L’abondance de biens matériels est-elle réellement un bienfait ?

Synthèse français

Le XXIème Siècle est sans nul doute le siècle de l’avènement de l’objet. En effet, les objets sont partout, au point qu’on puisse considérer le matérialisme comme une forme de satisfaction totale et suprême.

Boris Vian dans sa chanson « la complainte du progrès » exprime l’idée que les objets priment sur les sentiments et que l’épanouissement se traduit par la consommation de masse. Dans l’ouvrage « Société de consommation, ses mythes, ses structures » Baudrillard accuse également cette tendance obsessionnelle de la société a toujours vouloir consommer plus, à accumuler les objets jusqu’à l’épuisement de ses ressources économique. Paul Arries et Bernadette dans leurs essais « Apprendre à faire le vide, pour en finir avec le « toujours plus » explique comment la société de consommation a mis en place ce besoin de consommer dans la société, et enfin Philippe Starck remet l’objet au centre d’une réflexion sur son utilité, lors de son entretien en ligne avec E. Fedeli pour paris-art.com.

Dans ce contexte, l’abondance des biens matériels sont-elles réellement des bienfaits ?

Il sera vu dans une première partie que les progrès techniques favorisent l’abondance des biens matériels, puis dans une seconde partie, il s’agira d’aborder les conséquences morales et social d’une civilisation de « trop-plein ».  

1. Les progrès techniques favorisent l’abondance des biens matériels

1. La technologie bouleverse l’environnement humain, social et économique
2. Les objets de consommation ne sont plus conçus pour durer ni pour être transmis

1. Les conséquences morales et social d’une civilisation de trop plein

1. Les valeurs humaines sont fragilisées par les valeurs marchandes
2. Une conception éthique se heurte à la logique consumériste de la société moderne du toujours plus

Les biens matériels bouleverse le quotidien et l’environnement des hommes. Ainsi, l’accumulation des objets sont souvent qualifié d’inutile car ils ne sont plus conçus pour durer ni pour être transmis.

L’homme est envahi de biens matérielles. Bernadette et Paul Ariès expliquent qu’en un siècle, la production industrielle mondiale a considérablement augmenté la possession d’objets matériels et cela quelques soit les catégories sociales. Les progrès techniquement mettent en avant aujourd’hui la dématérialisation. Comme le souligne le désigner Starck, la dématérialisation permet de concentrer les fonctions de plusieurs objets en un seul tout simplement miniaturés.  La possession de ces objets s’explique par une volonté de libérer et faciliter l’Homme au quotidien.  

Cependant, Boris Vian à travers sa chanson voit les progrès techniques amenés par la société de consommation d’une autre manière. Les objets peuvent provoquer l’accumulation absurde d’objets hétéroclites et inutiles.

En effet les objets de consommation ne sont plus conçus pour durer, ni pour être transmis. Baudrillard considère que les objets modernes naissent et s’usent sans pouvoir survivre génération après génération. On parle alors d’obsolescence programmée.  Startek souligne que le souci de longévité devrait présider à la conception des objets dans une logique de transmission ou d’héritage. Les sociologues Bernadette et Paul Ariès, mettent en évidence que la société considère que recycler, raccommoder, transformer sont des pratiques dédaignés, considéré comme ridicules car elles limitent l’équipement en objets de consommation.

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