L'entreprise Renault lors de la deuxième guerre mondiale

OPEL/RENAULT

les constructeur pendant la guerre .

Renault:Il serait trop long de résumer tout le parcours de Louis Renault

(image trouver sur google ) mon souhait est en fait de revenir sur un épisode de sa vie qui lui a été fatal, en l'occurrence, la Deuxième Guerre Mondiale.

Les trois préoccupations principales de Louis Renault pendant la guerre:

Gérer son entreprise en temps de guerre, qui plus est quand il s'agit d'une très grande entreprise automobile et que son propre pays est occupé, diffère singulièrement de la gestion d'entreprise en temps de paix. C'est ce qu'on réalise à la lecture de la biographie de Louis Renault. Un constructeur automobile a un tel savoir-faire, qu'en temps de guerre celui-ci peut-être détourné pour fabriquer des armes, des moteurs d'avions, réparer des blindés et c'est exactement ce que l'occupant allemand attendait des industriels français. La contrainte était donc très forte et il est intéressant de voir comment Louis Renault a réagi, avec trois préoccupations:

La première a été de résister à sa manière, en ne réalisant qu'une partie des commandes exigées par les allemands, avec un retard maximal, en essayant d'obtenir un maximum de matières premières de la part des allemands qui en contrôlaient l'approvisionnement, et en délivrant des produits à la fiabilité volontairement très aléatoire. Soit dit en passant, les précieuses matières premières ainsi obtenues étaient détournées de leur usage normal pour aider la résistance française. Quand les allemands exigeaient la construction de tel nombre de véhicules à usage militaire, Louis Renault négociait à la baisse ce nombre pour diverses raisons et à la hausse la possibilité de construire des véhicules pour le grand public (français).

Sa deuxième préoccupation était de fournir du travail à ses ouvriers, pour leur assurer un moyen de subsistance, et leur éviter la déportation en Allemagne. En temps de guerre et donc de baisse du marché automobile, les ouvriers étaient très demandeurs de travail, seul moyen de subsistance en l'absence d'un État fort et responsable. C'est à cette époque que Renault a développé toute une série d'œuvres sociales pour rendre moins dure à ses employés cette période d'occupation.

Enfin, sa troisième préoccupation, était de maintenir son outil de production et son savoir-faire, c'est-à-dire l'œuvre de sa vie, en état de marche, de sorte qu'à la fin de la guerre il puisse poursuivre sa passion. Il n'était donc pas question de saborder volontairement ses usines, les bombardements de ses usines suffisant largement à sa peine.

Opel: Opel appartient au groupe américain General Motors depuis 1929. La marque a partagé ou partage certains de ses modèles avec Vauxhall, Buick, Chevrolet, Holden, Saturn (les filiales de GM), ou encore Isuzu.

Sous le régime hitlérien, Opel embraya sur la production exclusive de matériel destiné à l’armée allemande. D’une part, les autorités nazies avaient insisté en ce sens mais, d’autre

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