Étude de l'Autoportrait d'Albrecht Dürer
Rapports de Stage : Étude de l'Autoportrait d'Albrecht Dürer. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar cpal • 20 Mai 2013 • 703 Mots (3 Pages) • 2 193 Vues
L'Autoportrait en manteau de fourrure d'Albrecht Dürer fait en 1500à Munich (67x49 cm)
Albrecht Dürer est né le 21 mai 1471 est mort en 1528. C'est un peintre, graveur et mathématicien allemand. Il était destiné à devenir orfèvre, mais son père, en découvrant ses talents lui a autorisé à devenir peintre. Durant sa jeunesse il fait de nombreux voyages. Il a été membre du grand conseil de Nuremberg.
Dürer est l'un des grands créateurs du genre de l'autoportrait, comme représentation distincte soir. Il se dessine pour la première fois l'âge de 13 ans en 1484. La particularité de ses tableaux et qu'il se peint le plus souvent de face: Un angle de vue que peu de peintres ont utilisé pour se représenter. Il est aussi le premier peintre à se représenter nu.
C'est le quatrième autoportrait que fait Dürer (13, 22 et 27) lorsqu'il a 29 ans. On pourrait penser que ce tableau a été influencé par la renaissance italienne. Mais la réelle résolution inflexibles et la ferveur angoissée ne se retrouvent pas en Italie. La Symétrie est aussi bousculée : un axe décalé sur la Gauche qui met en valeur les inscriptions latines où est écrit "Moi, Albrecht Dürer de Nuremberg, j’ai peint mon propre portrait dans des couleurs impérissables à la vingt-huitième année de ma vie." Cette peinture participe à la piétée médiévale plus qu'à l'harmonie de la renaissance italienne.
Le portrait est conçu comme une icône, elle s'apparente au divin. Le fait que Dürer regarde droit devant lui rappelle la représentation de Jésus dans l'art médiéval. Les cheveux longs partagés par une raie au milieu accentuent la ressemblance avec le Christ. L'artiste a un peu atténuée cet Effet en ajoutant une mèche sur le front et en soulignant la chevelure de par sa luxuriance. Les vêtements : le col du manteau doublé de fourrure laisse voir une chemise, dont la blancheur immaculée fait paraître gris le satin qui garnit les plis de ses manches. La main est un élément important qui renforce par contraste la frontalité de la composition. De plus, la main levée à la poitrine presque dans une attitude de bénédiction renforce la comparaison christique. Il ne s'agit pas d'un geste arrogant ou blasphématoire. C'est une déclaration de foi : le Christ était le fils de Dieu et Dieu a créé l'homme. Pour Dürer, ce tableau est un signe de reconnaissance pour les compétences artistiques que Dieu lui a donné. On peut aussi voir que Dürer à idéalisé son apparence, comme le montre le dessin initiale ou son nez était à l'origine de forme irrégulière. Ses cheveux sont bruns alors que dans les autres autoportraits on constate qu'ils étaient blonds. On retrouve une place très géométrique dans ce portait, rien n'est laissé au hasard. Cette géométrie dispose les composants du portrait. Le visage forme un rectangle allongé, qui se resserre vers le bas, un rectangle d’or puisque Dürer a préféré se donner des yeux jaunes, des yeux de chat, pour suggérer qu’il était de la matière la plus précieuse qui soit : or ou lumière. Deux triangles de cheveux encadrent symétriquement ce visage, selon un parti-pris presque cosmologique de s’attribuer des cheveux de jour, bien éclairés, à droite, et, à gauche, des cheveux enfoncés
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