Biographie de Michel-Ange
Dissertation : Biographie de Michel-Ange. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar alcibiade21 • 29 Mars 2016 • Dissertation • 971 Mots (4 Pages) • 1 697 Vues
Michel-Ange
1475-1564
Michelangelo Buonarroti dit Michel-Ange naquit le 6 mars 1475 à Caprese en Toscane.
Son père un petit fonctionnaire au service de la municipalité de Florence, n’en était pas moins issu d’une famille qui avait joui d’une grande réputation et d’une certaine aisance au 14 éme siècle.
Contre la volonté de son père qui avait envisagé pour son fils une carrière de fonctionnaire. M-A se tourna vers l’art et réussi à imposer son désir de devenir peintre, en réussissant à être rémunéré à 13 ans lors de son apprentissage chez Ghirlandaio (1449-1494), le plus grand peintre de fresques de la cité.
Il étudie les fresques de l'église Santo Spirito de Florence ainsi que d’autre fresque et nombreux dessins et œuvres de son maitre. C’est en copiant une fresque de Masaccio, qu’il s'attire la jalousie du sculpteur Pietro Torrigiano autant par son habileté que par ses remarques ; ce dernier lui donna un coup de poing pour une de ses remarques lui causant une fracture du nez qui marquera à vie son visage.
Ghirlandaio détecte immédiatement chez l'enfant des talents très supérieurs et l'introduit auprès de Laurent de Médicis, dit le Magnifique, l’accueillant dans son palais en 1490 ; M-A avait alors 15 ans. Le prince sortit ainsi le jeune apprenti peintre de son milieu social et du cadre des artisans. Au palais des Médicis, outre la découverte des jardins et de leurs sculptures antiques, l’adolescent rencontra un artiste qui l’impressionna : Bertoldo di Giovanni (1440-1491), élève de l’inoubliable Donatello (1386-1466).
Le passage de la peinture à la sculpture était alors aussi peu évident que le concept de « génie universel ». Il fit partie de la première génération d’artistes formés au sein d’une sorte d’académie. Sa formation intellectuelle lui fut prodiguée de deux cotés : le vieil élève de Donatello le renvoyait aux traditions de l’art florentin, et des érudits comme Agnolo Poliziano (Politien), précepteur chez les Médicis, familiarisaient le jeune homme avec la pensée florentine humaniste et la tradition antique. (La vierge à l’escalier, le combat des centaures)
Après la mort de Laurent le Magnifique en avril 1492, M-A s’enfuit vers le nord à Venise bien avant que la famille des Médicis ne fut chassée de Florence en 1494, parce qu’appartenant à l’entourage des Médicis, il craignait des représailles.
Peu après, le cardinal Riario, lui demande de venir à Rome en 1496 pour une commande, qui fut acquise par le banquier Jacopo Dalli qui l’installa dans son jardin avec d’autres sculptures pour la plupart antique. Cette sculpture est le Bacchus elle est la plus ancienne statue de marbre de l’ère chrétienne représentant un dieu antique grandeur nature.
(David ou le choix d’un symbole pour la ville : 1501-1504)
En 1501 M-A retourne à Florence pour y créer son œuvre la plus célèbre, le David .
Il est le symbole d’un petit peuple qui ne misait pas sur ses forces mais sur son intelligence et l’assistance divine pour lutter contre une puissance supérieure.
Les Florentins identifiaient leur ville soit à Hercule soit à David. C’est pourquoi bien avant M-A, on y trouvait de nombreuses représentations du jeune Berger qui avait tué le géant en s’aidant de sa fronde. Pourtant à la différence des autres œuvres, cette statue imposante ne montre pas David en tant que vainqueur tenant la tête tranchée de Goliath, mais juste avant l’acte libérateur. Il cache la fronde dans son dos, cherche à évaluer l’adversaire et concentre ses forces.
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