILLEUR POUR LA FIN !

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Un lecteur qui s’arrête après la lecture du chapeau doit avoir toutes les informations importantes, celles dont il a besoin et qui l’intéressent.

Les contes sont tout le contraire de l’écriture communicationnelle car l’information importante se trouve à la fin de l’histoire. Afin de rendre un conte communicationnel, il faudrait le commencer par « Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants ». Cela permettrait d’avoir l’élément le plus important au début de l’histoire.  

AVANT de rédiger, il est important de lister et de classer les informations en 3 temps selon les techniques de la rhétorique latine :

  • INVENTIO : répertorier toutes les informations disponibles ou nécessaires
  • DISPOSITIO : mettre de l’ordre, organiser/hiérarchiser

« S’il n’y avait qu’une seule chose à retenir, ce serait ... » -> info clé au début !

Le point d’attention sont les lecteurs, les personnes à qui on s’adresse

  • ELOCUTIO : rédiger

Pour identifier l’information clé, il faut faire preuve d’empathie pour le lecteur, se demander de quoi a-t-il besoin, peur, envie. Se demander ce qu’il vient chercher et quel bénéfice peut-il tirer du contenu proposé.

Exercice : classer les informations de « RollerMe » :

  • L’information la plus importante est la numéro 4 car on prend en compte les lecteurs et leurs besoins
  • On met en avant l’information qui aura le plus grand impact sur le public.

Le principe journalistique : « la loi de proximité » : les contenus sont proches de l’utilisateur au niveau :

  • Du temps (les dernières infos)
  • De l’espace (les infos proches de chez nous, l’actualité locale)
  • De l’affect (les infos qui nous touchent personnellement)
  • Cela amène un plus grand intérêt du public.

  1. Le contenu : 5 questions (5W) :

On donne la priorité au chapeau, cela doit être un résumé concret et pas une introduction !

5 questions : 5W :

Quoi – Qui – Quand – Où – Comment/pourquoi :

  • What ? de quoi s’agit-il ?
  • Who ? de qui s’agit-il ?
  • When ? quand l’évènement est-il arrivé/va-t-il commencer ?
  • Where ? où l’évènement est-il arrivé/va-t-il se produire ?
  • How? Why ? informations plus complexes et plus longues

On termine un contenu avec une CHUTE :

= on ne livre pas d’information capitale

= le lecteur peut se passer de cette information

= cela amène des sources complémentaires, quelque chose qui vient renforcer les autres informations

  1. La syntaxe :

La pyramide est aussi présente au niveau micro-structurel : on commence chaque phrase par le plus important. Les compléments sont en fin de phrases car ce ne sont pas les informations les plus importantes.

Exemples :

Remplacer « A l’aube de son centenaire, Sœur Emmanuelle est morte »

Par « Sœur Emmanuelle est morte, à l’aube de son centenaire »

Remplacer « Ce mobile à tout pour plaire : wifi, 3G, appareil photo, 3 mégapixels »

Par « Wifi, 3G, appareil photo, 3 mégapixels : ce mobile a tout pour plaire. »

Autres conseils :

  • Utiliser la voix active plutôt que la voix passive
  • Utiliser des formules personnalisées plutôt qu’impersonnelles
  • Ne pas tourner autour du pot -> Straight to the point !

  1. Le vocabulaire :

Exercice : synonymes :

  1. Laudatif = élogieux
  2. Pugnace = tenace, combattif
  3. Imputées = attribuées à
  4. Admonesta = réprimanda
  5. Rodomontades = fanfaronnades
  6. Haranguait = sermonner (faire un sermon)
  7. Grandiloquent = pompeux
  8. Du marivaudage = des propos galants
  9. Dithyrambique = élogieux
  10. Incommensurable = immense
  11. Condescendant = hautain

Autres conseils :

  •  Remplacer les trois verbes les plus courants de la langue : être, avoir et faire
  • Verbes d’action plutôt que verbes d’état
  • Eviter les périphrases typiques du langage administratif :
  • Procéder à une rectification -> rectifier
  • Les organismes bancaires -> les banques

Exercices aides pour le devoir 1 :

Exercices :

Structure :

L’information importante est à la fin

Contenu :

Non communicationnel car on raconte une histoire

Syntaxe :

« La femme lui donnait la même réponse, chaque fois » et non ...

« Il revenait à la grotte pour évaluer tous ses progrès tous les matins » et non ... même si l’accent est mis sur « tous les matins » et donc mérite d’être au début de la phrase.

Vocabulaire :

Dans l’ensemble, le vocabulaire est adapté aux lecteurs concernés.

  • Le texte n’est pas communicationnel  

Exercice « Personnel » :

Structure :

L’information essentielle est à la fin

Contenu :

Les réponses aux 5 questions sont présentes

Syntaxe :

Les infos importantes ne sont pas forcément au début des phrases

Vocabulaire :

Répétitions de certaines structures de phrases

  • Le texte n’est pas communicationnel

Exercice « 8,5 milliards »

Structure :

L’info importante est au début

Le début (1ère phrase) comporte les infos nécessaires du texte

Contenu :

Les réponses aux 5 questions sont présentes

Syntaxe :

Il = impersonnel

Il faudra attendre = tourner autour du pot

Transformer cette phrase en « La démographie planétaire se stabilisera autour de 10 milliards à la fin du siècle »

La dernière phrase n’est pas importante par rapport aux infos de l’article, c’est une chute

Exercice « Dior » :

Structure :

L’info importante est au milieu du texte

Contenu :

Les réponses aux questions sont présentes

Syntaxe :

Phrases longues, excessives

Lisibilité :

LISIBILITE = aptitude à être lu, compris et retenu. C’est faire en sorte d’écrire quelque chose qui sera compris par le lecteur.

