Analyse d'une oeuvre : All, 2007

Globalement, nous devinons que des corps se cachent sous les draps, de par la forme corporelle semblable à celle d’un humain. Maurizio Cattelan a travaillé durant sa jeunesse dans une morgue, ce qui l’a beaucoup marqué.

Il est difficile de parler de l’espace occupé par les sculptures… selon la taille de la pièce, leur importance varie. A la Monnaie de Paris, les sculptures étaient imposantes car la pièce était assez petite, les spectateurs pouvaient à peine circuler entre les “cadavres”. Dans une autre exposition, les cadavres ne paraissaient pas si importants, la salle dans laquelle ils se trouvaient étant immense.

Nous pourrions surement faire une interprétation de l’oeuvre selon l’endroit dans lequel elle est exposée. La présence de la mort plus ou moins importante selon l’endroit, ou seulement la volonté de varier. Comme présente dans n'importe quelle forme d'art d'ailleurs. Les corps dépendent de leur environnement. Ils sont néanmoins soumis au choix du lieu, plus ou moins grands.

Cette oeuvre est très intrigante, on confond avec la réalité. On est amenés à se poser la question de "l'oeuvre est-elle réelle", ce qui est très intéressant sur l'aspect réflexion personnelle. Cette exposition contenait d'autres éléments nous amenant à la réflexion du réel. Mais revenons aux cadavres.

le drapé blanc donne une allure élégante à ces corps. Ils pourraient cacher des cadavres se décomposant, sales et pourrissant. Ce n'est évidemment pas le cas quand on sait qu'ils sont fait de marbre mais laissons l'imagination faire !

Le marbre contraste avec le drapé : le marbre est rigide, le drapé vivant et fluide. Cette idée contraste aussi avec la mort.

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