Souvenir De La Nuit
Mémoire : Souvenir De La Nuit. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 21 Novembre 2013 • 315 Mots (2 Pages) • 961 Vues
Souvenir de la nuit du 4 (1852), V. Hugo
Intro: Lorsqu’il écrit son recueil satyrique et romantique de 6000 vers « Les Châtiments », V. Hugo est exilé sur l’île de Jersey à cause de Napoléon. Ce recueil ridiculise celui qu’il appelle Napoléon « le petit ». Dans Souvenir de la nuit du 4, Hugo rend hommage à un enfant du nom de Boursier tué inutilement par les soldats de Napoléon dans les rues de Paris. Dans ce poème , V. Hugo met en place des stratégies persuasives basées sur l’énonciation, la théâtralisation et les registres pour révolter le lecteur et blâmer Napoléon.
Axe 1: Deux situations d’énonciation
1) récit
Narrateur personnage
- utilisation du « on »
Effet d’identification
2) discours
- séparation entre les deux par un blanc typographique
- Double destination : narrateur s’adresse à la grand-mère (« mère ») mais aussi à un lecteur potentiel
- Ironie et humour noir car Hugo utilise le slogan de Napoléon alors qu’il a tué enfant
Axe 2: La théâtralisation du poème
1) Installation du décor :
- indices spatiaux et de mobilier
- différenciation entre l’espace scénique (foyer) et dramaturgique (rue, fenêtre). Ces deux espaces sont antithétiques :
==> Création d’une mise en scène pour toucher plus vivement le destinataire.
2) La gestuelle :
- Gestes, comportements & postures pathétiques accentuant la douleur des personnages :
- Posture de la grand-mère : posture de la vierge qui tient le christ dans ses bras. Sacralisation de la scène
- hommes qui tremblent et pleurent --> Côté insoutenable du deuil = émouvoir le lecteur
Axe 3: L’expression du tragique et du pathétique
- nuit « lugubre » = terme extrêmement négatif
- type de phrases propres au registre tragique & pathétique : exclamatives et interrogatives.
- interrogatives = incompréhension face à la mort et la fatalité.
- reprise du mot « tuer » qui est mis en valeur par diérèse
- « avez-vous vu la mûre saigner dans les haies » métaphore = tête
...