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Les règles d’écriture pour une meilleure lisibilité :

Le récepteur est très important car on écrit d’abord pour être lu.

  1. Règle générale pour la lisibilité : règle KISS :

KEEP IT SIMPLE AND SHORT

  • Il faut être clair, concis et précis : « To the point ». Il faut dire clairement et directement les choses.
  • ATTENTION : ces règles sont des idéaux, des tendances. Il faut voit en fonction des circonstances mais toujours « tendre vers » ces principes.

Quand on parle de lisibilité, le 1er élément important est la longueur des phrases. C’est une question de mémoire et de vision globale.

  1. Règle 1 : Faire des phrases courtes :
  • 1 idée par phrase, une phrase par idée
  • L’idéal est d’avoir entre 15 et 20 mots par phrases. Les phrases plus longues sont acceptées de temps en temps pour éviter un style « haché ».

  1. Règle 2 : La phrase la plus lisible = la structure la plus simple :
  • Sujet – verbe – complément = OK
  • Complément – sujet – verbe = BOF
  • Sujet – complément – verbe = NEVER !
  • Mais il faut varier les styles
  1. Règle 3 : Les mots les mieux retenus se mettent en début de phrase
  • Aller directement à l’essentiel
  • Les mots simples (au niveau de la forme et du fond) sont les mots les plus facilement lus et retenus :
  • Mots courts
  • Mots concrets
  • Mots courants
  1. Règle 4 : Bien peser et soupeser chacun des mots :
  • Les signes et abréviations handicapent la lecture. Ils sont donc à éviter ou à expliquer (idem pour les néologismes et les mots étrangers)
  1. Règle 5 : Être attentif aux formes verbales :
  • Un même verbe peut être + ou – compréhensible selon le mode et le temps
  • Mode : éviter la voix passive

SAUF les cas particuliers pour adoucir :

  • Eviter trop d’agressivité
  • Éviter de critiquer
  • Quand on ne sait pas qui est responsable
  • Quand ça sonne mieux
  • Usage du présent, de l’imparfait ou du passé composé et du futur. On raconte au présent puis on fait les accords logiques
  • Temps de l’indicatif
  • Temps que l’on utilise naturellement à l’oral (PAS le passé simple !!)

ATTENTION au positionnement temporel : le moment où vous écrivez n’est pas le moment où le lecteur vous lit (hier/demain)

  1. Règle 6 : NON aux imprécisions dans les choix des mots, des temps et dans la construction des phrases :
  • Eviter les « on », « un certain nombre », « quelques », ... Ils sont pratiques mais montrent le signe d’un manque de travail de recherche
  • Utiliser le bon mot, juste et précis
  • Eviter ce qui est inutilement compliqué :
  • Vous n’êtes pas sans savoir que ...
  • Les doubles négations
  • SAUF cas particuliers pour adoucir

  1. Règle 7 : Varier les constructions et le vocabulaire :
  • Le but est de donner du rythme à l’écriture et d’éviter la monotonie. Il est donc important d’utiliser des synonymes. MAIS ATTENTION, ils doivent avoir exactement la même signification que le mot de base !!
  1. Règle 8 : Faire des textes humains, pas théoriques, administratifs ou législatifs :
  • On se met à la place du lecteur
  • On met les personnages en avant (mettre de l’humain), en ajoutant des citations de leurs propose
  • On ajoute des références aux 5 sens

Focus sur la typographie et la ponctuation :

Les règles de l’écriture « classique » ; celles apprises à l’école ne sont pas celles de l’écriture communicationnelle.

Cela concerne également la mise en forme des textes.

La charte typographique dépend du support :

  • Quelle police utiliser ?
  • Quels guillemets ?
  • Faut-il, ou non, un espace avant les ? et !
  • MAIS les règles de ponctuation sont valables pour tous !!

  1. Les types de caractères :
  • Romain (droit)
  • Italique (penché)
  • Gras (épais)
  • MAJUSCULES

  1. L’usage de l’italique est réservé pour :
  • Les mots issus d’une langue étrangère (a priori, buzz, ...)
  • Selon les supports : les citations, les titres d’œuvres, ...
  1. L’usage de la grasse et des mots en majuscules
  • Le plus souvent, on n’utilise pas de grasse dans le corps du texte. C’est réservé aux éléments liés à la vitrine du texte (titraille).
  1. Le point :
  • A la fin d’une phrase
  • JAMAIS dans un titre ou un intertitre
  1. Les points d’expression :
  •  ! et ?
  • Terminent une phrase : pas de point « normal » en plus
  • Ne pas en abuser
  • JAMAIS multiplier les points d’expression (????, !!!!)
  1. Les points de suspension :
  • Terminent une phrase ou une énumération
  • Pas de point « normal » en plus
  • JAMAIS plus de 3 points
  • JAMAIS après « etc »
  1. Le point-virgule :
  • Très rare, déconseillé dans l’écriture communicationnelle pour une question de longueur des phrases
  • Il a une valeur séparative dans la phrase, plus forte que la virgule mais moins que le point
  • Utilisation :
  • Lors d’énumération
  • Lors du passage à l’alinéa
  1. La virgule :
  • Un repos dans la phrase
  • Elle sépare les éléments de valeur identique
  • Elle a une fonction de parenthèses « légères »
  • Une virgule peut modifier le sens d’une phrase !
  • Sous le pont Mirabeau, coule la Seine
  • Sous le pont, Mirabeau coule la Seine

