L'École d'Athènes

« L'École d'Athènes » est une fresque du peintre italien Raphaël, présente dans « la chambre de la

signature », dans les appartements du pape Jules II au Vatican. Cette fresque a une taille

impressionnante : 7 m sur 5.

Cette fresque, terminée en 1512 est tout à fait significative de l’esprit de la RENAISSANCE, période

majeure de l’histoire de l’Occident (14, 15 et 16e

) qui marque la fin du Moyen-âge et de son

obscurantisme (superstition, refus des sciences, interdits en tous genres).

Bien entendu la rupture avec le Moyen-âge n’est pas totale, la RENAISSANCE reste une période qui

glorifie également la foi, mais aussi la Raison, c’est-à-dire qu’il s’agît aussi de développer et de libérer

les sciences, les mathématiques, la médecine, les arts, notamment avec l’invention de la

perspective, qui permet enfin aux peintres de représenter ce qu’ils voient de manière « réaliste ».

Dans cette fresque c’est donc toute l’intelligence qui est mise à l’honneur, et plus spécialement un

domaine : la philosophie. C’est pourquoi on peut y voir tant de personnages célèbres qui viennent de

l’Antiquité, tels que Platon ou Aristote. Cette fresque représente ainsi une sorte de compilation de

penseurs et d’artistes qui sont des modèles, des exemples à suivre pour les hommes de l’époque de

la RENAISSANCE. Car le modèle de la Renaissance est l’ordre, l’harmonie, la Raison que représentait

à leurs yeux l’Antiquité, essentiellement grecque.

Aussi cette fresque témoigne de l’apparition d’un nouveau genre, « l’autoportrait ».

En effet, même s’il n’est pas le personnage le plus immédiatement visible, le peintre s’est

représenté lui-même parmi ces grands hommes qu’il admire. Ce nouveau genre, cette audace, est

également typique de l’esprit de la Renaissance, car son esprit de « libération générale»

encourage aussi à mettre en valeur « l’individu ». Cette œuvre en tous points témoigne de son

temps ; un temps de progrès, de beauté et d’esprit universaliste.

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