L'objet au centre de l'art
Commentaire de texte : L'objet au centre de l'art. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Justine Simon • 29 Décembre 2018 • Commentaire de texte • 1 274 Mots (6 Pages) • 482 Vues
Cette synthèse parle de la place et le rôle de l’objet dans l’oeuvre d’art. Pour aborder ce thème, nous avons un extrait du livre « Fonction de la peinture » de Fernand LEGER (1965) . Ce livre regroupe de articles qu’il a consacré à l’histoire de la peinture, à la couleur, à l’esthétique de la machine, à l’objet…Nous avons également « L’art Contemporain en France » de Catherine MILLET (1997), elle identifie dans la production artistique contemporaine des phénomène multiples parmi lesquels on retrouve la mise en scène de l’objet. « A rebours » de Joris-Karl HUSMANS (1884), il met en scène un esthète excentrique qui fait venir un lapidaire chargé d’incruster des pierres précieuse dans la carapace d’une tortue qui finira par mourir sous le poids de ses joyaux. Enfin, il y a la sculpture « Marylin » de Joana VASCONCELOS (2011), une immense paire de chaussure à talon faîte de casseroles empilées les une sur les autres. Ainsi on peut se demander en quoi l’objet offre aux artiste démiurges la possibilité de nous les montrer différemment. Pour cela nous verrons dans un premier temps que l’objet est au centre de la création, puis que l’objet est au centre de la composition et enfin, l’objet au centre d’une esthétique.
Nous sommes entourés d’objets divers en grand nombre et aux fonctions variées. Dans cette partie nous allons donc nous intéresser à l’objet au centre de la création grâce à 5 documents. Les trois premiers documents sont des extraits de livres « Fonction de la peinture » de Fernand LEGER écrit en 1965 et « L’art Contemporain en France » de Catherine MILLET écrit en 1997 et « A rebours » de Joris-Karl HUSMANS écrit en 1884. Enfin, le dernier document est une photographie de sculpture appelée « Marylin » et réalisée par Joana VASCONCELOS en 2011.Dans cette partie, nous aborderons dans un premier temps l’objet en tant qu’oeuvre d’art, puis nous parlerons des objets du quotidien.
Ici, les quatre documents parlent de l’objet en tant qu’oeuvre d’art. En effet, dans l’extrait de F.LEGER l’objet est mis valeur grâce à la couleur. L’obligation du sujet est détruite, c’est ainsi que l’objet et la couleur pure deviennent la valeur de remplacement. Dans l’extrait de C.MILLET, elle nous démontre que l’objet joue un rôle social en mettant en avant l’interaction entre l’artiste démiurge et le spectateur. De son côté JK.HUYSMAN parle de l’objet d’art en tant que décor et le démontre par la transformation d’un sujet quelconque (tortue) en oeuvre d’art (incrustation de pierres précieuses dans sa carapace).Enfin, la sculpture de J.VASCONCELOS présente un objet (escarpin), lui même fait d’un autre objet (casseroles). Cependant seulement C.MILLET et J.VASCONCELOS mettent l’accent sur l’objet du quotidien. En effet, C.MILLET démontre grâce à la présentation du mouvement « ready made » et de l’exemple de Marcel Duchamps que n’importe quel objet peut être caractérisé « d’oeuvre d’art » a condition que le geste démiurge soit accepté (figuration dans un musée).
La composition, la construction, ou l’ordonnance équilibrée des parties constituant un tout est un élément important à prendre en considération lors de la constitution d’une oeuvre d’art. Pour cela nous verrons dans une première partie que F.LEGER, JK.HUYSMAN et J.VASCONCELOS mettent en avant la liberté de composition ; puis nous nous concentrerons sur l’importance des détails et des proportions.
Dans l’extrait de F.LEGER et dans la sculpture de J.VASCONCELOS la liberté totale de composition est mise en avant. En effet, on le comprend dans l’extrait de F.LEGER car dans l’art contemporain le sujet n’est plus obligatoire, laissant ainsi à l’artiste son choix de composition ( objet étudié dans un paysage composé ou a part…). La sculpture« Marylin » illustre par elle même la liberté totale de composition puisque J.VASCONCELOS utilise tous les codes du design, du luxe et de la mode qu’elle détourne par la composition (casseroles). Elle décide également de mettre au même niveau les casseroles et le grand luxe de Versailles
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