Art culture société consommation des années 50
Cours : Art culture société consommation des années 50. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Anh-Thu Nguyen • 2 Décembre 2019 • Cours • 2 641 Mots (11 Pages) • 725 Vues
Chapitre 1: Art culture société consommation
•Focus sur superman de Andy Warhol 1960 artiste américain 1928-1987 figure emblématique de l’art du second XXe siècle ses œuvres deviennent des icônes d’une nouvelle culture visuelle marquant la lentre l’art traditionnel, académique et l’art dit populaire. Son œuvre superman est une excellente incarnation représentant une nouvelle manière d’aborder la peinture à partir d’images pré-existantes tirées des médias et de la culture de masse comme la bd. Le dessin d’origine et quasiment identique mais le geste de l’artiste, la touche picturale évoque l’expressionnisme abstrait : taches coulures traces de pinceaux. Cela permet de s’interroge sur: Comment de nouvelles formes d’expression artistique et culturelle dites « populaire » apparaissent et se développent lors de cette décennie en 1950.
I- La naissance du pop art
°analyse Richard Hamilton
SiteTête moderne à Londres
analyse d’une œuvre emblématique de la naissance du mouvement.
matérialité de l’oeuvre
Assemblage de papiers collés, magasines, journaux presses, revues: ladies home journal, Life magazine.
Le séjour est cadre sous une vue de demi ensemble dans lequel sont présentes trois personnages. La matérialité de l’œuvre « pulp magazine » (roman photo) l’homme et la femme contrastent avec les couleurs. Le titre signifie ce qui rend les maisons d’aujourd’hui si séduisants’ c’est une reprise d’un slogan publicité, mais le public doit trouver cette réponse.
Exposition this is tomorrow organisée à Londres en 1956= réflexions thème autour de la vie moderne.
B) Les personnages principaux
Le regard est attiré par le culturiste body-builder Mister Los Angeles 1954, l’image est tirée d’une revenue nommée « l’homme de demain » qui nous vise à comprendre que les hommes devraient prendre exemple sur cela. Le muscle représente la force, l’idéal masculin. La sucette qu’il tient pointé vers la femme. C’est une pinup désintéressée avec une image provocatrice de la femme, elle est en train d’imiter la femme médiatisée dans la publicité. L’indifférence des deux personnages montre le reflet de la société.Ce culte de l’apparence montre une superficialité apparente.
La femme de ménage en arrière plan est petite, elle très peu mise en avant, on ne voit pas son visage. Ils sont les Adam et Ève d’un monde nouveau qui est justement la société de consommation des Trente Glorieuses, ils se font une illustration de son obsession pour l’esthétique des corps, on peut voir ça comme des icônes.
C) la mise en scène des éléments du décor
L’affiche « young romance » provient d’un comics d’amour a un statut d’œuvre d’art, contraste avec le portrait à côté en noir et blanc qui a pourtant avec son cadre à plus l’allure d’une œuvre d’art. On a la différence visible de différentes œuvre d’art, on a tous ce qui relève de la culture populaire le cinéma « The jazz singer » by Michael Curtis, le poster young romance provient d’une bande dessinée de Jack Kirley il y a une mise en abime des personnages du collage l’homme ne nous regarde pas au contraire de la femme. Le journal posé sur le canapé renvoie à l’idée de marché spécialisé dans le commerce international. La bd est américaine mais Ruskin est anglais, représenté en noir et blanc. Le décor est une vitrine de la modernité avec la télévision fondue dans le décor qui induit que l’objet fait parti du quotidien. En se concentrant sur cet endroit on peut voir des jeux de ligne rectangulaire avec les courbes, sa jambe et la boîte de jambon. Anthropomorphisme.
Les marques représentent la culture de masse et la consommation. La marque Ford de l’automobile est l’attribut de l’homme, un certain signe de niveau social, on peut l’associer à la marque de l’aspirateur. La boîte de conserve de jambon « Ham » est place devant la femme car elle est libérée de la préparation du repas de famille grâce à cette nourriture toute prête industrielle . Au final la sucette « tootsie pop » va être associée à la gourmandise avec en contrepoint le fauteuil rouge qui renvoie au design.
On a une construction qui évoque les triptyques médiévaux donc les retables religieux, on a cet aspect parodique du culte du matérialisme, industriel auquel se voue la société de consommation, l’intérieur en est saturé pour montrer qu’ils sont indispensable au confort de la vie moderne comme le suggère les médias de masse. Tous ces produits proviennent de l’Amérique.
Cette œuvre reflète l’invasion des intérieurs anglais par la culture de masse et le mode de vie américain qui apparaît souvent comme un modèle de la société de consommation dont s’inspire les sociétés européennes. C’est un commentaire ironique sur ces thèmes dont l’artiste détourne les codes visuels. L’artiste assemble une multitude de symbole et le standard très facilement identifiable par le public avec des marques connues, des produits culturels, des produits alimentaires, objets moderne ou de mode.
D) influences et sources d’inspiration
Les sources d’inspirations: entre art traditionnel et laissé en suspens.
Ready made Marcel Duchamp, le fait d’assembler des objets, des images toutes faites. Objet usuel à qui on donne une dignité d’œuvre d’art par le simple choix de l’artiste définition de André Breton.
La bouteille de Banylus. 1914
55x46 Juan Gris. La technique de collage est dérivée de l’expression papier collée.
Da Dandy. 1919 Hannah HÖCH (dadaïsme)
Fragments de vies urbaine.
Les artistes dada comme Hannah Hoch transforment les éléments de la vie moderne et les intègrent dans des photos montages. La présentation des objets au quotidien par Hamilton on peut le relier à la démarche des cubistes dans des tableaux de nature morte.
Peinture de mœurs= montre les coutumes d’une époque. L’absinthe de Degas est une peinture de mœurs qui devient la vie quotidienne et les problèmes
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