Les 4 intrigues secondaires : places et rôles
Commentaire d'oeuvre : Les 4 intrigues secondaires : places et rôles. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Tiffany0312 • 10 Février 2020 • Commentaire d'oeuvre • 1 078 Mots (5 Pages) • 3 555 Vues
Les 4 intrigues secondaires : places et rôles
La princesse de Clèves, Mme De Lafayette
Mode dans l’histoire -> mettre des histoires dans l’histoire
I. Histoire de Mme de Valentinois
•Diane de Poitiers, maîtresse de Henri II
•histoire que Mme de Chartres raconte à sa fille ( princesse de Cleves )
•Diane de Poitiers exerce un pouvoir quasi absolu sur l’esprit du roi bien qu’elle soit nettement plus âgée que lui
-> le fait que mme de Chartres raconte ça à sa fille ->prise de conscience des redoutables conséquences que peut avoir la passion amoureuse surtout dans un milieu comme la cour où « l’amour est toujours mêlé aux affaires et les affaires à l’amour »
II.L’histoire de Sancerre, Estouville et Mme de Tournon
•prince de Clèves raconte à la princesse
•déplore cette histoire
•elle comprend à quel point son mari apprécie la sincérité
->ca la poussera par la suite à avouer à son mari qu’elle aime un autre homme
III.Histoire d’Anne de Boulen
•reine dauphine raconte à la princesse
•lui permet d’être renseignée sur la cours d’Angleterre qui pourrait redevenir le cadre de l’existence du Duc de Nemours si celui ci épousait comme prévu la fille d’Anne Boulen , Elisabeth 1re qui vient de monter sur le trône quand l’histoire débute
IV.L’histoire des multiples liaisons sentimentales du vidâmes de Chartres
•le vidâme raconte au duc de Nemours
•permett à ce dernier et à la princesse de se voir et de se parler avec l’excuse de tirer d’embarras l’imprudent vidame, qui est un ami intime du duc et un proche parent de la princesse.
V.Rôles
•Toutes ces histoires secondaires, ainsi que l’histoire principale, sont en outre des histoires d’amour, ce qui accentue ultérieurement les affinités entre le récit central et les épisodes. Certes, comme l’a opportunément souligné J. Mesnard, dans l’histoire de Diane de Poitiers, dans celle d’Anne de Boulen et, en partie, dans celle du vidame de Chartres, l’amour est étroitement associé à l’ambition et à l’intérêt, et dans l’histoire de Madame de Tournon il est terni par l’infidélité et le mensonge, tandis que l’amour de la princesse pour le duc de Nemours, et du duc de Nemours pour la princesse, échappe à la corruption ambiante, dans la mesure où il est pleinement sincère et désintéressé. Le récit central et les épisodes déclinent en somme les possibles, les harmoniques, de l’amour, ce qui ne nuit nullement à la cohésion de l’ensemble, mais confère au contraire au roman une profonde unité dans la diversité.
Cette cohésion entre l’histoire principale et les épisodes est également garantie par des raisons d’ordre structurel: tout d’abord ces épisodes sont assez courts (même si, comme nous le verrons, ils sont de longueur variable) et surtout ils n’ont pas de titre, contrairement à ce qui a lieu dans le roman héroïco-galant de l’âge baroque (de L’Astrée d’Honoré d’Urfé [1607] à Faramond ou l’histoire de France [1661] de Gautier de Costes de La Calprenède) où les épisodes, généralement d’une grande longueur, sont toujours pourvus d’un titre, ce qui
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