La vague, Todd Strasser
Dissertation : La vague, Todd Strasser. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Tony.dsqr • 14 Novembre 2017 • Dissertation • 4 451 Mots (18 Pages) • 3 918 Vues
Français : La Vague
Plan :
- Introduction :
- Contexte historique et Auteur
- Présentation générale du livre et du Film (informations diverses)
- 1ère partie : Les similitudes entre les deux œuvres
- ………….
- 2ème partie : Les différences entre les deux œuvres
- ………….
- Conclusion : effet grégaire : idéologie générale et conclusion + ouverture
Idées :
- Similitudes :
- « Cela ne pourrait pas se reproduire chez nous ». C’est par cette réponse qu’est souvent évacué le débat sur l’origine du totalitarisme et son possible retour au sein des sociétés modernes. C’est à cette question que le roman et le film la Vague de Todd Strasser se proposent de donner une piste de réflexion. Le roman et le livre montrent comment un simple jeu a un microcosme totalitaire.
- La force par la discipline : règles simples de fonctionnement : 1er jour
- La force par la communauté et l’action : slogan enseigné par le professeur à ses élèves partisans de la vague. Un concept donnant un logo, c’est la force par l’action, 2ème et 3ème jours.
- Le professeur n’impose pas aux élèves, qui n’ont aucune réflexion. L’esprit critique des élèves diminue, il faut savoir dire oui ou non, selon ce que l’on pense. L’engouement augmente face à l’esprit critique.
- Appartenance à un groupe. Exclusion des non-membres. Rapport avec Rhinocéros de Ionesco
- Il y a obligation de se saluer, de porter un uniforme. Les « réformes » sont tout de suite acceptées par les élèves. Les règles se font imposées par le groupe et non plus par le chef.
- Le professeur ne contrôle plus la situation. Prouver à ses élèves l’embrigadement. C’est au départ qu’une simple expérience. Il ne sait par la suite pas comment l’arrêter. Nul n’envisage de transgresser les règles. On parle d’effet moutonnier.
- Un sentiment d’égalité entre les élèves. Le mouvement ordonne, c’est la soumission d’un groupe. Personne ne prend jamais d’initiatives. L’appartenance à un groupe est un conflit continu. C’est le leader qui prend les décisions et les initiatives. De fait, personne n’est responsable puisque personne n’ordonne. Personne n’édicte les règles, c’est le mouvement qui ordonne.
- C’est la leçon que nous inspire Todd Strasser, le totalitarisme ne vit pas grâce à l’initiative des individus, mais plutôt à leur soumission au groupe et leur confiance aveugle dans ses principes.
- Les cartes de membres, les affiches, la gestuelle (bras levé), les moniteurs, le leader, les slogans, le logo, tout fait penser au nazisme, à un système totalitaire qui anéantit la réflexion individuelle. Ce sont les bases nécessaires au succès du régime totalitaire: un symbole caractéristique du mouvement (la croix gammée chez les nazis), des signes distinctifs (uniforme, salut), l'endoctrinement et le sentiment d'appartenance. Le totalitarisme selon "La Vague" est caractérisé par un mouvement qui prône l’effet de masse, de groupe. Il rassemble tous les gens adhérant à une même idée, dans le but d’être libres, de permettre une grande égalité entre les hommes. A sa tête se trouve un leader, un chef qui les dirige, leur montre le chemin. La formation d’un régime autoritaire partirait d’une bonne intention, d’un mieux pour la société. Du moins, c’est l’impression que les adhérents perçoivent. Peu à peu, quand celle-ci prend de l’ampleur, elle exclut les non-adhérents. Pour son développement, celui-ci se base sur trois piliers : La Discipline, la Communauté, l’Action. L'enseignement fondamental que cette expérience a apporté aux élèves est qu'ils doivent rester vigilants à toute menace d’embrigadement. Ils doivent toujours garder et entretenir leur esprit critique.
