La représentation de la mélancolie dans l’art.

SAINT-LAGER Clémentine

CODECO DE AMORIM Cristiano        

ROUZIER Amélie

1°L2

DOSSIER T.P.E

La représentation de la mélancolie dans l’art

Sommaire

     Introduction

• Histoire et définition de la mélancolie

• Définition de la mélancolie (« en général »)
• Histoire de la mélancolie à travers le temps
• Aristote, le génie et la mélancolie

• Rapports entre mélancolie et Art

• La mélancolie au cinéma
• Une illustration de la mélancolie au cinéma (analyse)
• La mélancolie en peinture
• Mélancolie et littérature

• Notions scientifiques

• Définition psychiatrique de la mélancolie
• Types et différentes mélancolies
• « Analyse psychiatrique » d’un artiste mélancolique

     Conclusion

INTRODUCTION

L'Homme se distingue en quatre tempéraments. Parmi ceux-ci, nous retrouvons l'individu  sanguin, colérique, flegmatique ou mélancolique. Les forces et les faiblesses sont propres à chaque tempérament. Commençons par l'individu sanguin qui est quelqu'un de démonstratif, en une partie de plaisir ses émotions sont à fleur de peau. Il transforme n'importe quelle tâche . Chaque nouvelle expérience dans sa vie a un effet stimulant sur lui. Ensuite, le colérique est quant a lui un homme réfléchi et ambitieux. Le colérique va toujours au bout de ses idées contrairement au sanguin. Ainsi, le flégmatique se distingue par son accomodation à toutes situations, il refuse de se laisser impressioner par les éventuelles décisions du colérique. Il est humain et positif contrairement au mélancolique. Pour finir, le mélancolique, qu'il soit homme ou femme, est une personne réfléchie. Il présente un esprit d'analyse qui lui est propre, pourtant, lorsqu'il est trop accentué, il engendre de fortes inquiétudes qui peuvent amener à un état dépressif.

I-Histoire et définition de la mélancolie.

a) Définition de la mélancolie

                        De façon générale, on définie la mélancolie comme une "vraie maladie". Cet état se caractérise par un mal-être profond, une dépression extrême. On la retrouve fréquemment chez des individus qui comportent des troubles dépressifs ainsi que des troubles de l'humeur. L'état dépressif est engendré par une grande tristesse, un dégoût de la vie. En effet, elle prend une proportion habituelle liée au pessimisme. Le sentiment de douleur morale est alors observable. Chez les artistes, la mélancolie est dominante; l'artiste mélancolique fait trois fois plus de tentatives de suicide que la population générale. D'après une psychanalyse et psychologie de la mélancolie, elle se présente comme une forme d'anésthésie affective qui envahit un individu. Il se détache du monde et reste prostré dans ses idées désespérées.

Goethe (1749-1832),  célèbre écrivain allemand, dont la personnalité a dominé pendant plus d'un demi-siècle la vie littéraire de l'Allemagne, était un homme qui ne cessa d'agir et de créer. L'état de dépression de l'écrivain s'est manifesté à de nombreuses reprises dans ses oeuvres. Il écrit notamment sur ses propres sentiments, ses signes dépressifs et ses idées suicidaires. En 1772 parût Die Lieden den jungen Werthers ( Les souffrances du jeune Werther ), on observe clairement que ses idées suicidaires l'envahissent dans ses écrits. Ce sont ses variations de l'humeur qui l'ont amenés à écrire. L'acceptation de cet état l'a aidé à faire face aux moments de désespoir. De nombreux artistes tels que Démocrite (philosophe grec) , Goya (peintre espagnol du XVIIème siècle) ou encore Gérard de Nerval (écrivain français du XIXème siècle) définissent la mélancolie comme étant une expérience morale essentielle à tout êtres capable de lier l'esprit au génie. Le terme "mélancolie" a donc prit différentes significations au fil des siècles, c'est ce que nous verrons dans notre prochaine partie.

 b) Histoire de la mélancolie à travers le temps

        Tout d'abord il faut savoir que la mélancolie prend différentes significations au fil des siècles. Elle décrit généralement un état de détresse pasive, d'abandon proche de la dépression.

        Cet état mélancolique se remarqua dès l'Antiquité, au IVème siècle avant J.-C, Pénélope (femme d'Ulysse) est représentée en sculpture devant son métier à tisse toute mélancolique. Ensuite vint Aristote, grand philosophe grec, qui décrit la mélancolie dans un ouvrage L'Homme de génie et la mélancolie, et se demande pourquoi ce sont toujours les Hommes haut placés qui font état de mélancolie. Ainsi, il cite Hercule ; il était épileptique, dans l'Antiquité les Hommes décrivaient les gens mélancolique comme étant de ce fait épileptique. Pour Hippocrate, ce trouble vient de la rate. Tandis que les scientifiques pensent qu'il est l'organe des défenses immunitaires.

        Au Moyen-Age, la mélancolie est plus décrite comme un état de paresse, ils appelaient cela "acédia" qui signifie paresse.  Saint Antoine a subit un excés d'acédia mais aussi de pensées trop lourdes, trop fortes, trop obsésantes. Les chrétiens traduisaient ça par des pensées mauvaises et diaboliques. Saint Thomas la catégorisera plus tard comme étant un péché et la classera dans les sept péchés capitaux. Robert Burton, écrivain du XVème siècle, s'est fait connaître grâce à son ouvrage The Anatomy of Melancholy (ou Anatomie de la Mélancolie). Dans ce livre, Burton recherche les causes, les conséquences et les remèdes de cette "maladie", il remarquera alors la mélancolie religieuse. De là, Robert Burton lie tous les acspects de la mélancolie au deuil, lui même se considérait comme étant un homme mélancolique.

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