Les Quatre cents coups

Les Quatre cents coups

Les quatre cent coups fut Le film qui révéla le jeune François Truffaut. Et qui le lança sa grande carrière ainsi qu'à l'acteur principal Jean pierre Léaud. Le film se révèle particulièrement passionnant malgré le fait qu’il n'y avait aucun acteur connu et très peu de budget. Le réalisateur, bien qu'il le nie, a fait une une autobiographie avec ce film magistral. En effet, l'histoire du personnage principal Antoine Doinel est très proche de la vie de François Truffaut qui a eu une enfance de voyou vagabond et qui a su remonter la pente grâce au monde merveilleux du cinéma, d'abord en tant que critique puis en tant que réalisateur. L'un des plans à retenir de ce film est celui où le personnage Doinel s'enfuit avec une machine à écrire et fait envoler une cinquantaine de pigeons justes face à la caméra. Cette scène n'était pas prévue au départ, mais fut rajoutée par le réalisateur qui avait trouvé très chanceux de trouver un regroupement colossal de pigeons à un tournant de rue près d'une scène de tournage. C'est ce qui donna naissance à l'un des plus beaux plans du film. La bande son composée par Jean Constantin est devenue mythique car propre au film. C’est une musique qui fusionne bien à l'ambiance du film et au caractère vagabond du personnage. Le jeu d'acteur est incroyablement réaliste à tel point que l'on rentre dans l'histoire, ressent toutes les émotions du personnage et ceci jusqu’à la fin. La première scène du film est une critique très constructive sur l'éducation de l'époque avec le personnage stéréotypé du professeur et la classe cliché de cancres intenables avec l'intello de service. Cette critique nous montre à quel point l'ancienne éducation était contre productive et désordonnée.

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