OU

  • C’est l’heure de manger les enfants
  • C’est l’heure de manger, les enfants

  1. L’espacement :
  • Un et un seul espace après chaque mot et après chaque signe de ponctuation
  • Pas d’espace avant :
  • Le point
  • La virgule
  • Les points de suspension

Genres journalistiques et titraille :

A chaque propos son genre journalistique :

  1. Le compte-rendu
  • Rapport réalisé par le journaliste sur base d’une conférence de presse, d’un dossier de presse, d’un conseil communal...
  • Sélection des éléments :
  • Les plus neufs
  • Les plus intéressants
  • Les plus inattendus
  • Les plus utiles
  • En fonction de son public
  • Liberté de choix parmi les informations, il ne faut pas trahir le sens du message d’origine
  • Pas d’ajout d’informations
  • Pas de commentaire personnel

  1. L’enquête :
  • Emissions, web-documentaires, articles
  • Enquêtes rigoureuses
  • Sujets modestes ou retentissants
  • Dans ou hors de l’actualité
  • Sur le terrain ou à partir du bureau
  • Enquête : répondre à un maximum de questions pertinentes répertoriées par le journaliste sur un sujet donné
  • Ex : Médor, Wilfried

  1. L’interview :
  • A chaud ou planifié
  • Questions : le journaliste note, enregistre ou filme
  • Journalistes pieuvres : équipes réduites : le journaliste interviewe et filme en même temps
  • JRI = Journalistes reporters d’images
  • Retranscription :
  • Pas littérale
  • On sélectionne les meilleurs passages
  • On reformule sans trahir
  • On choisit l’ordre des idées
  1. Le reportage :
  • Essence même du métier. Le reportage est l’objectif de nombreux étudiants en journalisme
  • Kermesse VS guerre
  • Le témoin direct a vu, entendu et compris
  • Sensibilité, expérience, capacité de raisonnement
  • Sens de l’observation, contacts, débrouillardise
  • Expérience : richesse du reportage
  • Les images et les sons font ressentir le terrain au public
  • Envoyés spéciaux
  • Fixeurs = locaux qui aident les journalistes
  1. L’ambiance :
  • Coulisses, à-côtés, réactions, atmosphères. Permet de comprendre l’atmosphère dans laquelle se déroulent les choses
  • Ex : élections : à côté des analyses politiques et des résultats, ambiance des QG, micros-trottoirs aux urnes, ...
  • Audiovisuel : les images et les sons parlent d’eux-mêmes
  • Ex : arrière-plan d’une interview
  • Presse écrite : encadré en marge d’un article d’analyse, partie de reportage, chapeau d’une interview
  1. L’éclairage :
  • Au-delà des faits
  • Analyse et explications : cause/ contexte/ conséquence
  • Explications, papier pédagogique, didactique
  • Pas d’avis, subjectivité à travers d’aspects choisis pour éclairer, interlocuteurs, angle d’analyse
  • Ex : En Marche, Wilfried, Courrier International, Tchack
  1. L’éditorial :
  • Prend position, exprime une opinion. Il fait souvent l’objet d’un débat important
  • Il est écrit par le rédacteur en chef ou un journaliste spécialiste
  • Il amène de l’information, de la réflexion et de l’argumentation
  • On traite le sujet sous un angle précis, on ne fait pas le tour complet de la question
  1. L’humeur :
  • Exprime une opinion, un coup de gueule ou un coup de cœur menant à une réflexion
  • Cela aborde des sujets moins graves, plus anecdotiques, voire futiles
  • C’est court, souvent humoristique, voire sarcastique
  • On peut jouer sur l’exagération et la mauvaise foi MAIS toujours dans le respect de la déontologie et des personnes
  1. Le portrait :
  • Il permet de faire connaissance avec une personnalité (célèbre ou non)
  • On y trouve le CV, le caractère, l’état d’esprit, les qualités et défauts, l’entourages ou encore les passions de la personne concernée
  • C’est un mélange de rencontre et de documentation
  1. Dessin de presse et photojournalisme :
  • Ce sont deux autres façons de faire du journalisme
  • Ce sont des illustrations de l’actualité
  • On a donc le point de vue du photographe/dessinateur
  1. La brève :
  • Comporte une information traitée de manière très courte, en une colonne
  • Répond aux questions élémentaires : les 5W (Qui ? Quoi ? Quand ? Où ? Pourquoi ? + Comment et avec quelles conséquences ?)

La titraille :

Les titres et intertitres représentent une vitrine : il faut informer ET accrocher

Pour faire un bon titre :

  • Informer : il faut savoir sélectionner l’information pertinente, le message essentiel (dire de quoi il s’agit, définir le contenu)
  • Accrocher : il faut capter le lecteur et le garder, lui donner envie de lire

Mais comment faire le 2 à la fois ?

