Histoire de l'art — "The problem we all live with", N. Rockwell

HDA-Norman Rockwell

The Problem We All Live With

I. Présentation

The Problem We All Live With est une huile sur toile de Norman Rockwell, réalisée en 1964 aux États-Unis. Il mesure 150x91 cm. Il conservé au Norman Rockwell Museum à Stockbridge. Il apparaitra pour la première fois en couverture du magazine Look. Son tableau aborde le thème de la Ségrégation, qui est une période aux États-Unis où les noirs et les blancs étaient séparés dans les lieux publics par la loi. Durant cette période, de nombreux afro-américains ont été lynchés, c’est-à-dire tués par la foule enragée.

Norman Rockwell est un peintre américain né en 1894 à New York et mort en 1978 à Stockbridge. À partir de 1916, il illustra les couvertures du magazine Saturday Evening Post. C’est un peintre naturaliste. Le mouvement naturaliste vise à reproduire objectivement le réalité, tout en montrant une part de vérité.

Norman Rockwell réalisa de nombreuses oeuvre célèbres, comme le Triple Autoportrait, réalisé en 1960, qui se représente trois fois de manière humoristique, ou par exemple Before The Shot, peint en 1958 à l'occasion de la réussite du vaccin contre la poliomyélite.

II. Description

On peut voir une petite fille noire encadrée de quatre hommes dont leur tête sont coupées. Ils sont de la Police car ils possèdent un brassard jaune « U.S. Marshall ». Au premier coup d’oeil, on a l’impression que la petite est en train d’être arrêtée, mais en regardant bien, elle a l’air d’être une petite fille sage, qui a le pas assuré et déterminé. Elle est habillée de la tête aux pied en blanc immaculé, ce qui contraste fortement avec sa peau noire très foncée. Elle tient deux cahiers et du matériel, elle va donc à l’école.

Elle est entourée de quatre « Marshall » qui marchent à la même vitesse. Ils sont tous habillés pareils, dans les tons beiges. On ne voit pas leur visage, comme s’ils n’avaient pas d’identité. En effet, les policiers ne sont pas les plus importants. La scène se passe dans une rue. Sur le mur est inscrit “Nigger”, qui signifie “Nègre” ou “Noir(e)”. C’est une insulte raciste, surement écrite par un blanc. À droite, une tomate a été jetée contre le mur, comme si quelqu’un l’avait attaquée. Tout à gauche est gribouillé “KKK”, qui sont les initiales du Ku Klux Klan, un groupe de personne anti-noirs qui ont persécutés un grand nombre d’afro-américains. Tout en bas, Norman Rockwell a signé en gros. Dans la poche du policier, on aperçoit un papier officiel, surement livré par l’État. Sur le cahier bleu de la petite fille, on voit les étoiles du drapeau américain. De plus, elle n’est pas située au centre du tableau mais vers la gauche, comme si elle marchait plus vite que les « Marshall ».

III. Analyse

Pour résumé, cette petite fille est escortée par 4 policiers sur le chemin de l’école. Une insulte anti-noirs est écrite sur le mur, et une tomate est écrasée. En vérité, ce tableau s’est inspiré de faits réels. Cette petite fille est Ruby Bridges quand elle avait 6 ans. Ruby est l’une des premières petites filles noires à avoir

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