Le livre de Kells
Fiche : Le livre de Kells. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Cyrial • 24 Février 2019 • Fiche • 2 137 Mots (9 Pages) • 720 Vues
KELLS
INTRODUCTION
Le mot enluminure vient du latin illuminare, qui signifie illuminer, ou mettre en lumière. L’enluminure se retrouve au M-A sous forme de peinture, avec parfois des feuilles d’or sur parchemin. On l’utilise dans les manuscrits pour les décorer, les illustrer, ou les mettre en valeur. Pour cela, on a recours entre autres aux miniatures, aux initiales, lettrines, frontispices (une composition décorative placée en première page). Dans cet exposé, nous allons nous focaliser sur les enluminures d’un manuscrit irlandais bien connu, le livre de Kells.
Nous allons nous demander si le livre de Kells incarne un bouleversement dans la production insulaire du M-A. Pour répondre à cette question, nous proposerons d’abord une description détaillée de quelques enluminures extraites du livre, étudierons ensuite les techniques auxquelles ont eu recours les auteurs, et pour finir, comparerons les enluminures du livre à celles de ses contemporains européens.
Alors, le livre de Kells, c’est quoi ? C’est un manuscrit reprenant les 4 évangiles du Nouveau testament, dont on fait remonter l’origine à environ 800. Il mesure 33cm par 25 et comprend 680 pages en vélin. La couverture en or était incrustée de pierres précieuses, mais a été arrachée. On comprend que le but n’était pas d’en faire une utilisation quotidienne, mais plutôt de l’exposer sur un autel lors des grandes fêtes chrétiennes. Il est aujourd’hui conservé à la bibliothèque du Trinity College de Dublin, en Irlande depuis 1661. Avant d’y arriver, il a connu une histoire mouvementée.
L’enluminure insulaire comprend la production des monastères d’Irlande et de Grande-Bretagne entre le VIe et le IXe siècle. Le livre de Kells en est l’œuvre majeure. Le commanditaire est inconnu, mais on sait que c’est au monastère de Iona que la rédaction du livre a été entreprise. Au IXe siècle, les invasions vikings poussent les moines de Iona a partir se réfugier en Irlande, où ils fondent l’abbaye de Kells. Le but est de protéger le livre, qui est à ce moment inachevé. Le livre est dérobé à l’abbaye en 1007 (on a la date précise grâce aux annales d’Ulster – qui consignent l’histoire médiévale irlandaise). Quelques mois plus tard, le manuscrit est retrouvé dans un fossé, sans sa couverture. Il reste à Kells jusqu’à 1654, car le gouverneur de la ville décide d’envoyer le livre à Dublin : contexte de guerre civile sous le règne de Cromwell. En 1661, le futur évêque du comté de Meath (où se trouve Kells) en fait don au Trinity College. Et n’en a plus bougé.
PARTIE 1
Le livre de Kells est remarquable de par la précision des traits ainsi que leurs finesses. Sur certaines pages comme celle dont on va parler, il y a des détails quasiment invisibles à l’œil nu.
Le Chi rho :
-Cette page représente le symbole du Chrisme, symbole paléochrétien.
-Il est composé en deux parties distinctes, le Chi en gros. Il prend toute la page, et le P qui est plus petit sur la droite.
-Dessin extrêmement complexe et remplis de détails minuscules.
-Le Chi est composé de six parties composées de divers entrelacs. Chaque partie est séparée de petits carrés remplis de lignes.
-Le Chi est très fluide dans son style, chaque partie du X se termine par une volute elle-même composé de triscèles.
-La plus petite partie est composée d'un P ainsi qu'une croix.
-Elle est composée d'entrelacs et de motifs floraux.
-En son bas, se trouve un motif géométrique coupant la figure pour crée la croix.
-En sont bout se trouve une tête humaine couchée sur la barre du P.
-Le décor est dur à détailler, composé d'une nuée de détails, mais les décors sont sensiblement les mêmes.
-Il y a une accumulation d'entrelacs ainsi que de triscèles.
-Perdu dans le décor se trouve divers personnages et animaux.
-Au-dessus du X se trouve un personnage dont le buste est composé de volutes en triscèles.
-Sur le coter se trouve 3 personnages, un plus haut que les autres. Ils semblent avoirs des ailes.
-Sur le mêmes coter, se trouvent des insectes ( ? impossible à voir).
-En bas se trouve des animaux, un chat est des souris, sur leurs droite se trouve une loutre avalant un poisson.
-La page est composée de nombreuses couleurs, rouge, noir, jaune, bleu et pourpre avec des variations sur le ton des couleurs à certains endroits.
Les Évangélistes :
-Cette page est plus simple dans son décors puisque beaucoup moins remplis de détails.
-Elle est composée d'un tableau avec quatre ouvertures. Le tableau est découpé en diverses parties.
-Les parties du tableau sont composées de motifs d'entrelacs et de triscèles.
-Seul les parties en haut à gauche et en bas à droite sont vraiment différentes puisque ayant des représentations humaine dedans. On peut voir des personnages face à face.
-En bas les personnages semblent travailler ou du moins avoir une activité.
-Le cœur de l'image est la représentation des 4 vivants interpréter comme les évangélistes.
-Tous les quatre sont dans un style semblable. Leurs corps est découpés de nombreux détaille qui séparent les différentes parties de leurs corps. Les ailles de l'ange et du lion sont composées de nombreuse plumes ainsi que de sorte d'excroissance en pointe sur le coter interne.
-Les ailles des deux autres sont composées de longues lignes formant des tubes.
-Les nimbes sont assez simple pour les deux premiers, le troisième à une croix en son centre tandis que le dernier en à trois, une à chaque coin du nimbe.
-Cette page est principalement composée de rouge, bleu et jaune.
Le Tableau Généalogique, le liber generationis
-Cette page est composée de quatre colonnes surmontées d'un chapiteau.
-Les colonnes sont composées de trois parties, un pied, un corps et un chapiteau.
-Celles aux extrémités ont leurs pieds composés d'entrelacs. Leurs corps sont aussi fait d'entrelacs, sauf que certaine parties sont fait avec des serpents.
-Les parties centrales ont leurs pieds composés de volutes, leurs corps sont composés de sorte de vitraux.
...