Le symbolisme cas
Fiche : Le symbolisme cas. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar 071good071 • 7 Avril 2016 • Fiche • 980 Mots (4 Pages) • 645 Vues
Le symbolisme
- Le contexte historique :
Le symbolisme est apparu en opposition aux courants précédents. Il introduit le sens du mystère, de la rêverie, des mythes mais aussi des symboles. Le positivisme apparaît vers la moitié du XIXe siècle et disparaît vers la deuxième guerre mondiale. C’est un ensemble de courants qui considère que seules l’analyse et la connaissance des faits vérifiés par l’expérience peuvent expliquer les phénomènes du monde.
Le scientisme est une vision du monde apparue au XIXème siècle. C’est une croyance qui consiste à croire que seule la Science résoudra toutes les questions qui ont un sens. Par contre, pour les symbolistes, le monde ne saurait se limiter à une apparence concrète réductible à la connaissance rationnelle, scientifique. Le retour aux sentiments a toute son importance.
- Définition du courant :
Le symbolisme consiste à percer les apparences matérielles des choses, mettre au jour l’idée qui se cache derrière les objets et dévoiler la véritable nature du monde.
- Les grandes caractéristiques :
- Les valeurs : le symbolisme met l’accent sur les états psychiques intermédiaires (le rêve, le fantastique …). Ce mouvement tente de stimuler l’imaginaire et la sensibilité des gens. Il permet de passer du monde réel au monde de l’idée.
- La poésie : à travers la poésie, l’auteur tente de saisir l’idéal. Tous les phénomènes concrets ne sauraient se manifester eux-mêmes. Ce sont des apparences destinées à représenter les idées primordiales. Il espère trouver la clé d’un univers spirituel. Le vers libre est une de leurs innovations. Baudelaire influence l’école symboliste pour rechercher l’idéal. Il a toujours recherché l’idéal inatteignable. L’idéal chez lui se définit par son évasion dans le monde du vin (les fleurs du mal), du rêve et du voyage.
Mallarmé accorde beaucoup d’importance à la fonction poétique du langage comme un médiateur entre réel et idéal. Mallarmé est exaspéré par le réel et dévoré par l’idéal. Il supplie ses compagnons de ne pas devenir des « poètes-ouvriers » : « O poètes, vous avez toujours été orgueilleux ; soyez plus, devenez dédaigneux. » Mallarmé veut ressaisir radicalement la figure et la tâche du poète en les rendant tout à la fois plus idéales, plus critiques, plus lucides, plus impersonnelles.
- La peinture : ce courant s’inspire du passé, du mythe ou de la religion. C’est surtout la femme qui est le modèle idéal, elle incarne la pureté, l’impénétrabilité, la beauté idéale, la vertu chrétienne, la sensualité et la sexualité.
- Les thèmes :
- Le désespoir du poète : certains poètes se sentent incompris. Ils évoquent un idéal inaccessible. La méditation et la rêverie sont les moyens utilisés pour atteindre un monde idéal et opposé à la réalité.
- La sexualité : la femme est un idéal fantasmé. La cruauté devient présente. On parle alors de fétichisme sexuel ou érotique. On rêve, on s’évade pour atteindre ses désirs.
- Le Mal : il fait référence à quatre types.
-le mal social (être déchu de quelque chose)
-le mal moral (goût pour le crime et le sadisme)
-le mal physique
-le mal métaphysique (âme angoissée car il ne croit pas en Dieu).
d) La réalité insaisissable :
Ce que les autres appellent le réel n’est pour eux qu’une apparence. Le scientisme ne fait pas l’hypothèse de vérités philosophiques, religieuses ou morales supérieures hors de ce qui peut être démontré et partagé, la science utilisée pouvant être mathématique, physique, biologique, ou autre.
...