Les hasards heureux de l'escarpolette, Jean-Honoré Fragonard
Fiche : Les hasards heureux de l'escarpolette, Jean-Honoré Fragonard. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar AngeleC • 25 Avril 2021 • Fiche • 397 Mots (2 Pages) • 619 Vues
Le hasard heureux de l’escarpolette 1767
I Le Peintre
Jean-Honoré Fragonard ( 1732-1806) surnommé « le peintre du libertinage » ou encore « le peintre du bonheur »
Il commence la peinture érotique en 1760, et il disparais quand l’empire de Napoléon s’impose.
II Le libertinage
C’est une pratique qui se développe au XVIIIe dans les cercles aristocratiques
Il prend racine chez les philosophes Sade et Laclos [pic 1][pic 2]
III D’où vient-il ? Pourquoi a-t-il été demandé ?
Il a été demandé par le Baron d’Argental qui voulait voir sa maîtresse sur une escarpolette ( une balançoire)
A la base, il voulait que la balançoire soit actionnée par un membre du clergé, mais craignant de s’attirer les foudres de l’Église il le fit remplacer par un mari cocu.
IV Description et interprétation globale
Le tableau est construit en 3 parties majoritaires
1→ La femme sur la balançoire au milieu
Tous les regards convergent vers elle. Elle est parfaitement illuminée et entourée de verdure, le peintre a utilisé cette dernière pour créer un lieu protecteur et discret où les deux amants peuvent se retrouver, à l’abri des regards exceptés ceux des trois anges qui représente Cupidon. Ils sont complices de la situation et ne veulent pas la révéler, on voit un des anges en haut à droite faisant signe aux deux autres en bas à gauche de se taire.
Elle a un petit jeu de jambe qui permet à son amant d’avoir une vue sur les dessous de sa robe
2→ L’amant, le baron qui est en bas à droite
Il regarde l’objet de son désir, qui n’est en réalité pas la femme en elle même mais plutôt l’acte sexuel. Il ne regarde pas son amante mais en dessous de sa robe, chose qu’elle lui donne la possibilité de faire avec son jeu de jambe
3→ Le mari, en bas a droite
Il est de dos à sa femme, il ne peut donc pas profiter des dessous de sa femme, il ne peu également pas voir la manière pleine de désir avec la quelle le baron la regarde.
Il tire les ficelles de la balançoire, on peut donc supposer qu’il se doute très clairement de la tromperie de sa femme, et qu’il l’a tolère.
Cet homme représente les anciens mœurs, lorsque l’amour était la richesse la plus pure. Le libertinage met en avant la frivolité, le désir, la sexualité, notions que les libertins dissocient de l’amour.
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