Tenguiz Abouladzé, Le Repentir (1987)
Fiche : Tenguiz Abouladzé, Le Repentir (1987). Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mariambaramidze • 14 Décembre 2019 • Fiche • 780 Mots (4 Pages) • 648 Vues
Tenguiz Abouladzé , Le Repentir (1987)
Le Repentie est un film géorgien réalisé par Tenguiz Abuladzé sous le régime soviétique de Léonid Brejnev. Longtemps interdit à cause d’une critique évidente du totalitarisme stalinien .
Malgré les instances centralisées du Comité d’Etat du cinéma (Goskino) à Moscou , peu favorable à un cinema géorgien jugé trop libre, le film est reproduit par la télévision de Tbilissi .
Film propageait clandestinement avant sa sortie en 1987 sur les écrans . Le Repentir constitue la dernière partie d’une trilogie sur l’histoire de la Géorgie soviétique .
Ce film emblématique de perestroïka obtient le prix spécial de Jury de Cannes en 1987 et devient connu non seulement dans l’espace soviétique.
Film se déroule dans un village géorgien . Après l’enterrement du maire de la ville Varlam Aravidzé maire du village, son fils Abel découvre dans son jardin le corps de son père , déterré. La profanatrice Keti Barateli qui a fait déterré trois fois le défunt est arrêté et commence le fameux procès où les spectateurs plongent dans deux réalité : celle l’ascension d’un maire tyrannique Varlam Aravidze et celle de sa famille après sa mort qui essai de punir la profanatrice Keti Baratéli .
Keti Baratéli est une fille d’un artiste peintre Sandro Baratéli exécuté par Varlam aravidzé. Elle explique durant le procès que c’est la forme de la vengeance pour la destruction de la famille et elle ajoute qu’elle va jamais arrêter le déterrement d’un tyran jusqu'à ce qu’elle est vivante .
Le père de Keti , Sandro Barateli souhaitait restaurer une église en ruine du VI e siècle , qui malgré la résistance des habitants du village a été dynamité . Keti Barateli raconte la cruauté des répressions et la dureté du régime totalitaire qui a détruit plusieurs familles physiquement ou moralement . Cette exécution de aura les conséquences sur toute les générations de la famille Aravidze . Le film se termine par la condamnation de Kéti à l’asile psychiatrique , bien sûr par Abel aravidze fils de Varlam qui utilise son influence encore existant pour se débarrasser d’une fille qui raconte la vérité . Une fois Thorniké , le petit fils de Varlam apprend la condamnation de Kéti il se suicide avec le pistolet de son grand-père . Finalement le cadavre du tyran est déterré par son fils Abel.
C’est un histoire de la famille détruite par le régime mais aussi l’histoire de trois générations (famille Aravidze) et les conséquences de la tyrannie sur le future génération . Chez les spectateurs de l’URSS ce filme a suscité un choc émotionnelle comparable à la publication des premiers écrits de Soljenytsine .
Si on traduit Aravidzé de géorgien cela veut dire fils de personne . On voit la représentation du tyran très fascinant , Varlam Aravidze avec la moustache d’Hitler , la chemise de Mussolini et les binocles de Beria . Le personnage de Sandro Barateli est représenté par contraste comme un peintre martyr qui a le figure du Christ . La thématique chrétienne prend une place très important , le sentiment religieux qui est détruit et interdit sous le régime totalitaire est incarné par un artiste qui est égalment détruit par le système . Les
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