Pour l’information :

  • D’abord écrire l’information et ensuite, tenter l’accroche :
  • Sélection de l’info grâce aux 5W
  • Faire preuve de clarté : éviter les sigles, les ambiguïtés. Il faut comprendre ce que l’on écrit
  • Faire preuve de précision : éviter les titres CREUX (ex : C’est la rentrée des classes -> on peut réutiliser ce titre chaque année)

Pour l’accroche :

  • Faire image (métaphores)
  • Faire sonore (exclamation, interrogation, rimes, allitérations, assonances, ...)
  • Amuser (jeux de mots)
  • Toucher (exclamation, interrogation)

ATTENTION aux pièges :

  • Les titres génériques : « Terrible fait-divers »
  • La formule trop de fois détournée : « Le XXX nouveau est arrivé »
  • Le titre conclusif qui est incompréhensible pour celui qui n’a pas lu le texte

Comment agencer les titres, intertitres, sous-titres, pré-titres ?

Il y a indépendance et interdépendance des éléments de la titraille :

  • Titre + sous-titre/pré-titre peuvent se compléter
  • Titre, chapeau et texte sont autonomes : le message essentiel doit chaque fois s’y trouver

On peut également jouer sur la mise en page avec des citations, des encadrés, des « 3 questions à.… »

Le chapeau :

Après le titre, c’est l’accroche vers le lecteur : il contient les éléments principaux de l’article (5W)

Encadré/exergue/citation : (très importants !)

  • Ils donnent le rythme à l’article, c’est une des portes d’entrée
  • Ils complètent l’information :
  • Portrait
  • Analyse ou explication technique
  • Chiffres
  • Biographie
  • Chronologie des faits
  • Mise en évidence d’une idée

Illustrations et légendes :

La mise en page et l’illustration doivent SERVIR l’information, et non la brouiller.

Servir = mettre les informations en valeur, les rendre accessibles au lecteur.

  • D’où l’importance de travailler la mise en page et le contenu en bonne intelligence
  • Photos (de préférence humaine)
  • Dessins (croquis d’audience, caricatures, dessins figuratifs)
  • Infographies (cartes, schémas, histogrammes, camemberts)

FONCTIONS : informer + accrocher

  • Accroche = mise en page aérée
  • Information : de préférence non redondante. Une information n’est là que si elle est indispensable et non surajoutée
  • Quelle info ? Alléger le texte principal, donner à voir, donner une meilleure compréhension des données
  • Pas de sujets tabous : tout peut être illustré MAIS il y a une différence entre un croquis d’audience et un histogramme
  • La légende est INDISPENSABLE : un texte doit toujours accompagner l’image
  • Les photos : de préférence vivantes, riches d’informations, esthétiques, techniquement irréprochables, exclusives, ...
  • Les graphiques : Il y a deux types de représentation :
  • Mise en forme de données scientifiques (statistiques, sondages, ...
  • Mise en forme de données abstraites (réifier des choses qui n’existent pas comme, par exemple, le schéma de la communication)
  • Le rapport texte/image : attention de ne pas compliquer, doublonner ou tronquer

La légende/le titre/le crédit photo :

  • Le titre : dit de quoi on parle
  • La légende : donne les éléments qui permettent de comprendre l’information
  • Le crédit : dit qui est l’auteur de la photo (agence, photographe)

Ecrire l’essentiel efficacement :

Les nouvelles = ce que l’on apprend par la rumeur publique, par la presse, les médias.

Une information : raconte ce qu’il se passe quelque part, à un moment donné :

  • Un fait
  • Un propos
  • Une décision
  • Un projet

L’information bouleverse la marche normale des choses

  • Place important laissée dans les médias pour les :
  • Récits d’accidents
  • Crimes
  • Faillites d’entreprises
  • Évasion de prisonniers
  • Catastrophes naturelles
  • Gains record au Lotto
  • Grandes découvertes scientifiques

Pour écrire efficacement : Trier les données :

AVANT D’ECRIRE : trier + choisir l’information que l’on souhaite communiquer

  • Deux grilles à combiner :

  1. Trier (5W + H)

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  1. Choisir

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Focus sur la brève : Le plus concis des genres journalistiques :

  • Information traitée de manière très courte et concise
  • Peut tenir en une phrase
  • Présentée généralement sur une colonne
  • Supposée répondre aux questions élémentaires : 5W + H
  • Délivre le message en 3 ou 4 phrases
  • Pas de titre ou très bref, peu de paragraphes distincts
  • Joue sur l’accroche

Réservée à l’actualité, elle traite de l’information à chaud. Elle peut être utilisée pour compléter un article plus long.

La brève journalistique délivre une information stricto sensu, toute dimension d’analyse ou de commentaire est proscrite.

Avantages :

  • Rapide à lire
  • Livre une information en très peu de temps

« Les brèves se développent de plus en plus. Elles présentent notamment un
avantage certain sur smartphone, puisqu’il est plus facile de les lire qu’un article.
Une brève impactante génère des réactions et attire les lecteurs, qui chercheront
éventuellement plus d’informations plus tard, lorsqu’ils auront le temps.
 »

Exemple à propos des Panama Papers :
1ère info : « Scandale financier : un lanceur d’alerte diffuse des documents
impliquant des centaines de personnalités ».
Ensuite : des articles plus détaillés sur les Panama Papers ont listé des chiffres, émis
des suppositions, proposé des analyses en profondeur...