- Différences :
- Dans le film, l'action se déroule en Allemagne actuelle. Ainsi les grands thèmes, évoqués ci-dessus, peuvent paraître plus ancrés dans leur contexte car certaines répliques font référence au "Troisième Reich" et au nazisme. A titre d'exemple, certains élèves ne veulent pas étudier le sujet qui fait "la honte" de l'Allemagne : "-Le troisième Reich...-Oh c'est reparti pour un tour !". Les noms des personnages ont été modifiés, "germanisés", afin d'accorder plus de vraisemblance au film. Le professeur Ben Ross devient le professeur Reiner Wenger. Robert devient Tim, c’est un élève exclu de la communauté lycéenne, jusqu’à ce que La vague soit mise en place. Laurie devient Caroline, une élève populaire et rédactrice en chef du journal de l’école. De plus, David devient Marko, c’est le petit ami de Caroline, le film et le livre se base sur leur histoire amoureuse. Le fait que l'action se situe en Allemagne (alors que l'histoire a eu lieu aux Etats-Unis), apporte un complément, l’approche est quelque peu différente, à cause de l'Histoire tout simplement. Cela rajoute certaines subtilités qui sont bien à propos dans le film.
- En revanche, avoir transposé l'histoire de nos jours ne change rien. Que cela se passe en 1967 ou dans les années 2000 importe peu. Bien entendu certains détails diffèrent (création d'un site internet par exemple) mais le message n'est pas altéré pour autant. De plus, l’image cinégraphique permet de mettre en avant des détails qui ne peuvent été ressentis par le lecteur par le biais de nombreuses allusions. L’humour est plus facilement ressenti lors d’un visionnage de film. On remarque un changement du football américain en waterpolo, en effet la scène est jouée en Allemagne dans le film, mais l’eau à toute son importance, elle fait transparaitre la vague indirectement. En effet, Mr Wenger, le professeur, habite une maison au bord d’un lac, l’image de la vague est encore mise en avant. Lors de la scène de conflit direct entre les eux élèves lors d’un match de football américain dans le livre, celle-ci touche moins le lecteur que celle dans le film. En effet, dans le film, les deux élèves se battent sous l’eau, la contrainte sous-marine ajoute du « suspens » à la scène. Par opposition, la scène dans le livre qui est cette fois terrestre, peut sembler comme basique, pour le lecteur.
- On peut remarquer dans le film l’absence de l’élément qui semble être perturbateur dans le livre. Il s’agit du film que le professeur montre à ses élèves en début de période.
- On peut constater plein de petites variations ente le livre et le film comme le changement de sexe du proviseur, qui était un homme dans le livre. De plus, celui-ci semble plus convaincu de la vague dans le film que dans le livre.
- transition : Le rythme du livre et du film sont différents. La scénarisation d’un livre conduit obligatoirement à des modifications et des transformations indispensables à son interprétation cinématographique, on ne lit pas un livre comme on regarde un film : les personnages, les lieux, temporalité….Les scénaristes ont fait le choix de…..
- Présentation des différences
- Dans le livre, le professeur met fin à son expérience en comparant le régime qu’il avait monté à celui des nazis nazi. Le message est bien compris par tous les élèves et la fin du livre se base sur une expérience instructive qui ne se reproduira plus. En effet, dans le film, le professeur agit de façon beaucoup plus direct et brutale avec ses élèves de la vague en leur annonçant directement sa fin. La fin est tragique, en effet, Tim, un des membres les plus actifs de la vague, tire sur l’un de ses camarades et met fin à sa vie par la suite, ayant pour argument que la vague était sa seule raisons de vivre. Le professeur Mr. Wenger, fini arrêté par les services de police et le film s’arrête sur cette scène.
- Ouverture : livre 1984 d’Orwell
Structuration des idées :
En 1967, Ron Jones, un professeur d’histoire du Lycée Camberley à Polo Alto en Californie, conduit une expérience avec sa classe. « Comment le peuple allemand pouvait-il ignorer le génocide Juif ».Todd Strasser, écrivain américain de 1981, histoire inspirés de faits réels. Quand les outils traditionnels ne sont plus suffisamment puissants pour faire passer le message tiré des leçons du passé, faut-il utiliser des moyens plus "concrets", même s'ils sont risqués, pour faire progresser les mentalités ? « Die Welle » (titre original de La Vague) est un film de la remise en question de l'Allemagne du passé, mais aussi de l'Allemagne contemporaine, du monde passé, mais aussi du monde contemporain. Le choix d’un film de fiction est très particulier puisqu’il relate d’un fait réel et nous donne donc l’impression réaliste. Le but d’un « docufiction » est donc de nous faire prendre conscience de ce qui s’est réellement passé tout en nous permettant de s’identifier aux personnages et donc de nous toucher. Le spectateur, étant touché et s’étant identifié aux personnages, il va donc commencer à réfléchir et se poser des questions
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