La Guerre, Marcel Gromaire.
Commentaire d'oeuvre : La Guerre, Marcel Gromaire.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar jhuh • 24 Février 2017 • Commentaire d'oeuvre • 2 724 Mots (11 Pages) • 10 166 Vues
''LA GUERRE''
De Marcel Gromaire
Comment dénonce t-il la première guerre mondiale ?
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Arts,états et pouvoir
Art du visuel
Biographie de l'auteur :
Marcel Gromaire est un peintre et décorateur français né en 1892 à Noyelles-sur-Sambre (Nord) et mort le 11 avril 1971 à Paris. Il fait des études de droit mais s’intéresse vite à la peinture. En 1912, il fait son service militaire et sera dans l’armée jusqu’à la fin de la Première Guerre mondiale (en 1918). Il est blessé dans la Somme en 1916. Après la guerre, il recommence à peindre et il écrit des critiques de films dans un journal. Il devient connu. Dès 1937, il s’intéresse à la tapisserie. En 1950, il devient professeur à l'École nationale supérieure des arts décoratifs (jusqu’en 1962). Il illustre aussi des livres (poésie, théâtre). Il meurt en 1971 après une longue hospitalisation.
Contexte historique :
Le tableau de Marcel Gromaire a été peint en 1925, 7 ans après l'armistice. C'est le seul tableau de la guerre peint par Marcel. Pendant les hostilités de 1914 à 1918, dans tous les pays belligérants, les peintres, comme la grande majorité des artistes et des intellectuels, mobilisés ou non, participent avec sincérité à la culture de guerre en produisant des œuvres plus ou moins patriotiques. En 1915, la guerre est encore représentée comme une expression ultime d’une forme de modernité. Elle évoque la force conquérante, le dynamisme et l’action libératrice Mais compte tenu de l’extrême brutalité du conflit, et surtout de sa durée conduisant à de cruelles désillusions, certains de ces peintres tentent de représenter ce qu’ils perçoivent de la réalité en modifiant leur style pictural. Au milieu des années vingt les mouvements de remémoration et de célébration sont au cœur des préoccupations des artistes. En 1925, les artistes portent un autre regard sur ce conflit mondial. La modernité devient désormais synonyme de souffrance et de déshumanisation. |
Description de l’œuvre :
Il représente des soldats de la première guerre mondiale, surnommé '' Les poilus '', dans une tranchée, il s'agit de la guerre de position. Si l'on compare la vision de l'artiste et les documents d'époque, on remarque que la réalité a été modifiée. Au premier plan , trois soldats apparaissent se reposer, en position d'attente et de détente.
Il semble regarder le camp adverse où plutôt un danger potentielle. Il porte tous un uniforme et un casque bleu qui rappelle celui des POILUS mais si l'on observe les formes courbes. Des casques, des soldats debout , le col des deux soldats du premier plan, les bras, le ventre et la jambe. Ces formes font penser à des armures, ceci nous fait penser à des chevaliers. Le peintre mélange le moyen-âge et la Première Guerre Mondiale. Il représente l'intemporalité et il met en valeur la protection.
Si l'on observe les visages des soldats du premier plan, ils ressorte par un effet de contraste : ici la couleur jaune orangée est mise en relief par la couleur bleue de l'équipement. Ces deux visages apparaissent similaires : on ne voit pas leurs yeux cachés par le casque, leur nez et leur moustache semble tailler dans du bois. Ils peuvent faire penser à des statuettes en bois. Ils n'ont aucune émotion ils sont inanimés.
L'artiste paraît les représentés comme des objets , utilisés par le gouvernement et l'armée française. Ils sont complètement déshumanisés. Le premier soldat a un visage qui ressemble a celui d'un cadavre à cause de ses dents qui peuvent être confondu à une moustache.
De même à l'arrière-plan, on distingue le haut d'une tranchée sur la quel se trouve une immense plaque qui permet à la fois aux soldats de se protéger et d'attaquer comme les meurtrières des châteaux forts. Là encore , on voit que la réalité est transformée par la dimension démesurée de cette protection.
Conclusion :
Finalement par ce tableau l'artiste dénonce un manque de protection important et la déshumanisation des soldats.
''L'affiche rouge''
Comment dénonce t-il l'occupation allemande avec une affiche ?
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Arts, états et pouvoir
Art du visuel
Biographie de Manouchian :
Missak (dit Michel) Manouchian, né le 1er septembre 1906 à Adıyaman dans l'Empire ottoman, mort fusillé à 37 ans au fort du Mont-Valérien le 21 février 1944, est un poète français d'origine arménienne, un militant communiste et un résistant. Missak Manouchian est responsable des FTP-MOI de Paris.
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Contexte historique :
Cette affiche a été réalisé à la fin de la seconde guerre mondiale,par le régime de Vichy sous l'occupation allemande. Cette affiche est parue à
15 000 exemplaires à Paris lors du procès et de la condamnation à mort du groupe Manouchian.
C'est un groupe de résistants étrangers appartenant à la FTP-MOI (francs terreur partisans-main d’œuvre immigré).
Ils été 23 regroupés autour de leur chef Michel Manouchian.
Description de l’œuvre :
Première partie :
La couleur dominante:le rouge peut évoquer le sang donc la mort et aussi le parti politique ou le communisme. La couleur noir est aussi beaucoup utilisée.
Cela crée un sentiment de malaise, inquiétude chez le spectateur. Cette affiche commence par un slogan sous forme interrogative
''Des libérateurs?'' qui ressort par un effet de contraste (blanc sur le rouge). Elle montre ensuite le portrait de dix personnes appartenant au groupe Manouchian. Leur visage apparaît inexpressif, amaigri, fermé. Les cheveux hirsutes(mal coiffé).
Sous et à côté de leur portait se trouve leur nom, religion, leur origine et leurs actes ''terroristes'', ''criminels'' . Ils sont ainsi désignés par leur religion juive, leur origine étrangère (Polonaise, Italienne, Espagnole et Arménienne). A l'intérieur, domine au centre, en bas de la flèche le chef de groupe Michel Manouchian.
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