L’élément le plus marquant dans la vie d’Harpagon

En premier lieu, l’élément le plus marquant dans la vie d’Harpagon est le fait qu’il est énormément manipuler par les gens qui l’entourent et qu’il les manipule en retour, toujours pour des raisons monétaires. Dans le même ordre d’idées, la manipulation que le protagoniste subit lui dénote des traits de naïvetés, car ce dernier ne semble pas se douter que les gens se jouent de lui dans le but d’obtenir ses biens. Lorsque Frosine parle à Harpagon au sujet de Mariane, à la page 69, Frosine lui dit :<< C’est la fleur de l’Age, cela, et vous entrez maintenant dans la belle saison de l’homme. >> Par le procédé de l’euphémisme, la femme d’intrigue atténue une réalité négative. <<La fleur de l’Age>> et <<la belle saison de l’homme>> exprime que l’homme en question est âgé et respecté de son interlocuteur. Malheureusement pour Harpagon, son interlocuteur est point sincère et cette dernière tente simplement de le manipuler pour arriver à ses fins personnelles. Tout ceci souligne pour la naïveté de l’usurier. Par ailleurs, le fesse-mathieu de la pièce use de la manipulation à son tour et fait l’exemple qu’il est extrêmement centré sur sa personne. Pendant que Harpagon fait valoir les charmes d’Anselme à Valère, Harpagon dit à trois reprises :<< Sans dot!>>. Le personnage fait l’usage de l’anaphore en disant trois fois la même chose. Ceci met l’emphase sur les mots répétés qui font références à l’économie future de l’usurier. À ce propos, ce dernier montre qu’il veut manipuler Valère en utilisant son autorité et qu’il est égoïste au point de n’avoir que faire des amours de sa fille pour son profil personnel. Essentiellement, Harpagon est dans un univers de manipulation si bien que ce dernier n’en prend pas connaissance. Cependant, il use de cet outil montrant qu’il est individualiste et centré sur sa personne.

En second lieu, la seconde chose la plus marquante de la pièce est l’importance que le protagoniste donne à l’argent. D’ailleurs, Harpagon porte tellement une grande importance à l’argent qu’il en néglige ses enfants. Au moment où Harpagon parle avec Élise et Cléante, à la page 83, Harpagon dit :<< Et vous, mon fils le damoiseau, à qui j’ai la bonté de pardonner l’histoire de tantôt…>>. On associe le fils au <<damoiseau>> sans mot de comparaison, alors il s’agit d’une métaphore. Un <<damoiseau>> est un homme un qui charme les femmes. On associe ces caractéristiques au <<fils>> qui explique que son père le voit comme un simple charmeur et qu’il lui porte peut de respect, car le fils en question est vu comme un rival pour son argent. Dans un autre ordre d’idées, le personnage est tellement affecté par son avarice qu’il en devient paranoïaque. Au moment où Harpagon se parle seul, à la page 34, il dit :<<, les coffres forts me sont suspects, et je ne veux jamais m’y fier. >>. Dans cet extrait il y a présence d’une personnification, car on donne la capacité d’être suspect à un objet. À l’aide de ce procédé, on exprime que les coffres forts ne sont pas sécuritaires et qu’ils éveillent la méfiance. Par le fait que le protagoniste se méfie des coffres forts, il souligne des traits de paranoïa et de méfiance extrême même envers des objets. En outre,

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