Etude de cas- Analyse du détour : La Grande Evasion
Commentaire d'oeuvre : Etude de cas- Analyse du détour : La Grande Evasion. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ulcki • 15 Janvier 2019 • Commentaire d'oeuvre • 1 187 Mots (5 Pages) • 811 Vues
EXPRESSION ET CULTURE GENERALE
NOTE : /20 OBSERVATIONS :
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Affiche de La Grande Evasion de 1963
INTRODUCTION
Depuis le début de la cinématographie, plusieurs thèmes ont pu être observés par les spectateurs avec la séduction, le complot, la guerre, la comédie,…Le détour représente, à lui seul, un thème formidablement utilisé pour les idées de scénarios tant au niveau militaire (Quand les Aigles attaquent de Brian Hutton) qu’au niveau financier (Trader de James Dearden),… Cette idée a pu se développer dans la continuité du 7ème art avec le célèbre film La Grande Evasion. En effet, l’histoire principale de l’évasion de prisonniers montre bien la volonté de ne pas être découvert. C’est pour cette raison que les « artifices » mis en place pour tromper les soldats allemands représentent un bon exemple qu’il convient d’étudier dans le cadre du thème du détour. De quelle façon peut-on observer le détour dans ce film ? Le détour est-il infaillible et efficace pour ses auteurs ? Pour y répondre, la présentation du film permettra de comprendre le contexte de l’histoire et enfin l’étude du détour dans le film expliquera comment La Grande Evasion peut être associé à cette idée.
I / PRESENTATION DU FILM
La Grande évasion est un film américain réalisé en 1963 qui raconte l’histoire, en 1943, d’aviateurs britanniques et américains faits prisonniers et récidivistes de l’évasion, qui se retrouvent dans un camp de prisonniers en Allemagne. Ils profitent de leurs conditions de vie relativement confortables pour organiser une fuite collective par un tunnel afin de retrouver leur liberté.
De plus, La Grande évasion, adaptation du roman de Paul Brickhill, est tiré d'événements ayant réellement eu lieu. Paul Brickill fut ainsi l'un des trois prisonniers qui parvinrent à rejoindre la frontière suisse après l'évasion de 300 officiers d'un stalag allemand, en 1943.
Concernant la distribution des principaux rôles, le spectateur peut trouver le personnage principal du Capitaine Virgil Hilts, joué par l’acteur célèbre Steve McQueen. En outre, le Lieutenant Danny Willinski est incarné par Charles Bronson. S’y ajoute le Lieutenant Ashley-Pitt qui est tenu par David McCallum et l’Officier Louis Sedwick qui est joué par James Coburn. Il faut également savoir que le film a été tourné en Allemagne, près de Munich dans un camp de prisonniers reconstitué pour le film.
II / LE THEME DU DETOUR DANS LE FILM
Dans La Grande Evasion, le thème du détour est omniprésent et se montre sous plusieurs aspects. En effet, la multiplication des tentatives d’évasion des soldats britanniques et américains, les ruses et les subterfuges utilisés pour cacher leurs intentions aux yeux des gardiens allemands, soulignent l’intelligence des héros par leurs stratégies pour retrouver leur liberté. Ainsi, tout au long du film, le spectateur va pouvoir assister à l’innovation des personnages et à leur volonté de survivre dans un territoire occupé par leurs ennemis, ce qui renforce leurs motivations de s’échapper.
Pour commencer, le thème du détour trouve véritablement sa place dans l’idée de l’évasion. Dés le début du film, plusieurs évasions commencent : certains se cachent sous des branches d’arbres coupés dans la remorque d’un camion alors que deux autre prisonniers se glissent parmi un groupe de prisonniers de guerre russes, qui partent travailler à l’extérieur du camp, en se déguisant avec leurs uniformes. Cependant, ces prisonniers se font démasquer par leurs gardiens allemands.
Par la suite, la connaissance du camp de prisonniers et l’habitude de la vie à l’intérieur du camp permettent aux personnages une accoutumance et donc une certaine maîtrise de l’espace et ainsi la possibilité de planifier des stratégies d’évasion. C’est ainsi que l’ensemble des prisonniers décident de creuser plusieurs tunnels à différents endroits du camp qui conduisent à l’orée de la forêt qui entoure le camp. Pour cela, ils utilisent les planches de bois qui soutiennent leur matelas pour maintenir les tunnels. De plus, ils utilisent un ingénieux système à l’aide de leur pantalon pour évacuer la terre, retirée des tunnels, dans la cour et les jardinets des prisonniers en raison de l’inspection par les gardiens de l’espace entre les baraquements surélevés et le sol afin de voir si les prisonniers creusent un tunnel.
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