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Commentaire d'oeuvre amphore dipylon

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Par   •  23 Décembre 2022  •  Commentaire d'oeuvre  •  1 418 Mots (6 Pages)  •  461 Vues

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COMMENTAIRE D’ŒUVRE amphore du maitre de Dipylon

Au 8eme siècle, à la suite de l’apogée de l’art géométrique, nous avons une réapparition de la figure humaine, un art progressivement naturaliste et des ateliers de production qui se démarque dans le grand atelier du Dipylon

L’œuvre présenté est une amphore funéraire athénienne datée vers 750 avant JC du maitre du Dipylon et conservée au Musée archéologique d’Athènes, mesurant 1.55m de haut

C’est une céramique à silhouette noire, représentant une scène centrale de prothésis sur la panse et entouré de décors géométrique et Animals.

Nous allons nous demander en quoi cette amphore est elle significative de la production céramique du début du géométrique récent et de son apogée ?

Pour cela, nous ferons une description des caractéristiques de cette amphore suivi d’une analyse. Ensuite nous replacerons l’œuvre dans son contexte artistique en nous appuyant sur des exemples d’œuvres antérieures ou contemporaines (ateliers HirschField et analatos)

C’est un vase composé d’un tableau et de plusieurs bandeaux abstraits ainsi que de multiples décors.

Sur le tableau, il y a 19 personnages.

Nous retrouvons une division du décor avec une multiplication de bandeaux qui se superpose sur toute la hauteur du vase depuis l’embouchure jusqu’au pied. La partie inferieur est laisser en vernis noir.

Les bandeaux sont séparés chacun par 3 petits filets noir. Le Tableau est figuré et entre les anses.

La composition est centripète, une scène centrée sur la kliné funéraire avec une organisation symétrique des personnages autour d’un point focalisateur. Une profondeur de champ par une mise en forme aspective.

Une technique de dessin outré en traits de contour et en silhouette noire.

Nous allons regroupés les motifs abstraits qui se répète parfois.

Un motif central, Le méandre crènelé et toujours hachuré apparait 4 fois de forme simple et 3 fois plus complexe a plusieurs décrochements. Puis une frise de losange pointé plus petite qui sépare les motifs plus importants crénelé que l’on retrouve 11 fois, a chaque fois un schéma symétrique avec cette frise entouré des 3 filets noir au-dessus puis en dessous. Ensuite nous retrouvons un élément végétal avec une frise de lauriers stylisés et dédoublés très géométrisé qui apparait très ponctuellement.

D’autres motifs ponctuels comme des frises de dents de loup pointés et parfois renversés.

Et pour finir Un motif de filets noir triplés pour séparer les motifs représentés une trentaine de fois.

Pour le décor, deux bandeaux animaliers, des cervidés debout ou couchés la tête retournés, sur le col du vase représentés 2 fois à l’identique en silhouette noir avec un phénomène de tampon, pas d’interaction entre eux.

Un tableau figuré, avec 19 personnages centré autour du lit funèbre. Le corps du défunt est allongé, 7 de part et d’autre debout, et 2 assis puis 2 accroupis. Les personnages sont représentés de forme géométrique avec un visage en cercle pointé, le buste en triangle, les jambes et les bras en baguettes, les bras sont relevés vers la tête dans une gestuelle signifiante, le fessier un peu rebondi et les mollets sont saillants ; pas de tenues vestimentaires donc pas de différenciation sexuelle. Les gestes nous permettent de les identifier et de définir une scène de prothésis de femmes pleureuses autour du défunt.

Œuvres contemporaine et œuvres antérieures ou postérieures pour comparer

• Cratère d’1m10 atelier Hirschfeld 740

• Amphore Dipylon 760

• Cratère attique atelier analatos 700 Munich

• Olpé Fidji 800

• Amphore cinéraire attique 71 cm 850 musée Athènes n°40

• Pyxis du Louvres

• Amphore conservée a Athenes du 10eme

Sur l’amphore attique du Dipylon des années 760, le peintre utilise le même type de décor. Il s’inscrit dans le temps avec une même organisation dans l’atelier de Hirschfeld et son cratère funéraire attique de 740 conservé au musée de Athènes ou est représentés une scène de prothésis et ekphora ainsi qu’un défilé de guerrier ; des scènes figurées et des motifs abstraits en frise ou bandeaux. Plus tard, dans les ateliers d’analatos des années 700 avec le cratère de Munich ont retrouve le même cadrage avec une frise et un tableau. Dans le géométrique ancien une amphore cinéraire attique n°40 retrouvé dans une nécropole à Athènes en 850, nous avons un décor également

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