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Quelques définitions pour la dissertation

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Par   •  31 Mai 2013  •  609 Mots (3 Pages)  •  868 Vues

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•croire : Le verbe vient du latin credere, qui signifie "tenir pour vrai", "faire confiance". La croyance implique donc l'idée d'une absence de connaissance, car il s'agit toujours de "se fier" au témoignage d'autrui.

•bonheur : Etat de satisfaction parfaite, de contentement du corps, du coeur et de l'esprit.

•dans quelle mesure : Jusqu'à quel degré, jusqu'à quel point.

•liberté : Ce mot, en philosophie a trois sens : 1° Libre arbitre. Pouvoir mystérieux de choisir entre les motifs qui me sollicitent sans être déterminé par aucun d'eux. 2° Liberté de spontanéité. S'oppose non plus au déterminisme mais à la contrainte : état de celui qui agit sans être contraint par une force extérieure. 3° Liberté du sage. État de celui qui est délivré des passions et agit à la lumière de la raison.

•autrui : Un autre homme, une autre personne. En philosophie, "autrui" est ce qui est différent de moi et que l'appréhende par ma subjectivité. L'homme est ce que j'ai en commun avec les autres, tandis qu' "autrui" est ce qui me différencie des autres, ce que je ne peux connaître totalement, à cause de ma subjectivité.

•soumission : Disposition à accepter la dépendance.

•règle : Proposition indiquant la manière de se conduite (prescription morale) ou la démarche à suivre pour obtenir un certain résultat (règles de l'art).

Introduction. La liberté apparaît, le plus souvent, comme le droit de faire ce qui plaît, de suivre son caprice, d'agir à sa fantaisie, sans subir aucun joug. Vue ainsi, elle semble le bien le plus désirable. Au contraire, le devoir apparaît comme une contrainte, une obligation, une corvée, une punition. Il prend l'apparence concrète du licol, de la laisse, de la chaîne, de la prison, des collèges, « ces geôles de jeunesse captive » au dire de Montaigne; il éveille les images abstraites de discipline militaire, de règlement, de procès-verbal, d'amende, de peine afflictive. Ainsi, à première vue, la liberté ouvre les champs de la joie; le devoir nous enferme dans la fatigue, l'ennui, la douleur. Mais le problème n'est peut-être pas aussi simple et André Gide, Saint-Exupéry, Jean-Paul Sartre nous invitent à le poser d'une manière plus complexe.

Le bonheur est dans la liberté. Disposer de ses muscles, de ses glandes, de ses possibilités émotives ou intellectuelles, agir à son gré, aller où bon vous semble : la jeunesse rêve de cette possibilité en subissant la loi familiale, la loi scolaire, la loi professionnelle, la loi morale qui se dressent devant ses désirs; l'âge mûr lui-même croit encore au paradis des vacances, des voyages, de l'aventure, il croit à la paradisiaque liberté offerte par les îles d'or sises en Océanie ou ailleurs. Aller de plaisir en plaisir, s'offrir à toutes les expériences : telle est d'ailleurs la leçon que Gide donna aux jeunes lecteurs de ses Nourritures terrestres, après l'avoir péniblement conçue pour lui-même en s'accordant le droit de se révolter contre une atroce

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