L'histoire Du Cinéma
Rapports de Stage : L'histoire Du Cinéma. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Nastya66 • 14 Novembre 2014 • 4 435 Mots (18 Pages) • 741 Vues
L’Histoire du Cinéma
La pré-histoire.
Depuis le début de l'humanité, les êtres humains ont toujours cherché à figer le temps et à documenter sa vie. Encore aujourd'hui, on peut voir des empreintes de mains et les images des animaux en movement sur des paroies de grottes telles comme la Grotte Chauvet qui datent d’ il y a plus de 30 000 ans. Puis, il y a environ 3000 ans des égyptiens racontaient leurs vies en images sur des papyrus ou des murs. Aujourd’hui on appelle ces images sortes de « storyboard » avant l'heure puisqu’on s’apperçoit qu’ils avaient été fait avec un sens de la mise en scène et du montage évident. A travers ces images anciennes on apprends les histoires d’ aventures des roi, de voyages ou simplement d’ actes de la vie quotidienne.
Grotte Chauvet -30.000 ans Vendanges en Égypte vers 1300 av. J.C.
La prochaine étape dans le developpement du cinéma était l’apparition des rouleaux narratifs- des grands dessins panoramiques qui se déroulent sur papier ou sur soie et étaient largement utilisé en Chine et au Japon à partir du Xe siècle. Ces grands dessins servaient à mettre en scène le décor, à suivre la progression de l'action et montrer les déplacements des héros dans les rues de la campagne ou dans les villes.
Mais l'histoire du cinéma tel que nous connaissons aujourd'hui, a commencé probablement quelque temps plus tard avec l’apparition du théâtre d’ombres.
Le jeu de la lumière et des ombres fascinait les gens déjà en Grèce antique. Environ en 360 avant Jesus Christ, Platon ,le philosophe grec, décrit dans son livre "La République" les mouvements des ombres.
Les marionnettistes de la Chine et de l'Inde organisaient des spectacles basés sur des mythes et légendes locales en utilisant la lumière et l'ombre pour projeter les silhouettes des marionnettes en cuir sur un écran translucide.
Aujourd’hui les performances du théatre d’ombres de Java racontent toujours des histoires des rois et des reines, des sorciers et des monstres, durent souvent pendant environ huit heures et attirent l'attention des habitants et des touristes.
Des spectacles similaires de marionnettes ont devenu populaire en Europe à la fin du XVIII e siècle. Des attractions telles que les «ombres chinoises» de Dominic Serafina ont resté très à la mode pendant approxivemativement un siècle.
Théâtre d'ombres indonésien
2. La caméra obscura
Son principe de fonctionnement a été décrit déjà par Aristote . Les scientifiques ont remarqué que la lumière qui passe à travers un petit trou dans les volets, projete l'image inversée du paysage extérieur sur le mur de la chambre. Plus tard, le grand artiste et inventeur italien Leonardo da Vinci, a construit un appareil basé sur ce principe, qu'il a appelé "la camera obscura" ( «chambre noire»). Le premier appareil qui fonctionnait correctement a été fait en 1558 par Giovanni Battista del la Porta. Peu après les artistes ont commencé à utiliser cet appareil pour séléctionner des arrière-plans réels de leurs toiles, puis un nouveau type d'attraction a été crée sur cette base.
Le principe de base de la caméra obscura est très simple : comme la lumière est réfléchie par les objets dans toutes les directions suivant leurs qualités propres d'absorption, de réflexion, de diffusion, chaque point de la surface d'un écran reçoit des rayons lumineux issus de tous les objets alentours ; ces rayons se mélangent et se combinent. En restreignant la lumière extérieure de façon à ce que ses rayons lumineux, émanant du décor, n'entrent que par un seul point dans une chambre obscure, l'écran interceptant cette lumière ne recevra, en chacun des points précis de sa surface, que les rayons issus, en ligne droite (principes de l'optique géométrique) d'un seul point du décor placé en face de la paroi comportant le trou. On verra se former l'image inversée (gauche/droite) et renversée (haut/bas) du décor, extérieur à la chambre obscure, sur l'écran.
Camera obscura
3. La lanterne magique.
"Lanterne magique" a été l'un des véhicules les plus importants dans l'histoire du cinéma, et est consideré comme le précurseur de caméras et de projecteurs de cinéma.
Au milieu du XVII siècle le prêtre Athanasius Kircher dans son livre, «Le grand art de la lumière et de l'ombre», a décrit comment les composants principales de la camera obscura peuvent être combinés en un seul appareil qui peut projeter l'image à travers une plaque transparente sur un mur ou un écran.
L'idée de Kircher a été développé par le scientifique hollandais Christiaan Huygens, qui en 1659 a ajouté une lentille de focalisation dans son appareil pour avoir la plus haute clarté de l'image. En 1666, Thomas Valgenshteyn a fait la première démonstration de sa «lanterne magique» au Danemark.
La lanterne magique est formée de trois éléments : une source lumineuse, une plaque de verre peinte et un objectif. Cet appareil fonctionne sur le principe où la source lumineuse (soleil) et les images projetées (paysages) sont remplacées par des éléments artificiels (lampe et plaque de verre peinte). La lumière passe par la plaque de verre, puis par la lentille, pour projeter l'image renversée (haut-bas) peinte sur la plaque. Les lampiste faisaient des tournées en Europe étonnant les gens - les jeunes et les vieux, les riches et les pauvres avec les images multicolores générées par leurs machines.
Dans les années 1780 un ecossé Robert Barker a inventé une nouvelle attraction visuelle, qu'il a appelée "Le Panorama". Il était basé sur l'éclairage artificiel, ce qui permettait à animer de grandes toiles représentant des scènes de bataille ou des scènes de la vie quotidienne.Un peu plus tard, Philippe de Luterburg a présenté au public son «Eydofuzikon», le théâtre des effets, où grace à un éclairage ingénieux les images représentées semblaient volumineuses. Néanmoins, le «lampiste» le plus célèbre était Etienne Robert (connu sous le nom Robertson). Sa lanterne magique sur roulettes, le Fantascope, équipé de 2 objectifs lui permettait de la deplacer. Son spectacle "Fantasmagorie"
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