La pub et l'écologie
Analyse sectorielle : La pub et l'écologie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar maelleallano • 6 Mai 2019 • Analyse sectorielle • 826 Mots (4 Pages) • 534 Vues
Quel est le rôle de la publicité face à l’enjeux écologique?
Depuis les années 2000 la demande augmente et par conséquent l’offre s’étoffe. On observe alors l’apparition de nouvelles méthodes de productions massive plus négligente sur la qualité des produits. Les conditions de de productions se dégradent et les méthodes de production s’adaptent à la demande ayant alors des conséquences terribles pour l’environnement.
Aujourd’hui la publicité cherche à nous vendre des produits dont on a envie et non plus besoin. Le but est de créer le désir chez le consommateur, il veut des choses qu’il n’aurait pas désirées sinon. Il suit la tendance et a envie de faire partie de la norme. Pour bien « normaliser », la publicité cultive chez le consommateur à la fois l’illusion de la différence et la peur de la singularité.
La conséquence de ce schéma est la surconsommation, entraînant la surproduction et donc, par conséquent, l’augmentation massive des déchets. La production de ces produits sous-entend également l’utilisation de ressources naturelles, telles que l’eau ou le pétrole.
La totalité de la pollution humaine est engendrée de la satisfaction des besoins de consommation.
Au XXIeme siècle plus que jamais, la publicité est présente partout: sur les réseaux sociaux, à la télé, sur les plateformes de streaming, partout sur internet… Elle s’adapte au consommateur, suit ses désirs et ses habitudes. On le sait, la publicité est versatile, séductrice. Et au XXIeme siècle plus que jamais, l’état écologique est au coeur de tous les débats. Pour continuer à plaire, la publicité s’est emparée du sujet. Elle joue de la bonne conscience de la population, désireuse de bien faire, usant et abusant de l’argument “vert”.
Certaines techniques de communication publicitaire sont plus polluantes que d’autres: la distribution d’échantillons, par exemple, engendre le suremballage. Plus d’emballages, plus de plastiques dans nos océans, moins de tortues.
Néanmoins, la publicité peut avoir un impact positif sur l’environnement à partir du moment où elle est responsable. Une grande partie de la prise de conscience environnementale du grand public est due à la publicité, et elle continuera à avoir un rôle prépondérant dans la bataille contre l’ignorance et l’indifférence.
D’ailleurs, plus le temps passe moins le consommateur se laisse avoir au jeu du greenwashing. Les sondages font foi, comme en 2010: un sondage mené par le cabinet Ethicity et TNS Media Intelligence et intitulé « Les Français et la communication durable » nous apprend que 53 % des personnes interrogées pensent qu’il y a « trop de messages publicitaires sur la consommation durable » et 43 % « ne supportent plus les messages des marques sur l’environnement ». Et si la méfiance anti-pub gagne du terrain en France (33 % de publiphiles et 42 % de publiphobes selon un sondage TNS Sofres de février 2010) le greenwashing y est, semble-t-il, pour beaucoup.
Le greenwashing, c’est cette fâcheuse tendance qu’on les publicitaires à surfer sur la vague de la prise de conscience environnementale pour vendre leurs produits. Selon la définition, le greenwashing “consiste pour une entreprise à orienter ses actions marketing et sa communication vers un positionnement écologique. C’est le fait souvent, de grandes multinationales qui de par leurs activités polluent excessivement la nature et l’environnement. Alors pour redorer leur image de marque, ces entreprises dépensent dans la communication pour « blanchir » leur image, c’est pourquoi on parle de greenwashing.”
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