L'impressionisme Au XXème Siècle
Thèse : L'impressionisme Au XXème Siècle. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar anthony123456 • 9 Juin 2013 • Thèse • 1 104 Mots (5 Pages) • 705 Vues
L'impressionnisme est un mouvement pictural français né de l'association de quelques artistes de la seconde moitié du xixe siècle. Fortement critiqué à ses débuts, ce mouvement se manifesta notamment de 1874 à 1886 par des expositions publiques à Paris, et marqua la rupture de l'art moderne avec l'académisme. L'impressionnisme est notamment caractérisé par une tendance à noter les impressions fugitives, la mobilité des phénomènes climatiques, plutôt que l'aspect stable et conceptuel des choses, et à les reporter directement sur la toile. L'impressionnisme eut une grande influence sur l'art de cette époque, la peinture bien sûr, mais aussi la littérature et la musique.
Jusqu'au début du xixe siècle, l'art pictural officiel en France est dominé par l'Académie royale de peinture et de sculpture, qui fixe, depuis sa création sous le règne de Louis XIV, les règles du bon goût, aussi bien pour les thèmes des tableaux que pour les techniques employées. L’Académie privilégie l’enseignement du dessin, plus simple à définir dans un corps de doctrine bien structuré pour lequel la copie des modèles de la sculpture antique constitue un idéal de beauté. La couleur, considérée depuis Aristote comme un accident de la lumière, se prêtait beaucoup moins bien à une pédagogie structurée. Aussi n’était-elle pas, à l’époque, enseignée au sein de l’Académie elle-même, mais dans des ateliers extérieurs à celle-ci.
Paysage de Guillaumin
Cependant le xviiie siècle avait déjà marqué une évolution significative. La couleur était déjà à la mode, même à l'Académie, François Boucher, pourtant l'un de ses membres en est un exemple. Dans les œuvres d'Antoine Watteau également académicien, des critiques avertis voient des signes avant-coureurs de l'impressionnisme. Même si le début du xixe siècle vit le retour du néo-classicisme, un vent de liberté avait soufflé sur la peinture dans le choix de thèmes ou dans la manière de traiter le dessin avec par exemple Johann Heinrich Füssli ou George Romney. Au début du xixe siècle, William Blake ou Francisco de Goya et même Eugène Delacroix avaient déjà posé les bases d'une nouvelle façon de peindre.
Avec l'invention du tube de peinture souple par l'industrie à partir de la moitié du xixe siècle, de jeunes peintres parisiens sortent des ateliers. Influencés notamment par le réalisme des œuvres de Gustave Courbet, ces artistes privilégient les couleurs vives, les jeux de lumière et sont plus intéressés par les paysages ou les scènes de la vie de tous les jours que par les grandes batailles du passé ou les scènes de la Bible. Soudés par les critiques parfois très violentes subies par leurs œuvres, ainsi que par les refus successifs du Salon de Paris, institution majeure de la peinture de l'époque, ces jeunes artistes commencent à se regrouper pour peindre et discuter. Parmi ces pionniers, on compte notamment Claude Monet, Pierre Auguste Renoir, Alfred Sisley et Frédéric Bazille, bientôt rejoints par Camille Pissarro, Paul Cézanne et Armand Guillaumin.
En 1863, l'empereur Napoléon III décrète la tenue d'un Salon des Refusés regroupant les œuvres n'ayant pu être présentées au salon de Paris. C'est là qu'est présenté le Déjeuner sur l'herbe de Manet, qui fait scandale, car il représente une femme nue dans un contexte contemporain (les nus féminins mythologiques ou allégoriques sont légion dans la peinture de l'époque)
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