Rédiger une brève :

  • 1ère partie : l’accroche qui contient l’essentiel de l’information :

Il faut se poser les questions suivantes :

  • Quelle est la nouvelle information ?
  • Quelle est la valeur ajoutée de cette information ?
  • Le 1er paragraphe doit répondre à ces questions en 1 à 2 phrases.

  • 2ème partie : les informations complémentaires :

Eléments indispensables à la compréhension de l’information.

  • En 1 à 3 phrases

Exercices en séance :

Qui ? la police du Costa Rica / Bart De Wever

Quoi ? la saisie de 2,5 tonnes de cocaïne / crise de l’énergie de la Belgique, l’Europe est responsable

Où ? au port de Moin, la plaque tournante du trafic de drogues provenant d’Amérique du Sud / sur le plateau du « zevende dag »

Quand ? la semaine dernière / dimanche dernier

Pourquoi ? ? / tirer la sonnette d’alarme, se faire voir, exister

Comment ? / à travers une émission télé

1er § : nouveauté ? Valeur ajoutée ? Nouveauté car cela n’arrive pas tous les jours / Bart vient provoquer, il reprend la parole

« Au cœur du pain » :

Qui ? la filière « Au cœur du pain »

Quoi ? relocaliser l’alimentation de qualité, tendre vers une meilleure qualité nutritive  

Où ? sur le territoire « Cœur de Condroz »

Quand ?

Pourquoi ? pour obtenir une juste rémunération et que le pain soit à un prix abordable pour les consommateurs

Comment ? en développant une filière de production de pain de la plantation à la vente

  • La filière « Au cœur du pain » souhaite relocaliser l’alimentation de qualité au cœur du Condroz. Elle compte développer un système de production du pain, de la plantation des céréales à la vente. Dans le but de le vendre à un prix adéquat et d’obtenir un salaire juste.

Sources de l’information : sélection et hiérarchisation :

De sources sûres...

Qu’est-ce qu’une source ? La source est l’origine de l’information.

  • Primaire : élément de première main

Exemple : témoin d’un événement, participant à une réunion, enregistrement vidéo, photo, document écrit, rapport, ...

  • Secondaire : avec un ou plusieurs intermédiaires

Exemple : récit d’un média ou d’un livre d’histoire, témoignage de quelqu’un qui connaît un témoin d’un événement, ...

  1. Elles arrivent toutes seules...
  • Institutions
  • Associations
  • Indics personnels (discrets, voire secrets)
  • Les 3 forment le réseau d’informateurs du journaliste

+ sources occasionnelles (au hasard des circonstances)

  • Via communiqué de presse / dossiers de presse / invitations et annonces / rencontres / appels téléphoniques

De plus en plus de sources :

  • Tout le monde communique aujourd’hui !
  • Vérification scrupuleuse s’impose (info pas désintéressée)
  • Choix indispensables

  1. Elles circulent déjà ailleurs...

Autres médias, proches ou lointains

  • Danger d’uniformiser l’information : mêmes sujets, même hiérarchisation de l’information, mêmes intervenants

Ex : attaque de la caserne de Flawinne

Particuliers -> producteurs d’information

  • Smartphone et réseaux sociaux
  • Reporters et lanceurs d’alertes à tous les coins de rue...

Ex : image d’attentats/ images de poursuites !

  1. On va les dénicher...

= plus-value du journaliste

  • Recherche du scoop, de la primeur

Scoop = information exclusive et sensationnelle décrochée par un journaliste

Primeur = information obtenue avant les autres médias

Recherche de témoignages, d’un éclairage particulier, enquête, ...

  • Interview d’intervenants intéressants
  • Sources écrites et audiovisuelles
  • Recherche sur le terrain

Importance du réseau constitué au fil du temps, de la débrouillardise !

Curiosité, méfiance et déontologie !

Qu’en fait-on ?

Offre largement supérieure à la capacité d’information

  • Démarche en plusieurs étapes
  • Sélectionner : nouveauté, proximité, utilité, capacité à faire de l’audience, taille, place, illustration, ...
  • Vérifier : fiabilité, confirmation, recouper l’information
  • Compléter : chercher d’autres avis, complémentaires et/ou contradictoires
  • Formuler : clarté, rythme, accroche, structure -> attrayant et compréhensible
  • Analyser : contexte, rétroactes, conséquences probables/évolution possible
  • Commenter : en fonction de la ligne éditoriale du média

Hiérarchiser l’information :

Commencer par le message essentiel

  • Structure en entonnoir inversé : le message essentiel est délivré dès le premier paragraphe ; les détails sont développés ensuite

Les 5 lois naturelles de la hiérarchisation de l’information :

  • Proximité géographie : près de chez soi -> presse locale
  • Proximité temporelle : aujourd’hui -> presse quotidienne
  • Proximité affective : passion -> presse magazine
  • Proximité pratique : simple -> presse gratuite
  • Proximité utilitaire : concret -> presse de service

  • L’info la plus importante est celle qui cumule toutes les proximités !
  • Le choix de la hiérarchisation dépend de l’angle et de la ligne éditoriale

Les cinq commandements du journalisme de l’immédiateté :

  • Des titres racoleurs tu trouveras, comme ça de nombreux clics sur ton article tu feras
  • Précipitation et superficialité valent mieux que rigueur et enquêtes fouillées
  • Le conditionnel jamais tu n’emploieras ; le journaliste du futur parle toujours au présent de l’indicatif, tant pis si c’est imparfait
  • Mieux vaut être le premier à annoncer une fausse nouvelle que le dernier à publier une information scrupuleusement vérifiée
  • Au nom du buzz, du clic et de l’immédiateté, tu sacrifieras l’éthique de ton métier sur l’autel de la rapidité

(a prendre à l’envers !)

