Guernica, Picasse
Commentaire d'oeuvre : Guernica, Picasse. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Ma2Ma • 2 Mai 2018 • Commentaire d'oeuvre • 2 186 Mots (9 Pages) • 619 Vues
Guernica :
Notre problématique allant avec la thématique de l'année qui est art, rupture, continuité est :
Comment l'art peut-il changer notre perception du monde ?
L’œuvre choisis est Guernica. C'est une huile sur toile de Pablo Picasso peinte en 1937. Elle mesure 7m52 de long sur 3m51 de large, c'est un tableau monumental. Elle a été créée en quelques semaines, sur commande des républicains pour le pavillon espagnol de l'exposition universelle de Paris de 1937. Elle est actuellement conservée au musée REINA SOFIA à Madrid.
C'est une peinture d'Histoire appartenant à l'art du visuel.
Jusqu'au milieu du XIX°siècle, la peinture d'histoire (dont les sujets s'inspirent de la mythologie, de la bible, de l'antiquité…) occupe la première place dans la hiérarchie des sujets.
L'auteur :
Pablo Ruiz Picasso est né à Malaga en Espagne le 25 octobre 1881. Il est décédé le 8 avril 1973 (à 81 ans) à Mougins en France.
Son père s'appelle José Ruiz y Blasco et sa mère Maria Picasso. Ses conjoints ont été Olga Khokhlova de 1918 à 1955 puis Jacqueline Roque à partir de 1961.
Il a eu 4 enfants : Paloma Picasso, Claude Picasso, Maya Widmaier-Picasso et Paula Puiz Picasso.
Il est peintre, dessinateur et sculpteur espagnol ayant passé l'essentiel de sa vie en France, c'est l'un des plus grands artistes du XX° siècle siècle.
Artiste utilisant tous les supports pour son travail, il est considéré comme le fondateur du cubisme avec Georges Braque et un compagnon d'art du surréalisme. Il est l'un des plus importants artistes du XX°siècle, tant par ses apports techniques et formels que par ses prises de positions politiques. Il a produit près de 50 000 œuvres dont 1 885 tableaux, 1 228 sculptures, 2 880 céramiques, 7 089 dessins, 342 tapisseries, 150 carnets de croquis et 30 000 estampes (gravures, lithographies, etc.).
Picasso, encouragé par son père qui lui accorde toute confiance, peint ses tous premiers tableaux à l'âge de huit ans, son préféré étant Le Petit Picador jaune(1889), sa première peinture à l'huile, dont il refusera toujours de se séparer.
À Barcelone en 1896, il est reçu à l’École de la Llotja, où enseigne son père, ayant exécuté en un jour le sujet de l'examen pour lequel on laisse généralement un mois aux candidats
En septembre 1897, Picasso part étudier à Madrid et réussit en octobre le concours d'entrée à l'académie royale de San Fernando. Cependant l'enseignement de l'institution ne lui plaît pas et il renonce à suivre les cours.
La période bleue correspond aux années 1901-1904 :ce nom vient du fait que le bleu est la teinte dominante de ses tableaux de cette époque, qui a débuté avec le suicide de son ami catalan Cerlos Casagemas, ce qui explique qu'elle soit marquée par les thèmes mélancoliques de la mort, de la vieillesse, et de la pauvreté, mais ne l'empêche pas d'être satirique.
À partir de 1905, il s'installe à Paris, au Bateau-Lavoir, dans l'atelier laissé par Paco Durrio. Là, il rencontre sa première compagne : Fernande Olivier. C'est le début de la période rose. Comme précédemment, c'est l'utilisation des teintes « rougées » qui explique cette dénomination. Les thèmes abordés sont la joie et l'inquiétude existentielle. Il reste mélancolique et dominé par l'amour
Ces œuvres les plus connues sont « Les Demoiselles d'Avignon » (1907), « La femme qui pleure » (1937) et bien sur « Guernica » (1937)
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Après la Seconde Guerre mondiale, ses tableaux deviennent plus optimistes, plus gais, montrant, comme l'indique le titre d'un tableau de 1946, la « Joie de vivre » qu'il ressent alors. Picasso adhère, le 5 octobre 1944, au Parti communiste (PCF) et publie un article dans l'Humanité le 29-30 octobre 1944 intitulé « Pourquoi j'ai adhéré au parti communiste »
Contexte historique :
Le 26 avril 1937 pendant la guerre civile espagnole, l'aviation allemande bombarde et incendie la ville de façon sanguinaire, utilisant des mitrailleuses contres les personnes effrayées qui tentaient de fuir l'horreur. Le but des nazis était de tester leurs armes, mais en même temps de soutenir Franco en démoralisant une population civile. C'était un acte de répression contre les anti-franquistes. Il y a eu 1654 morts, hommes, femmes, enfants et plus de 800 blessés, sur une population totale d'environ 7000 personnes. Ce bombardement a été longtemps considéré comme le tout premier raid de l'aviation militaire moderne sur une population civile sans défense.
Horrifié par ce crime, qu'il voit dans le journal, il se lance dans la création en moins de deux mois l'une de ses œuvres les plus célèbres : Guernica et il dit : « Cette peinture n’est pas faite pour décorer les appartements. C’est un instrument de guerre, offensif et défensif contre l’ennemi. ». Elle symbolise toute l'horreur de la guerre et la colère ressentie par Picasso à la mort de nombreuses victimes innocentes, causée par le bombardement des avions nazis à la demande du général Franco. Guernica qui fut une commande du gouvernement républicains de Francisco Largo Caballero pour le pavillon espagnol de l'exposition universelle de 1937 de Paris
Une anecdote veut qu'à Otto Abetz , ambassadeur du régime nazi à Paris, qui lui aurait demandé, sur le ton de la colère, lors d'une visite à son atelier devant une photo de la toile de Guernica : « C'est vous qui avez fait cela ? », Picasso aurait répondu : « Non… c'est vous »
Description et analyse :
L’œuvre est en noir, gris et blanc comme la photo du journal ce qui représente l'horreur, la tristesse, la peur.
On peut voir au centre du tableau un cheval, la gueule ouverte avec la langue pointue évoquent un cri de douleur , il représente le peuple républicain espagnol d'après Picasso lui même mais il aussi le symbole du Pays Basque : région où se situe la ville de Guernica. Son corps est transpercé par une lance qui le blesse à mort dont la pointe ressort par le flanc cela rappelle celle qui blesse la poitrine du Christ dans de nombreux tableau religieux. Son corps est couvert de petits traits noirs, ponctués, évoquant la typographie d'un journal.
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