La photographie

La photographie :

Historique de la photographie :

La photographie est la technique permettant de fixer une image grâce à la lumière. Cette technique datte déjà connu à l'Antiquité. En effet, à l'époque d'Aristote, l'homme savait projeter une image dans une boîte noire en perçant un trou dans celle-ci pour permettre le passage de la lumière. L'image apparait alors sur le fond de la boîte dans son sens inverse. Cette technique est nommée la chambre noire, mais elle est de qualité médiocre.

Au début du 19ème siècle, deux autres techniques apparaissent. La première est celle de Jacques Charles qui parvient à figer temporairement l'image obtenue à partie de la chambre noire en imbibant le papier de chlorure d'argent. La seconde est celle de Thomas Wedgwood qui imbibe quand à lui le papier de nitrate d'argent. C'est à partir de la conjugaison de ces trois procédés que Joseph Nicéphore Niépce arrive à fixer une image des plaques d'étain. La première photographie prise avec cette technique représente une aile de sa propriété à Saint-Loup-de-Varennes. Le temps de pose pour cette photographie est entre 14 et 18 heures.

Les procédés de photographies sont ensuite perfectionnés au fil des siècles. La qualité de l'image est nettement améliorée et le temps de pose est considérablement réduit. Les appareils de photographie deviennent de plus en plus légers et de moins en moins chers. Ils deviennent donc de plus en plus accessibles.

Les relations entre photographie et peinture :

La photographie et la peinture ont une relation très intime, car tout deux sont liés. En effet, la photographie a été inventée par des peintres dans l'optique d'améliorer la peinture. Elle permettrait de remédier aux problèmes rencontrés lors de la représentation d'un monde tridimensionnel sur une surface plane, tel que le problème de la perspective. La chambre noire fut d'abord utilisée par les peintres du 17ème siècles, ce qui se caractérise par un style propre qui leur confère une compression de l'espace en profondeur. Cette chambre noire, censée facilité le travail du peintre dans la représentation de la profondeur, fausse celle-ci. Le peintre est victime de la déformation de la chambre noire, ce qui est paradoxal.

La photographie reçoit tout de suite un accueil favorable de la part du public, Baudelaire voit même en elle « la servante idéale de la peinture ». Tous les critiques d'art de l'époque sont du même avis concernant la peinture. Tous pense qu'elle ne peut qu'améliorer la peinture dans son art. La relation entre peintre et photographe est étroite, de plus les photographes sont majoritairement peintres eux-même.

En 1859, le terme qu'emploie Baudelaire pour désigner la photographie prend un tout autre sens. Les relations entre ces deux disciplines se détériorent lorsque les photographes prétendent à un status égal à celui des peintres et lorsque l'empereur donne la permission aux photographes d'exposer leurs oeuvres au palais de l'industrie dans des salles proches du Salon réservé aux toiles de peintures. Baudelaire remet alors la photographie à sa place en soulignant le fait

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