Construire un plan, la moitié du chemin...
1er § :

  • Accroche courte (citation, interpellation du lecteur, une proposition intrigante...)
  • Message essentiel

2ème § :

  • Développement : plan à définir en fonction de l’objectif, de l’angle, du public-cible, de la ligne éditoriale
  • Relance : usage de la titraille

Dernier § :

  • Chute : réflexion personnelle, note d’humour, ouverture vers le futur, mini-morale...

ATTENTION :

  • Importance du fil rouge
  • Attention à la pensée unique (il faut instruire à charge et à décharge)

Articles longs et dossiers : répartir l’info :

Eclatement ne signifie pas fourre-tout -> principe identique à celui du texte

  • Papier de tête : le message essentiel
  • Sous-papiers : éclairages anglés
  • Encadrés : détails/infos pratiques
  • Illustrations légendées : concrétiser, aider à comprendre

Le communiqué de presse :

Cas particulier du communiqué de presse :

Communiqué de presse

= article de presse rédigé par une entreprise / institution / organisation / association
= à destination des journalistes (donc PAS PAR un journaliste)
Pourquoi ? Objectif ?
Attirer l’attention du journaliste = lui donner envie :
-> d’en savoir plus
-> de reprendre tel quel votre communiqué

Dans quel contexte ?

CP : contenu à « valeur d’actualité » : retenir l’attention, d’une manière ou d’une autre

[pic 12]

[pic 13]

Si possible, rebondir sur l’actualité

Se poser la question : pourquoi/en quoi mon info est intéressante pour le canal/média ?

Données chiffrées = bonne façon de capter l’attention

Les journalistes sont allergiques aux textes promotionnels :

Votre communiqué : rédigé comme un article
= de la manière la plus neutre possible
= PAS vendre produit/service !
= écrire COMME un journaliste le ferait
= caractéristiques d’un article de presse

  • Pas de « je/nous » : écrire à la 3ème personne (mais éviter le « on »)
  • Pas d’interpellation du journaliste ≠ invitation de presse !
  • Pas d’interpellation du lecteur/client/citoyen/consommateur

≠ pub -> pas de superlatifs

  • Ecrire au présent chaque fois que possible (forme active)
  • « To the point » + KISS
  • 1 CP = 1 seul sujet

Invitation de presse ≠ communiqué de presse

[pic 14]

Modèle :

Structure normalisée selon des règles :

  • Titre : informatif (d’abord) + accrocheur (! utilisé 1 seule fois)
  • 1500-2000 signes maximum (1 A4 recto, police 11)
  • Clarté + concision + précision
  • Structure pyramide inversée de l’écriture communicationnelle

[pic 15]

Paragraphe 1 : qui, quoi ?

Paragraphe 2 : quand, où ?

Paragraphe 3 : pourquoi, comment ?

[pic 16]

Précisions : illustration ? citation ?

« Une image vaut mieux qu’un long discours »

  • Photos, vidéos, infographies
  • Attention à ce que ce ne soit pas trop lourd : idéal = lien de téléchargement
  • Indiquer les sources
  • Légender les photos

! Introduire un lien internet montrant le produit/servie en action

  • Citation : pourquoi pas ! Dynamique

« 10 incontournables »

[pic 17]

  1. Logo de l’entreprise (en haut)
  2. « Communiqué de presse »
  3. Titre du communiqué
  4. Le lieu et la date d’émission du CP
  5. Chapeau (comprendre de quoi il est question)
  6. Paragraphe 1
  7. Paragraphe 2
  8. Paragraphe 3
  9. Boilerplate : description de l’entreprise de manière générale (2-3-4 lignes), qui est l’entreprise ?
  10. Notes pour la rédaction : message spécifique au journaliste en leur disant « vous voulez plus d’infos ? contactez … »

        

Ne pas confondre CP (et CP (conférence de presse)!) et DP...

Communiqué de presse :

  • Informe les journalistes sur un fait ponctuel
  • Spécifique et court, 1 page
  • Jalonne la vie de l’entreprise : lancement de produit, participation à un colloque, changement de direction, fusion/ acquisition, innovation...
  • Ton objectif
  • Argumentaire basé sur des faits

Dossier de presse :

  • Présentation générale de l’entreprise
  • Clair, objectif et concret, +/- 15p max
  • Présentation originale et représentative de l’entreprise
  • Document de travail pour le journaliste
  • Mise en page aérée et agréable à lire

Dossier de presse : quel contenu ?

