Jan Van Eyck, la Vierge au chanvelier Rolin
Commentaire d'oeuvre : Jan Van Eyck, la Vierge au chanvelier Rolin. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar MasterChief • 23 Janvier 2013 • Commentaire d'oeuvre • 862 Mots (4 Pages) • 1 542 Vues
Jan Van Eyck
La Vierge au chancelier Rolin
Réaliser vers 1435 (15ème siècle)
Deux personnages se font face dans le tableau : la Vierge à droite (décoiffée), est assise de trois-quarts sur un coussin orné de motifs floraux posé sur un banc de marbre à motifs géométriques. Elle est enveloppée d'un manteau rouge galonné de perles et de joyaux. Un ange la surplombe et tient une couronne au-dessus de sa tête. En Vierge de sagesse, elle porte L'Enfant sur un genou où il repose sur un linge blanc ; l'Enfant porte un globe surmonté d'une croix, symbole de l'Univers sur lequel la Vierge Marie porte le regard.
Une scène lointaine dans un paysage, visible dans le fond dans l'axe de fuite, comporte tous les détails de la vie terrestre, activités, architecture, cité et pont sur un fleuve - probablement la cité de Liège où on reconnaît la situation du Pont des Arches et de la tour de la Cathédrale Saint-Lambert et des degrés de la Collégiale Saint-Pierre - et de personnages, plusieurs animaux détaillés, comme une pie, un paon, des lapins sculptés sous les fûts des colonnes…
Une stricte perspective (sol carrelé avec étoiles à huit branches, colonnes chapiteaux, arcades) entoure la scène principale. La perspective est cohérente1, et obéit à la construction albertienne reposant sur des volumes construits par des fuyantes dirigées vers un point de fuite central posé sur une ligne d'horizon et Jan van Eyck associe divers lieux symboliques dans son espace : loggia, carrelage à damier, jardin, paysage :
L’œuvre présente la perspective en profondeur : centrale à un point de fuite
Carlo Crivelli
Annonciation avec Saint – Emidius
Réaliser vers 1483 (15ème siècle)
Dans la partie gauche du tableau, en plein air, se déroule la journée du 25 mars 1482, à Ascoli. Au niveau de la rue, sous le grand arc, un personnage scrute le ciel, à la recherche du pigeon voyageur qui doit apporter la nouvelle de l’indépendance de la ville. Sur cet arc qui enjambe la rue, un autre homme lit la lettre contenant cette information, et l’oiseau, arrivé à destination, est en sûreté dans sa cage. L’artiste établi un parallèle entre d'une part, la colombe du saint Esprit descendant sur Marie pour confirmer ce que lui annonce Gabriel et, d'autre part, le pigeon porteur de la bonne nouvelle aux habitants d’Ascoli.
Par une dérogation singulière aux lois les plus rigoureuses de l'iconographie, Saint Emidius, évèque et patron de la ville d'Ascoli, est figuré à genoux près de l'Ange saluant Marie. Il présente dans ses deux mains une maquette de la ville reconstituée avec son enceinte et ses tours. On notera que l'archange Gabriel ressemble singulièrement à un autre porteur de nouvelle, étranger à la religion chrétienne, Hermès-Mercure, le messager divin de l'Antiquité. Ce qui, mine de rien, symbolise bien le nouveau statut de la ville venant de se libérer de la domination de l'Église.
L’œuvre présente la perspective
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