À quoi sert la littérature, selon Huston?

1. À quoi sert la littérature, selon Huston?

Selon Huston, la littérature sert à donner un sens au monde auquel nous vivons. « La littérature a pour mission de nous donner un autre point de vue sur les réalités. Nous aider à les mettre à distance, à les décortiquer, à en voir les ficelles, à en critiquer les fictions sous-jacentes. » ¹ Depuis nos origines, nous créons sans cesse des fictions. Il est normal d’inventer de telles choses, puisque nous sommes les seules espèces à savoir que nous sommes nées et que nous allons mourir, nous voulons donc trouver un sens. Ce fameux sens peut pour certains être retrouvé dans la littérature et se construit de fictions. Le roman nous permet d’avoir d’autres perceptions sur ce qui nous entoure, puisqu’il se réfère à d'autres personnes, d’autres cultures, ce qui fait en sorte que le monde qu’on visualise est différent. Le roman nous aide à vivre dans une société ou plusieurs facteurs sont dominants, entre autres la pensée. Dans cette même lignée, le roman nous permet de rentrer dans le cerveau des autres pour comprendre leur version. Dans le roman, nous acceptons la diversité en nous identifiant aux personnages. Bref, en se servant de la littérature, l’humain est en mesure d’éprouver sa liberté et de mieux comprendre le monde en étant civilisateur.  

1. “[...]une multitude de livres n’est jamais dangereux, mais un seul livre est dangereux”, exergue à la page 177. Expliquez cette affirmation.

Il est important de lire dans la vie afin de s’instruire. « Les non-lecteurs sont potentiellement dangereux, car faciles à manipuler par les Eglises, les Etats, les médias, etc. » ² Toutefois, il est important de savoir bien choisir le livre. Aussi, les informations qui y figurent sont à prendre ou à laisser. Lire est une source de bonheur auquel toute personne devrait déjà avoir touché. Lorsque Danilos Kis a affirmé la citation suivante: “[...] une multitude de livres n’est jamais dangereux, mais un seul livre est dangereux” c’était dans l’optique de faire réfléchir. En ce référent sur les écrits de Nancy Huston, il est certain qu’il ne faut pas seulement se fier à une chose. Dans le cas ou ça l’arriverait, on serait dans le tord. Afin, de remplir notre cerveau de nouvelles connaissances on doit s’assurer qu’elles soient véridiques. Pour ce faire, on doit se baser sur plusieurs informations pour construire notre opinion. C’est donc pour cela que c’est dangereux de lire seulement un livre dans un sens, car on ne se sait pas si c’est la pure vérité. On doit baser notre opinion sur plusieurs facteurs. En sachant que le langage met de l’ordre, mais que l’ordre ne veut pas assurément dire vérité on ne peut alors jamais être vraiment certain et c’est là que ça devient dangereux. La littérature elle-même est une fiction et le but est de la comprendre.

3- Nommez et expliquez les trois caractéristiques du langage.

D’abord, la première caractéristique du langage est qu’il permet non seulement de pouvoir nous rendre compte du réel, mais aussi pouvoir le façonner, l’interpréter et l’inventer. (18) Le langage permet à chaque cercle concentrique de pouvoir interpréter et illustrer leurs valeurs et leurs idées de la façon dont ils désirent. Ensuite, la deuxième caractéristique du langage est que celui-ci nous permet de faire des liens entre le passé, le présent et l’avenir. Grâce au langage, pendant des centaines de milliers d’années les générations antérieures ont pu transmettre leurs connaissances de la vie aux générations qui ont suivi. À la page 14, l’auteure indique clairement le sens, créé par la littérature et le langage, derrière la vision de l’être humain au sujet de la vie : « Nous seuls percevons notre existence sur terre comme une trajectoire dotée de sens (signification et direction). Un arc. Une courbe allant de la naissance à la mort. » ³ Cette citation nous démontre que l’humain se forme une perception de son existence sur terre à travers le temps. Finalement, la troisième caractéristique du langage est que celui-ci nous permet de rationaliser tout ce qu’on fait. Cet aspect du langage nous amène à développer une conscience de notre « soi ». À travers la narrativité, on apprend à se mettre à notre place plutôt qu’à la place d’autrui.  

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