  1. Page de garde : nom de l’émetteur (personne, association, entreprise, ...), le thème du dossier (1p)
  2. Sommaire (1p)
  3. Présentation succincte mais complète de l’émetteur : fiche de présentation de l’organisation, CV, biographie si artiste (1 à 2p)
  4. Information sur le sujet principal du dossier (3 à 5p)
  5. Eléments visuels : photos sur support numérique (lien vers téléchargement, clé USB), film explicatif, graphiques de données... ! Les légender !
  6. Contacts de l’attaché de presse ou du service de communication : idéal = 1 seul point de contact
  7. Annexes (1 à 2p)

Le compte-rendu :

Compte-rendu : critique :

  • Porte sur différentes productions culturelles ou scientifiques : spectacle, exposition, œuvre de fiction, pièce de théâtre, film, ouvrage, ...
  • Les dispositifs produisent des effets divers sur les destinataires finaux (visiteurs, lecteurs, ...) -> parcours subjectif parmi ce qui est proposé

Point de vue = le rédacteur

= journaliste

≠ publicitaire -> pas de texte promotionnel

≠ psychologue -> pas prêter des intentions cachées à l’artiste

Priorités :

  • Servir le lecteur
  • Puis l’auteur de l’œuvre
  • Et enfin l’auteur du texte

Objectif du compte-rendu :

  • Situer l’objet recensé dans son contexte socioculturel
  • Le résumer sans tout révéler :

! PAS de synthèse complète et exhaustive

Principe de départ = le lecteur ne connaît pas, il a la possibilité de se faire une idée de l’événement/œuvre

  • Le commenter c’est-à-dire en donner une appréciation « critique »

Que doit contenir le compte-rendu ?

  • Des informations situant l’objet dans son cadre culturel et social :
  • Œuvre d’art dans le parcours de l’artiste
  • Courant artistique
  • Contexte politique, historique, social...
  • Description suffisante pour que le lecteur s’en fasse une idée
  • Juste équilibre entre :
  • « Suffisamment » : le lecteur comprend + il a envie de se déplacer
  • « Pas trop » : spoiler
  • Sélection et organisation des infos + contexte : donner envie
  • Commentaire appréciatif -> ci-après
  • Citation(s) : entre guillemets/italique
  • Références (bibliographiques, artistiques, ...)
  • Illustration : valeur ajoutée – complémentaire au texte ! LEGENDE !!
  • Eléments pratico-pratiques : lieu, date, accès, coordonnées, liens web...

Quel style ? Cela dépend du public

  • Si grand public : cas envisagé
  • Mettre l’accent sur la présentation générale, le contexte car le public n’est peut-être pas familiarisé avec l’objet : « impression générale », incluant détails de nature anecdotique
  • Propos scientifique
  • Environnement textuel (catalogue, publications, ...)
  • Si publication scientifique ≠
  • Si PV administratif ≠
  • Paragraphes de maximum 300 mots

Le challenge :

La description (film, livre, pièce, expo) + commentaires appréciatifs

  • Traduire votre point de vue sur l’œuvre/événement

! Que votre point de vue soit positif/négatif/mitigé/pas de point de vue

Votre défi = susciter l’adhésion des lecteurs

Choisir en fonction de ce que l’on aime ? NON !

  • Imposé par la rédaction
  • Questions générées par l’artistes/les œuvres

Défi :

  • Eveiller leur intérêt -> Comment ? Description claire et évocatrice (pas exhaustive)
  • Impliquer les lecteurs dans le propos (sans les interpeller directement !)

Soignez le titre :

  • Phrase (ou groupe de mots) qui évoque le contenu
  • Annonce du point de vue avec terme(s) appréciatif(s)
  • Figure de style : comparaison, calembour, détournement d’expression...

Au-delà de tous les conseils relatifs à l’écriture communicationnelle :

  • Se laisser imprégner par la production = entrer en lien avec elle = en tirer consciemment et inconsciemment les principaux éléments
  • Appui théorique pour aborder l’objet de façon pertinente = s’appuyer sur des sources théoriques nombreuses avec des citations appropriées (emprunt à la littérature, aux sciences, à tout autre domaine du savoir qui pourrait ajouter des éléments pertinents à la compréhension de l’œuvre
  • Conclure par une idée forte et synthétique = propulse le lecteur ailleurs -> call to action : par exemple une question : lecteur = se positionne dans l’appréciation de l’objet

Poser-vous toutes ces questions -> sélection : dimensions pertinentes

  • De quoi parle l’œuvre ? l’event ? l’expo ?
  • Quel en est le contenu ?
  • Quelle est l’intention de l’artiste que l’on perçoit dans l’œuvre ?
  • Est-ce une œuvre engagée ? Abstraite ? Féministe ?

  • Quelle forme est utilisée pour transmettre le contenu ?
  • Quels supports ? Quels formats ?
  • Comment les œuvres sont-elles présentées ou mises en place dans l’espace ?
  • Quel chois d’éclairage ?

Eléments descriptifs (2,6), appréciatifs (1,3,5), contextuels (4)

[pic 18]

Comment formuler une appréciation nuancée ?

Pour convaincre le lecteur = pas d’excès !

