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Le vol de la peinture de la Mona Lisa en 1911

Commentaire d'arrêt : Le vol de la peinture de la Mona Lisa en 1911. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  20 Février 2014  •  Commentaire d'arrêt  •  775 Mots (4 Pages)  •  1 190 Vues

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Vol du tableau en 1911

Mona Lisa au Louvre, en 1911 avant son vol (Louis Béroud).

La foule vient contempler dans le Salon Carré les quatre pitons après le vol, le « trou » étant remplacé en décembre 1911 par le Portrait de Baldassare Castiglione13.

Le 22 août 1911, le peintre Louis Béroud se rend au Louvre pour y faire un croquis de sa prochaine toile Mona Lisa au Louvre, mais à la place de La Joconde se trouve un grand vide14. Béroud contacte les gardiens, qui indiquent que l'œuvre doit être à l'atelier photographique de la maison Braun15. Quelques heures plus tard, Béroud s'enquiert à nouveau auprès des surveillants et on lui apprend que Mona Lisa n'est pas chez les photographes16. Le tableau a bel et bien été volé le 21 août 191117. Le préfet Louis Lépine envoie sur place M. Hamard, chef de la Sûreté et soixante inspecteurs13. Le criminologue Alphonse Bertillon découvre une empreinte de pouce sur la vitre abandonnée, il décide de relever les empreintes digitales des 257 personnes travaillant au Louvre. L'analyse des dactylogrammes ne donne aucun résultat, ce qui entraîne la démission du directeur du Louvre Théophile Homolle. Le juge d'instruction Joseph Marie Drioux, que la presse surnomme ironiquement « le marri de la Joconde », emprisonne plusieurs jours le poète Guillaume Apollinaire, celui qui avait un jour crié qu'il fallait « brûler le Louvre », pour complicité de recel de malfaiteur (ayant quelques années auparavant employé comme secrétaire et factotum Géry Pieret, cet aventurier d'origine belge avait lui-même dérobé des statuettes et des masques phéniciens au Louvre : ayant contacté le 28 août le quotidien Paris-Journal, il lui fait parvenir une statuette volée au Louvre puis par bravade s'accuse d'avoir volé la peinture et réclame 150 000 francs-or18 pour sa restitution ; en fuite, la cour d'assises de la Seine le condamne par contumace en 1912 pour le vol des trois statuettes ibériques à dix ans de réclusion19) et soupçonne le peintre Pablo Picasso qui est longuement interrogé (il avait acheté à Géry Pieret ses masques et statuettes dont le primitivisme influencera les Demoiselles d’Avignon). Le vol est revendiqué par plusieurs mythomanes, dont l'écrivain italien Gabriele D'Annunzio qui avait composé en 1898 une tragédie intitulée La Joconde en la dédiant à « Eleonora Duse aux belles mains »20. La Société des amis du Louvre offre une récompense de vingt-cinq mille francs, par ailleurs un anonyme propose de doubler cette somme. La revue L'Illustration promet cinquante mille francs pour qui rapporterait le tableau dans les locaux du journal13. En 2013, en tenant compte de l'inflation, cette somme représenterait 10 millions d'euro.

Le voleur était l'Italien Vincenzo Peruggia, un vitrier qui avait participé aux travaux de mise sous verre des tableaux les plus importants du musée. Il conserve le tableau pendant deux ans dans sa chambre à Paris, il était caché dans le double fond d'une valise de bois blanc, sous son lit. De retour en Italie, il propose de le revendre le 10 décembre 1913 à un antiquaire florentin, Alfredo Geri, qui avait passé une petite annonce pour acheter des œuvres d'art et qui donne l'alerte. Geri

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