Le Printemps De Botticelli, Analyse Et Description
Compte Rendu : Le Printemps De Botticelli, Analyse Et Description. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar anas.98 • 14 Décembre 2014 • 366 Mots (2 Pages) • 7 264 Vues
Le printemps (Primavera en Italien) de Botticelli est exécuté en tempera sur panneau de bois entre 1478 et 1482, lors de la renaissance italienne. Au premier plan, on retrouve des personnages à peau clair mis en valeur par un arrière-plan plus sombre. Ils sont au nombre de huit, sans compter cupidon qui se retrouve au dessus du personnage centrale, qui n’est d’autre que Vénus. Les femmes ont toutes des caractères physique similaires, des cheveux bouclés, le nez droit ainsi que des yeux de couleur amande. Il s’agit de figures allégoriques de la mythologie gréco-romaine, mais également de la religion chrétienne. En effet, on peut facilement confondre Vénus avec la Vierge. Le fond est composé d’orangers fleuris et le sol est parsemé de fleur. Les hommes sont minoritaires sur ce tableau, ils sont au nombre de deux, placés aux extrémités.
A gauche, on peut reconnaitre Mercure, ou Hermès chez les grecs grâce à son casque, à son fameux caducée, mais surtout grâce à ses sandales ailées qui font de lui le messager des dieux olympiens. Il est là pour protéger le printemps et chasser les nuages qui risqueraient d’assombrir le jardin et par la même occasion, de troubler le bonheur des trois grâces (représentant la beauté, la vertu et la fidélité) qui sont en train de danser. De l’autre coté du tableau, l’homme représenté a une légère teinte bleutée, il correspond à Zéphyr, le Dieu du vent. Il tient par les hanches la nymphe Chloris. Des fleurs sortent de sa bouche, symbole de sa virginité perdu. Ils sont tout les deux très importants dans l’allégorie du printemps car Zéphyr souffle le vent humide et chaud sur Chloris, qui fleurit, et devient Flore, l’allégorie de la ville de Florence, on la retrouve à gauche de Chloris. Ensuite, on ce qui concerne la figure centrale, on ne sait dire s’il s’agit de la Vierge Marie ou de Vénus. Cette subtile confusion fut voulue par l’artiste dans la mesure où il montre que la Renaissance s’affranchit du mode de représentation chrétien. Avec son ventre rond, Vénus semble prête à enfanter le monde. Et enfin, l’ange Cupidon, avec ses yeux bandés, représente quelque chose d’essentiel en amour : l’amour rend aveugle.
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