La représentation de la mort au théâtre doit-elle nécessairement avoir une dimension pathétique ?
Fiche : La représentation de la mort au théâtre doit-elle nécessairement avoir une dimension pathétique ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 11 Avril 2013 • Fiche • 1 222 Mots (5 Pages) • 985 Vues
quelqu'un veut bien prendre le temps de lire ce que j'ai ecrit et me donner des conseil/crtiquer ce que j'ecris, disons que cela arrangerait mes affaires
Merci à ceux qui vont me répondre
La représentation de la mort au théâtre doit-elle nécessairement avoir une dimension pathétique ?
Qu’ils se soient suicidés, qu’ils soient assassinés ou qu’ils soient décédés de mort naturelle, beaucoup d’auteurs font disparaitre leurs personnages de façon pathétiques, c’est-a dire de manière à faire ressentir de la pitié au spectateur à la vue de cette fin. La représentation de la mort au théâtre doit-elle nécessairement avoir une dimension pathétique ? Dans la plupart des cas cette dimension est présente cependant elle peut être aussi une forme de délivrance, une façon de montrer la force du personnage ou tout simplement provoquer le rire
Le suicide est souvent synonyme de désespoir ,synonyme qu’il n’existe plus d’autre moyen de s’échapper, d’être délivré, Phèdre de la pièce éponyme de Racine se suicide lorsque son beau fils Hyppolite meurt par sa faute et celle de sa suivante , Oenone l’a d’ailleurs précédée se noyant de façon intentionnelle pour la même raison .Durant toute la pièce, le destin guide les personnages et la mort est tout le temps présente, Phèdre veut dès le début faire « de la mort ses funestes apprêts » .C’est aussi le cas pour Hémon qui se suicide comme la Juliette de Shakespeare pour ne pas survivre à Antigone , son amante. Le public est par ailleurs conscient dès le début que les personnage sont obligé de suivre la route tracée par le destin, en effet, Créon au moment de la scène d’exposition informe de la mort de chaque personnage ,même si ce dernier « ne le sait pas encore » .D’ailleurs, le suicide peut être nécessaire afin de restaurer l’honneur perdu ( Ruy Blas de Victor Hugo : « - Si je t’avais pardonné ?; - J’aurais fait de même ») et ainsi montrer des valeurs qui peuvent émouvoir l’auditoire et faire apprécier d’avantage le personnage.
Pour l’assassinat quand ce n’est pas le mort lui-même qui vient demander vengeance (Hamlet de Shakespeare).Il existe plusieurs moyens de faire susciter des sentiments de pitié .Les regret peuvent être matérialisés, c’est le cas dans Les mouches de Sartres où la ville est remplie de cette insecte, symbole du péché commit. Elle peut être mise en scène de façon horrible à travers des cris pour bien marquer les esprits (Dom Juan ou le festin de pierre de Molière)
Pour la mort naturelle, elle peut être a peine citée et pourtant créer une impression forte sur l’auditoire à travers la mise en scène crée préalablement et ce malgré que les autres personnages ne semblent pas s’y intéresser , c’est le cas par exemple dans fin de partie de Beckett ou la mère du personnage principal, lui-même en fauteuil roulant, meurt de façon rapide, on sait juste qu’ « elle est morte »et que sont fils lui a donné comme seul logement une poubelle…
La mort peut choqués, faire ressentir au spectateur/lecteur de la tristesse ou de la pitié, cependant, elle peut être considérée et rappelé d’une façon tout à fait différente
Le suicide peut aussi donner une autre dimension au personnage, lui prêter des qualités qu’on ne lui connaissait pas préalablement : dans Les mains sales de Sartre, le personnage principal fini par avouer qu’il a tué sa femme et au lieu d’accepter de vivre et de continuer sa vie, il sort en sachant qu’il va se faire assassiner, du courage semble alors se dégager de lui et le lecteur peut même en venir à l’apprécier d’avantage pour cela. C’est aussi le cas pour
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