La Guerre - Otto Dix
Mémoires Gratuits : La Guerre - Otto Dix. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ApplePomme • 5 Janvier 2015 • 1 159 Mots (5 Pages) • 1 166 Vues
La Guerre – Otto Dix
Introduction :
La guerre est une peinture à l'huile d'Otto Dix réalisé entre 1929 et 1932. C'est un triptyque, c'est à dire une œuvre peinte sur trois panneaux en bois que l'on peut replier, Mesure : 204 cm de côté, 204 x 102 cm, 69 cm de hauteur. Elle est aujourd'hui conservée à la Galerie des Maîtres Nouveaux (Neue Meister) à Dresde en Allemagne.
Biographie :
Otto dix est né en 1881 et mort en 1969 en Allemagne. Il est issu d'un milieu modeste et populaire. Entre 1905 et 1909, il est apprenti du peintre Carl Shenff et apprend à peindre ses premiers paysages. En 1909, il entre dans l'école des arts appliqués à Drese, mais ses professeurs lui disent qu'il n'aura pas d'avenir dans le milieu de la peinture.
Il est volontaire dans l'artillerie allemande en 1914 et en ressortira marquer par ce qu'il a vu. A la fin de la guerre à adopter l'expressionnisme et le collage. Il obtient la croix de fer, mais il essaye d'exorciser ses souvenirs en peignant "Les Joueurs de Skat" en 1920.
Il enseigne l'art à Dresde et appartient à la nouvelle objectivité mais il est renvoyé par le régime nazi en 1933 car il est considéré comme un bolchevique de la culture. Beaucoup de ses œuvres seront détruites en 1937 ou présentés dans des expositions "D'art dégénéré". Il est forcé de rejoindre la Chambre des Arts du ministère de la culture de Goebbels et doit promettre de ne pas critiquer le Reich dans ses œuvres. En 1939, il est faussement accusé de complot contre Hitler et est enfermé. Il est engagé de force dans l'armée pour la Seconde Guerre mondiale en 1944 mais se fait capturer par des troupes françaises. Il est relâché en 1946. Il continue de peindre jusqu'à la fin de sa vie.
Description de l'œuvre :
Le panneau de gauche, on peut voir des soldats allemands qui portent leur sac à dos et qui sont armés. On ne voit pas leurs visages et on ne sait pas combien ils sont. Ils disparaissent dans la brume. Otto dix rend ces soldats anonymes. Ils semblent aller en première ligne. Ils forment une armée sans visage et sans identité, un groupe avançant vers le front et ses atrocités.
L'arrière-plan du panneau central est constitué de ruines, de reste de maisons écroulées et brûlées, il n'y a aucune trace de présence humaine et cela évoque les ravages causés par les bombardements.
Au premier plan, des tas de corps déchiquetés et éviscérés s'amassent dans une tranchée. Un cadavre tend une main, il avait tenté désespérément d'obtenir de l'aide. Au dessus de cet amas flotte un squelette embroché sur un résidu d'architecture. Il désigne de son doigt la mort et la barbarie qui s'entassent plus bas.
Au deuxième plan, à gauche de l'image, on peut voir qu'il semble rester un survivant portant un masque à gaz et une cape. On ne voit pas de visage et semble immobile. On pourrait donc penser qu'il est mort lui aussi.
Le panneau de droite nous montre un homme qui porte un blessé. C'est le seul qui fait face au spectateur et qui avance déterminer, mais aussi le seul homme où on arrive à voir son regard. Il est également l'unique personnage qui ne porte pas l'uniforme complet du soldat
Dans la prédelle, un panneau inférieur au format rectangle, on voit un groupe de soldat allongé. On ne sait pas si ils sont au repas dans un sous-terrain ou des corps enterrés.
Les couleurs sont sombres comme l’univers de la guerre. La couleur dominante
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