Le mouvement dada
Dissertation : Le mouvement dada. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 6 Janvier 2013 • Dissertation • 414 Mots (2 Pages) • 860 Vues
mouvement dada, dirigé par Tzara, mais ne s’affirme vraiment qu’avec la parution du premier Manifeste du Surréalisme par André Breton en 1924. Pourtant, dès 1918, les trois fondateurs du surréalisme, Breton, Soupault et Aragon créent une revue littéraire qu’ils appellent par dérision Littérature.
Refus des conventions : la pire des conventions est celle du langage. Le principe premier du surréalisme est donc de remettre en cause cette convention et de créer de nouveaux rapports entre les mots. Il s’agit finalement de s’insurger contre le totalitarisme esthétique exercé par la beauté classique.
Les surréalistes pensent que l’écriture est une entreprise collective. Ils inventent des jeux de langage reposant sur le hasard, dont le cadavre exquis ou encore les dialogues fictifs.
Les figures du surréalisme
Breton, André (1896-1966) : Nadja ;
Aragon, Louis (1897-1982) : Les Cloches de Bâle, Le Crève-Cœur ;
Soupault, Philippe (1897-1990) ;
Éluard, Paul (1895-1952) : Capitale de la douleur.
Caractéristiques du surréalisme
Un appel au rêve : pour les surréalistes, la forme d’activité onirique est essentielle, le songe, selon eux, pourrait être la solution aux grandes questions de la vie.
Exploration de l’inconscient : relations profondes avec la psychanalyse. Breton définit une méthode d’écriture dans le premier Manifeste du Surréalisme qui repose sur les théories freudiennes : c’est l’écriture automatique.
Poétique du surréalisme :
L’humour, forme efficace de subversion, est l’un des principes premiers du surréalisme. C’est une façon de préférer le principe de plaisir au principe de réalité dans le contact avec des idées désagréables.
L’image verbale : recherche d’images qui échappent à la syntaxe, qui transgressent la logique rationnelle. Les images sont d’autant plus fortes qu’elles sont inattendues et que la liaison entre référent et référé est à la charge du lecteur qui participe à la création surréaliste.
Poésie : ils préconisent une poésie libérée des règles formelles, jouant sur des jeux de sonorités et des rencontres sémantiques inattendues.
Récit : les romans surréalistes accumulent les indices d’invraisemblance pour mieux rendre compte du vrai. La nécessité d’une intrigue disparaît, le récit abandonne alors ses atouts traditionnels pour se concentrer sur une écriture poétique en prose où fusent des images poétiques traditionnelles.
Lire la suite sur : http://www.etudes-litteraires.com/mouvements-litteraires.php#ixzz2DnQDIHBN
...