Peinture Française Du 19eme
Recherche de Documents : Peinture Française Du 19eme. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar wanwan • 18 Mai 2014 • 627 Mots (3 Pages) • 1 174 Vues
La peinture française du xixe siècle est l'ensemble de la production picturale par les artistes français entre 1801 et 1900. Elle est représentée par des changements esthétiques et l'apparition de plusieurs courants dont se distinguent principalement la peinture romantique vers les premières décennies du siècle, et l'impressionnisme après la seconde moitié. En France la peinture connait des mutations tant sur le plan artistique qu'institutionnel avec la confrontation entre un art officiel défendu par le pouvoir, et l'émergence d'un art moderne qui se développe par l'intermédiaire des premiers marchands d'art et des mécènes privés. La peinture française est dominée durant les quinze premières années du siècle, par la peinture néoclassique principalement représentée par son chef d'école Jacques-Louis David peintre officiel du premier Empire. Le régime napoléonien qui fait de l'art l'instrument de sa propagande politique, impose aux artistes, par l'intermédiaire de son administrateur des arts Vivant Denon, de célébrer Napoléon Ier à travers des peintures qui glorifient les batailles et ses faits et gestes1. Ces œuvres sont présentées au Salon de peinture et de sculpture évènement annuel qui expose les tableaux des artistes en vue du régime, comme Antoine-Jean Gros peintre attitré des batailles, ou du portraitiste de cour François Gérard. La fin du régime voit le déclin de l'esthétique davidienne et de ses principaux représentants2, peu à peu les peintres abandonnent les sujets antiques et se tournent vers des thèmes d'inspiration médiévale, qui caractérisent un nouveau style pictural : la peinture troubadour. À la Restauration, plusieurs artistes se rallient au régime des bourbons et servent le roi Louis XVIII, dont Gros, Gérard, Girodet, anciens élèves de David, tandis que celui-ci est exilé à Bruxelles pour avoir voté la mort de Louis XVI et servi Napoléon.
Peu d'artistes se font une place en dehors de ce néoclassicisme. Se démarque Pierre-Paul Prud'hon dont l'évolution artistique est indépendante de l'école de David3, et qui annonce par ses thèmes et l'atmosphère de ses toiles, le Romantisme4. Le Romantisme qui connaît sa première manifestation publique par l'exposition au Salon de 1812 de l'Officier de chasseurs à cheval de la garde impériale chargeant de Théodore Géricault. Dès les débuts du xixe siècle, on constate les premières manifestation d'un préromantisme pictural à travers les œuvres de Girodet (les Funérailles d'Atala), ou de Gros (Bonaparte au pont d'Arcole). L'esthétique romantique se démarque dans le paysage artistique français, avec l'exposition de deux tableaux, le Radeau de la Méduse de Géricault en 1819 qui frappe l'opinion, étant vu comme une charge contre le régime royal, et La Barque de Dante d'Eugène Delacroix exposé au salon de 1824, et qui se voit confronté à la dernière toile de David Mars désarmé par Vénus. Delacroix à la mort de Géricault devient le chef de file des peintres romantiques, avec des toiles d'inspirations politiques et engagées telles les Scène des massacres de Scio, ou la Liberté guidant le peuple, et des thèmes exaltant la mort ou la passion tels la Mort de Sardanapale. Avec ses Femmes d'Alger, Delacroix introduit aussi un genre
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