Jour de pluie à Paris
Étude de cas : Jour de pluie à Paris. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Lou Frérot • 16 Avril 2016 • Étude de cas • 774 Mots (4 Pages) • 1 162 Vues
Jour de pluie à Paris
Jour de pluie à Paris est une peinture datant de 1877 peinte par Gustave Caillebotte, dont les œuvres personnelles furent, jusqu'à peu, oubliées,. Gustave Caillebotte, dont les œuvres furent, jusqu'à peu, oubliées, est un peintre né en 1848 à Paris, dans une famille de riches négociants qui bâtit sa fortune dans les textiles puis dans les biens immobiliers à l'occasion du redéveloppement du Boulevard Haussmann. En 1870 Gustave termine ses études de droit et commence à peindre. Il rencontra par la suite Edgar Degas, Claude Monet, et Pierre Auguste Renoir dès 1874 et les aida à organiser la 1ère exposition des Impressionnistes à Paris cette même année. En 1873, il hérite de la grande fortune de son père et sera financièrement indépendant pour le restant de ses jours. Il peignit plus de 500 œuvres dans un style souvent plus réaliste que celui de ses amis impressionnistes. Le peintre illustrera particulièrement des vues des rues de Paris faites depuis des balcons élevés, des scènes de la vie ouvrière, des paysages naturels de jardins et parcs, ou encore des scènes nautiques. Le 21 février 1894, mort de Gustave à Gennevilliers. La riche collection d' œuvres impressionnistes (qu'il avait léguée à l'Etat par son testament de 1876 ne sera acceptée que partiellement. Ces œuvres constituent aujourd'hui une part importante de la collection permanente du Musée d'Orsay à Paris. Caillebotte peignit environ 500 œuvres dans un style souvent plus réaliste que celui de ses amis impressionnistes mais il est aussi un grand peintre impressionniste à l'œuvre originale et diverse.
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Jour de pluie à Paris représente la grisaille d'un après-midi d'hiver, des pavés qui brillent sous la pluie, des immeubles haussmanniens qui depuis 1877 n’ont pas beaucoup changé , les passants se protégeant de la pluie. On pourrait presque se croire dans le Paris actuel le boulevard Haussmann n’a que très peu changé ce qui change de 1877 c’est la route, la signalisation et les enseignes mais quelques détails nous ramènent en arrière les vêtements des passants principalement (chapeaux haut-de-forme, les robes, etc…) et les fiacres que l'on aperçoit à gauche et en arrière-plan sont aujourd’hui remplacés par des voitures.
1- La composition de cette toile : Le réverbère est l’axe vertical, il partage en deux parties identiques le tableau.
2- La partie gauche est dominée par des immeubles et celui en arrière-plan est le plus imposant d’entre tous, cette partie est aussi dominée par des pavés ceci sont brillant ce qui nous montre que les pavés sous la pluie sont glissant. Ils y a beaucoup de passant ce qui veut dire que le boulevard Haussmann est très fréquenté par les riches parisiens mais leur visages est à peine visible, cachés sous des parapluies tous identiques, ces personnes sont anonymes vêtus de gris et de noir. Même si ils respectent les codes de la mode parisienne ils paraissent triste comme si il erraient dans cette grande ville sans but. Les passants sont tous alignés.
3- La seconde partie. La partie droite est le premier plan avec ce couple de parisien a l’expression indifférente qui semble regarder les vitrines des plus grand magasins parisiens. Ils apparaissent à notre hauteur, un homme les croisent. La dimension de cette toile est impressionnante (212,2 x 276,2 cm) ce qui veut dire que quand on se trouve face à la toile le couple au premier plan est à notre hauteur . On a donc l'impression d'être un passant dans cette rue au 19eme siècle. Les visages du couples sont les seuls que l’on peut voir et analyser dans cette œuvre mais à leur expression on ne les envie pas car ils paraissent triste tout comme les autres passant. A droite on voit un magasin peint en rouge c’est quasiment la seule couleur vive du tableau. Puis derrière l’homme deux femmes se promènent et l’homme du couple divisé en deux par le parapluie est le seul habillé en blanc sur cette toile.
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