Utilisation et pratique des arts dans la Chine classique.

I. Les différentes formes artistiques: des symboles de la culture chinoise

                A. La peinture ou l'excellence recherchée

Dans la culture occidentale, la peinture est une expression visuelle, une représentation qui cherche à faire ressentir quelque chose au spectateur. Dans la culture chinoise classique, c'est une expression d'un mode de pensée qui met en avant l'harmonie de l'Homme dans l'univers et l'univers en lui- même.

1. L'histoire

                a. La période Antique

La peinture en Chine apparaît dès le Néolithique sur des parois rocheuses, sur des poteries. Il y a des  représentations de poissons, des compostions florales, des compositions géométriques, des grandes figures zoomorphes, sur les poteries notamment.

La peinture sur poterie se perpétue dans l'époque antique notamment sous l'Empire, où sont représentés des figures animales ou humaines. Ces poteries ont été retrouvés archéologiquemet le plus souvent dans des tombes. Dans ces tombes il y avait aussi des figurines qui étaient peintes – les mingqi – qui datent de la dynastie des Han.

Autre que les poteries, les objets laqués étaient aussi souvent couvert de motifs peints, ces motifs avaient un caractère géométrique avec un tracé très précis. La prouesse technique est très surprenante car toutes époques confondu, le geste devait être précis et réalisé en une seule fois, la réctification n'état pas possible. Il y a aussi la peinture sur soie, bohuà, la plus ancienne  découverte date du IIIè siècle av J-C, dans la province de Hunan. On y apperçoit de simples traits d'encre, ce qui atteste une dextérité sans pareille de subtilité. C'est un gentilhomme, vu de profil dans le vent qui chevauche un dragon et qui porte sur sa queue une gru. La gru est l'oiseau de la bonne augure en Chine.

Tout au long de son histoire la peinture chinoise classique a été d'une grande importance que ce soit dans les ornements décoratifs ou pour les ensembles funéraires. Son histoire est riche et ancienne mais ces techiques sont entrés dans la postérité.

Si bien que aujourd'hui les oeuvres d'art picturale chinoises sont vendu à des millions de dollars.

                b. L'art de la peinture sous l'Empire

Sous la dynastie des Jin, de 265 à 420, la peinture est un art réservé aux lettrés et aux membres de l'aristocratie, en soit, ils étaient les seuls personnes qui avaient vraiment le temps de pratiquer cet art et réussir à manier avec autant de dextérité le pinceau. Le piceau dont ils avaient l'art et la manière grâce à la pratique de la calligraphie. Mais nous verrons que ces deux arts sont étroitements liés.

Sous la dynastie des Tang, de 618 à 907, s'épanouie l'art de la peinture figurative. Ce courant artisitique est surtout utilisé pour représenter la cour impériale dans toute sa splendeur. Sous cette dynastie apparait aussi une technique qui utilise uniquement de l'encre noir étalée avec des coups de pinceaux libres. C'est aussi à cette époque que s'épanouie la peinture de paysages, de scènes monochromatiques qui vise à représeter la nature et son rythme.

Pendant la dynastique Song, de 960 à 1279, cet art devient une représentation visuelle des concepts Taoistes et Bouddhistes. C'est aussi sous cette dynastie qu'apparaît des amateurs de peitures qui connaissent l'art de la calligraphie et qui tente de s'adonner à celui de la peinture.

Durant la période de la dynastie Yuan, de 1279 à 1368, l'art de la calligraphie et de la peinture se mélagent à celui de la peinture via des poèmes calligraphiés. C'est sous la période Ming de 1368 à 1644 que se développe l'art minimaliste chinois, c'est un art pictural qui représente des choses de la nature dans leur plus simple appareil.

Avec la dyastie Qing nous pouvons observer une ère de révolte artistique, où les artisites préconisent des coup de pinceaux qui doivent être plus libre. De plus, de nombreux artistes reviennent après avoir été étudier en Occident et décident de rejeter les techniques ancestrales.

La peinture sous l'Empire est un métier à part entière, il y a des professionnels, des artisans, des moines peintres et des membres de l'aristocratie. Les peintres produisent des peintures pour les besoins de l'Empire, pour des cadeaux, ou pour les rites.

Il y avait aussi dès le Xè siècle, des peintres lettrés qui devient la figure essentielle du monde de l'art. Au déut de la dynastie Tang nous pouvons voir apparaitre “l'Académie” qui est un regroupement de peintres professionnels, qu'ils soient lettrés, moines ou juste profesionnels, ils sont regroupés ainsi en tant que artistes de la cour. Cette Académie a été perpétué jusqu'en 1912.

A la fin de la dynastie Qing en 1912, les jeunes Chinois commencent à partir en Europe pour étudier, perfectionner et diversifier leur styles. Revenus en Chine ils permettent un renouveau de la peinture chinoise.

1. Les techniques et les supports

                a. Les différents supports

• Sur céramique:

La céramique permet d'absorber la couleur de manière instantannée et exige alors une grande maîtrise du geste qui une fois fait ne peut être modifiée. Elle permet donc l'imprégniation pure du geste du peintre, de la rapidité et de la précision de son geste.

• Murale:

Dès la première dynastie Han la peiture murale était utilisée et couvrait des murs de palais, palais qui ont aujourd'hui malheureusement disparus. Les murs des tombes sont aussi souvent recouverts de fresques, de peintures. L'archéologie nous a montré qu'ils sont en partie conservés commes ils étaient à l'abris de la lumière.

• Sur soie et papier:

La peinture pouvait aussi s'appliquer sur des banières, des rouleaux, ou encore des éventails en soie (taffetas). Ensuite sont apparut les feuilles de papier. La peiture sur soie nécessite une encre non diluée pour mieux imprégnier le matériaux, alors que le papier chinois est très absorbant au contraire. Pour les oeuvres très précieuses le papier est aspergé d'alun qui permet de le rendre moins absorbant.

• Les rouleaux muraux:

Ces peintures sur rouleaux sont souvent très longues. Elles sont faites sur des rouleaux portatifs qui permettent de les dérouler par étapes. Ces rouleaux sont ensuites suspendus à des murs, l'avantages c'est qu'il est possibles de les enlever les remettre à la guise.

Enfin, le pinceau chinois est d'une importance capitale dans la peinture chinoise, c'est un outil qui est très raffiné et plus complexe que dans les sociétés occidentales. Une couronne de poils cours et doux agit comme réservoir. Avec un seul piceau le peintre peu tracer des lignes fines ou des lignes épaisses. Ces mêmes pinceaux sont autant utilisés pour la peinture que pour la calligraphie.

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