  • Termes appréciatifs utilisés avec discernement
  • Pièce intéressante
  • Trop de fioritures
  • Quelques maladresses
  • Exercice de style savamment mené
  •  ! dérapages : splendide, atrocement, désastre, adorer
  • Pondérer votre appréciation
  • C’est sans doute la pièce maîtresse
  • Un environnement un peu austère
  • L’œuvre semble issue d’une autre époque
  • Questions rhétoriques : affirmer quelque chose sous forme interrogative

 = donner au lecteur l’impression qu’il contribue au raisonnement

  • Ne pas s’adresser directement son lecteur, ne pas l’interpeller

 (Pas de « vous découvrez/découvrirez » mais plutôt « le visiteur découvre » ...)

  • Etablir une forme de complicité indirecte avec le destinataire

[pic 19]

L’interview :

Qu’est-ce qu’une interview ?

L’interview consiste à recueillir, au cours d’un entretien, les propos d’une personne.
Le journaliste s’efface devant cette personne. Son rôle ? Lui faciliter la parole.

Une démarche de journaliste....

  • Dans un but rédactionnel pour apporter quelque chose aux lecteurs

Qui interroge...

  • Rôle actif >< instrument d’enregistrement/faire-valoir

Une personne...

  • C’est le journaliste qui la choisit

Sur un sujet donné à un moment donné...

  • Le thème et l’actualité => choix de l’interviewé

Pour obtenir des informations, des explications ou des opinions...

  • Utiliser ses compétences professionnelles, choix du type d’interview

Qui sont suffisamment intéressantes ou éclairantes...

  • = valeur ajoutée de l’interview/sa raison d’être/sa justification

Pour être publiées...

  • Donc pour des lecteurs, pas pour un cercle d’initiés

Sous la responsabilité de l’interviewé...

  • Base de l’article = citations propres de la personne interviewée

Différents types d’interview :

  • Explication/expertise
  • Portrait
  • Témoignage
  • Information
  • Opinion
  • Réaction/express/minute/déclaration/micro trottoir

3 techniques d’interview :

  • L’interview non directive : questions très ouvertes (« Que pensez-vous de ceci ? »)
  • L’interview directive : on reste dans les questions préparées, très cadré, plus facile à transcrire, moins riche, on se coupe de la découverte
  • L’interview semi-directive : cadrer mais laisser des moments d’ouverture

[pic 20]

Préparer une interview :

  • Choisir l’interviewé et prendre contact
  • Se documenter
  • Choisir le lieu
  • Préparer son questionnaire
  • Qui j’interroge ?
  • Pour quel usage ?
  • Pour quel public ?
  • Quel est mon objectif ?

Pendant l’interview :

[pic 21]

  • Ayez conscience de votre attitude physique, elle conditionne la relation et le déroulement de l’interview, même par écran interposé !
  • Pensez en termes de stratégie de questionnement :
  • Ordre
  • Alternance
  • Hiérarchisation
  • Reformulation
  • Pièges les plus fréquents : langue de bois et habitude de noyer le poisson

Après l’interview : la retranscription :

[pic 22]

  • Structure :
  • Il n’est pas nécessaire de suivre le fil de l’entretien
  • L’interviewé doit y retrouver l’expression de sa pensée
  • L’intervieweur peut commencer par la retranscription de la question qui lui convient le mieux pour suivre une logique qui lui plait
  • On peut même ajouter des questions...
  • 3 types de retranscription :
  • Classique : questions/réponses en alternance
  • Conversation : plus travaillé que le Q/R, les questions peuvent être plus longues et apporter des éléments
  • Récit : on ne relate pas les paroles de l’interviewé, on les raconte en en insérant quelques-unes (citations)

[pic 23]

  • Toujours, lorsque l’on rapporte les propos d’une personne en mode récit ou en citations
  • Non, en mode classique et conversation

Objectif : distinguer les propos de l’interviewé de l’interprétation faire par le journaliste

[pic 24]

Choquant ? « Heu.... Heu... non... j’sais pas... ben... »

Elle permet de « faire connaître une page de l’Histoire », selon Bruno Colson.

« Je voulais faire connaître une page de l’Histoire », nous explique Bruno Colson.
Bruno Colson nous explique : « Je voulais faire connaître une page de l’Histoire ».

L’interview audiovisuelle :

Reportages de grande actualité :

  • L’interview intervient comme séquence clé pour éclairer le sujet, l’illustrer, le commenter

Actualité immédiate :

  • L’interview intervient comme séquence clé pour éclairer le sujet, l’illustrer, le commenter

En plateau :

  • L’interview aborde une actualité, celle de l’invité mais aussi en général, ou en particulier celle de son secteur d’activité

Entretien en différé :

  • Un personnage raconte, explique, commente, décrypte sa vie, son œuvre, son passé, ses souvenirs, son actualité

Micro-trottoir :

  • Pour des émissions de divertissement, le JT, les reportages

Le point de vue de l’interviewé :

  • Gérer la demande : urgence ?
  • Mécanismes de communication : ce que je dis/ce qu’il répercute
  • Conditions de réussite : objectif clair et bonne préparation
  • Comment répondre : clair – précis – concis
  • Revenir en permanence aux messages-clés
  • En radio et télévision : maîtriser sa voix/faire parler son corps
  • Règles du jeu et précautions
  • En situation de crise
  • Faire face à l’agressivité et au trac

Fausse interview et plagiat :

  • Inventer une interview est contraire à la déontologie journalistique
  • Retour à « Qu’est-ce qu’une interview ? »

Une relation de confiance entre deux personnes…

...

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