Travail personnel sur l'image (photographie) BTS
Dissertation : Travail personnel sur l'image (photographie) BTS. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar beyonce214 • 7 Janvier 2018 • Dissertation • 1 212 Mots (5 Pages) • 1 684 Vues
« La presse a un pouvoir de l'image si puissant qu'elle peut faire passer un criminel pour une victime et montrer la victime comme une criminel.” Cette citation de Malcolm X illustre bien le pouvoir et la place centrale du visuel et de l’image dans nos sociétés. Aujourd’hui il est difficile de vivre normalement et de ne pas être confronté aux médias, aux images. Bien que l’image soit néfaste, elle peut se montrer être positive, utile lorsqu’elle est utilisée de façon appropriée.
Ainsi, cela nous amène à nous interroger sur le fait que l’abondance des images peut s’avérer être négatif ou positif pour nos sociétés.
Afin de mettre en lumière notre sujet, nous commencerons par voir l’impact négatif de l’abondance des images. Ensuite nous analyserons les effets positifs des images sur nos sociétés.
Dans cette première partie, nous analyserons que l’image peut être un instrument d’intrusion dans la vie privée. Après, nous verrons l’influence et la place du divertissement, et de l’Entertainment. Enfin nous analyserons la mise en scène de soi.
Premièrement, l’image est utilisée comme moyen d’intrusion dans la vie privée. Par exemple, un Londonien est en moyenne filmé 300 fois par jour : rues, centres commerciaux, entreprises, stades, écoles, transports... De plus, on compte près de 500 000 caméras à Londres. Même s’il est prouvé que seulement 3% des crimes sont résolus grâce aux caméras de surveillance, le nombre de ces caméras ne fait qu’augmenter d’années en années, faisant du Royaume Unis, le pays le plus filmé au monde. Bien qu’il s’agisse de sécurisé le pays n’est-ce pas là une atteinte à la vie privée ? Avec l’effet Big Brother peut-on toujours parler d’une société libre bien que nos faits et gestes sont surveillés ?
Deuxièmement, l’image est exploitée pour distraire les masses. En effet, le divertissement, et l’Entertainment sont étroitement liées à l’image. Ceci engendre un impact psychologique sur les individus. Les masses sont absorbées par les informations. Cela détourne de l’intelligence et de la réflexion. En effet, les images occupent l’attention de notre cerveau, elles le divertissent. Dès que nous nous retrouvons face à nous même, à rien faire, nous avons instinctivement des pensées négatives liées au fait de notre condition humaine. D’après le divertissement pascalien nous allons vouloir occuper notre attention pour éviter d’être dans cet état de pensée. Selon B. Pascal, le divertissement nous détourne de l’essentiel c’est-à-dire il nous éloigne de la réflexion, des pensés. Nous oublions que derrière le divertissement, il reste l’être humain, et donnons une place démesurée à celui-ci. Par exemple, à Taiwan un jeune est mort en jouant plus de 23 heures à League of Legend. En effet quand on se donne ces divertissements, on se créer une illusion, puis quand il arrive à terme on le remplace par un autre.
Troisièmement, l’image se rapproche de près à la mise en scène permanente de soi. Aujourd’hui, chaque seconde, 1076 selfies sont pris à travers le monde. Ce culte du selfie relevait d’un vrai narcissisme.
Le selfie est un autoportrait pris souvent avec un smartphone ou une perche à selfie, où l’on se cadre et déclenche sois même le moment. Les selfies sont très souvent publiés sur les réseaux sociaux pour obtenir l’approbation des autres. L’image qu’ils essayent de renvoyer de sois est parfois très éloignée de la réalité. Mais ils finissent par y croire. De plus, ils utilisent de nombreux filtres et maquillages pour cacher leur « défaut » cependant il y a une grande différence entre ce qu’ils font paraitre et ce qu’ils sont. Ils vivent pour des « Likes », « des partages », « retweets » qui flattent leurs égos. Mais à long terme cela créer un mal être chez certaines personnes. Certains, manquent tellement d’estime, de confiance, de reconnaissance de la part des autres qu’ils vont se créer une identité numérique qui n’a plus rien à voir avec la réalité.
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