Alain Bublex Et Le Paysage Urbain: Quelle est la limite entre la fiction et la réalité dans les paysages urbains?
Commentaires Composés : Alain Bublex Et Le Paysage Urbain: Quelle est la limite entre la fiction et la réalité dans les paysages urbains?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar egnie • 8 Décembre 2014 • 1 429 Mots (6 Pages) • 1 296 Vues
Alain bubblex et le paysage urbain
Quel est la limite entre la fiction et la réalité dans les paysages urbains
d'Alain BUBBLEX?
Le paysage urbain est une image fragmentaire de la ville. Il est surtout la multiplicité d'images. Les paysages sont des fragments de la totalité, du réel, sectionnés par le regard pour la contemplation.
C'est dans ce sens que l'on peut dire que le paysage est une création du regard, à partir d'une sensibilité donnée.
Biographie :
Artiste Français, né à Lyon en 1941. Après avoir étudié à l'école des Beaux-arts de Macon, puis à l'ecole supérieure de design industriel à Paris, il entre à la Régie Renault en tant que designer industriel. «Je voulais faire des voitures, eux voulaient faire des bénéfices. nous ne nous sommes pas entendus très longtemps». La collaboration prend fin. Cette expérience de l'industrie, malgré la déception, influencera beaucoup ces œuvres futures. Il décide alors de 'faire de l'art' et de reprendre un projet autrefois 'passe-temps' entamé avec un ami. Ce projet, c'est le dessin d'une ville imaginaire qui deviendra l'oeuvre'Glooscap'. Vallois. Sacarrière artistique démarre.
L'oeuvre de Glooscap, prototype d'une ville fantôme:
Glooscap, qui signifie littéralement: « œuvre-ville» est une représentation fictive d'une ville imaginé par Bubblex. Cette création a été réaliser entre 1995 et 1998, c'est l'une des premières oeuvres d'Alain Bubblex, qui lui permettra de se donner un nom dans le milieu artistique et de signer son style.
Glooscap est un paysage fictif mais non utopique. En effet, pour sa réalisation, l'artiste c'est basé sur la réalité. Il a ainsi créer son propre monde en empreintant et en modifiant à sa façon les images du monde réel.
Glooscap est d'abord une presqu’île canadienne, à la frontière des USA. C'est le port nord-américain le plus proche de l’Europe. Bublex en pense les plans, fournit des documents historiques, des archives, des photographies, depuis la fondation mythique de la ville jusqu’à ses développements les plus contemporains. L’art, ici, se nourrit de toutes les disciplines, histoire, architecture, urbanisme, géographie…
Bubblex à créer par là, la ville-rêve, la ville idéal comme il l'a pense, tous en gardant une part de réalité. Pour lui cette ville existe « autant que n’importe quelle ville dans laquelle je ne me suis pas rendu ».
Malgré son allure typiquement nord-Américaine, Glooscap fait aussi grandement penser au paysages de la côte-est, voilà pourquoi finalement, on situera cette ville-fantome, à Passamaquoddy Bay, au sud du Nouveau Brunswick. L'artiste nous dira, sous le thon de l'ironie « cette ville américaine sera canadienne ». Il perturbe ici toute les normes, en modelant à sa façon l'image d'une ville qui existe par ses fondements. Il s'est basé égalamment sur le mythe de « glooskap », divinité Indienne , qui aurait eu le pouvoir de créer des terre, dont celle de Glooscap . Bubblex nous démontre par là, que l'on peut facilement positionner le spectateur dans un doute. En se basant exclusivement dans le réel mais en créant à partir de cela du fictif, Bubblex nous bouleverse aisément.
Cette ville, non cartographié officiellement, dont on ne peut pas faire le voyage matérielle, peut paradoxalement se visiter cognitivement.
Une nouvelle îdée de l'urbanisme
Chez Bubblex, tous ses paysages font référence au voyage. La photographie est pour lui, un médium idéal pour représenter cette idée de déplacement.
Alain Bublex, Paysage P41 Mont Fuji Jonction, 2009. Epreuve aux encres pigmentaires sur papier, 20 x 26 cm © Alain Bublex, courtesy Galerie Georges-Philippe & Nathalie Vallois
Alain Bublex, Paysage 64 Mont Fuji Aéroport, 2009. Épreuve chromogène sous diasec, 142 x 180 cm © Alain Bublex, courtesy Galerie Georges-Philippe & Nathalie Vallois
Dans la série de photo-montage « monts Fuji et autres ponts » Alain Bublex fait du Mont Fuji un archétype du dépaysement, de la fuite vers le lointain dans un monde urbain et gris. Cette exposition d'expositions, qui inclut ses séries précédentes, il met aussi son travail en abîme, et présente une œuvre en train de se faire. Dans cette série, l'artitste a inclut le mont fuji dans des paysage urbains. Ils met en relations
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