Analyse Georges Rousse "eros"
Commentaire d'oeuvre : Analyse Georges Rousse "eros". Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Jade chacha • 25 Octobre 2017 • Commentaire d'oeuvre • 833 Mots (4 Pages) • 1 578 Vues
Georges Rousse nait en 1947 dans la capitale francaise. Ce parisien, passionné par l'art depuis toujours, nottement de photographie, s'essaie tout d'abord à la médecine pour finalement s'orienter vers la photographie d'architecture. Cet artiste contemporain va meler le Land-ard, l'Art Abstrait et la Figuration Libre. Ainsi certaines oeuvres voient le jour, dont "Eros" réalisé en 1992.
"Je réorganise le monde visible en un espace inédit et imprévu, mais le projet de l'artiste n'est-il pas de montrer le monde de facon imprévu ?" -Georges Rousse
"Eros" est une photographie qui est actuellement conservée au Musée national d'Art moderne de Paris. Au premier coup d'oeil on voit une grande piece, vide avec au centre de grandes lettres rouges, désorganisées, formant le nom propre Eros. Ce nom est éclairé et mis en valeur par la lumière de petites fenetres qui se concentre sur le milieu de la photo, là ou apparait le mot. Cette espace semble abandonné, vieux et délabré. Aussi, en regardant de plus près, on remarque un dessin de cube en perspective encadrant ou alors renfermant ce mot.
Finalement on remarque que Rousse se joue de notre raport à l'espace car ses lettres sont bel et bien inscrites sur les murs, les sols et les plafonds de cette batisse, elles sont peintes en rouge: couleur référant à la passion et à l'Amour. Mais pas n'importe comment: de maniere à ce qu'elles ne soient cohérentes que d'un seul point de vue, celui du cliché réalisé par Rousse, car ici le but est de créer une image photographique. Il s'agit alors d'une anamorphose car l'espace d'exposition ne prend sont sens qu'a un endroit bien précis. Observé d'autre part on ne voit rien.
Pour réaliser son travail cet artiste a donc du prendre en compte certaines notions comme celle de l'échelle et de l'angle de vue. Il a également du prendre en compte les formes, les tailles des surfaces ainsi que leurs matières pour créer un ensemple harmonieux et cohérent. Il nous place alors dans une étrange position ou le fictif, le réél et ce qu'on veut bien nous montrer s'entremellent. Ainsi on en vient à ce questionner sur ce qu'est la réalité et ce qu'on pense être la réalité parfois trompé par quelque chose. En l'occurence il s'agit d'être trompé par notre oeil.
Et un petit détail va apporter d'amusantes précisions. En effet, ce cube évoqué precedemment, qui est d'ailleurs également de couleur rouge, créé un plan en 3 dimensions. Bien evidemment, il ne s'agi que d'une illusion d'optique mais, de l'angle de la photo il s'agit bien d'un cube en 3d, aussi, d'un espace en 2 dimensions il en créé un en 3 dimensiens. Et parallement à cela, les lettres peintes imposent un plan en 2d sur un espace en 3d. Ainsi Georges Rousse ecarte les lois des dimensions en trompant notre oeil en nous proposant une oeuvre originale qui semble nier ces murs. Et c'est de cette facon que Georges Rousse "réorganise le monde visible en un espace inédit et imprévu", comme il l'évoquera lui même.
Assez vu la forme interessont-nous maintenant au fond. Que signifie ce mot, "Eros" ?
Il faut aller chercher son sens dans la mythologie grecque. Car en effet, Éros est un nom propre grec. Mais plus précisemment c'est celui qui est donné au demi dieu Eros: le dieu de la création et de l’Amour (peut être d'où la couleur rouge?). Aussi, n'étant que la moitié d'un dieu il se trouve entre la mort et la vie eternelle, comme si il était à la fois fragile et invinsible, comme la notion de réalité.
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