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Cous d'analyse cinématographique

Chronologie : Cous d'analyse cinématographique. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  13 Novembre 2017  •  Chronologie  •  1 882 Mots (8 Pages)  •  836 Vues

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Le cours va se baser sur de l’analyse de séquences, l’étude des mouvements cinématographiques, des genres. Le cinéma de nos jours puise évidemment son inspiration dans le cinéma classique, donc l’histoire du cinéma, avec une approche sociologique, technique, économique, industrielle, esthétique et sociale sur les films et mêmes les séries dans le but d’établir la « poétique » du cinéma contemporain : qu’est ce qui fait du CC une entité à part entière différente de la littérature contemporaine et du cinéma classique ? En quoi le cinéma actuel mérite d’avoir une étude historique, universitaire et sociale, qu’est ce qui en fait sa valeur ?

Dans ces thématiques là, on parlera également des enjeux esthétiques (différences cinéma classique et contemporain)

1977 : une année importante puisque c’est la sortie du premier Star Wars, mais c’est aussi.

BIBLIO INTRODUCTIVE :

Ouvrages généraux :

  • AMIEL Vincent, COUTE Pascal, Formes et obsessions du cinéma américain contemporain, Paris, 2003
  • THORET JB, Cinéma contemporain, mode d’emploi, Flammarion, 2011

Ouvrages théoriques :

  • JAMESON Fredric, Le postmodernisme ou la logique culturelle du capitalisme tardif, 2011
  • JULLIER Laurent, l’Ecran post-moderne : un cinema de l’allusion et du feu d’artifice, 1997

Ouvrages historiques :

  • GUNNING Tom, Le cinéma d’attraction, 2006
  • THORET JB, Le cinéma américain des années 70, 2006
  • BOURGET JL, Hollywood, la norme et la marge, 1998
  • BERTHOMIEU Pierre, Hollywood le temps des mutants, 2013

WEBOGRAPHIE

Sites généraux :

  • International Movie Database
  • Mediacritic
  • Le Ciné-club de Caen

Site sur l’esthétique et l’histoire du cinéma :

  • Cadrage : revue universitaire
  • Observations on film art
  • 1895 : Revue de l’association française de recherche sur l’histoire du cinéma
  • Forum des images de Paris
  • They shoot pictures, Don’t they ?

HISTORIQUE

La notion de contemporanéité est relative. Une notion ultra paradoxale mais très intéressante à étudier.

(REC POUR LE DEBUT COURS 2)

Théorie sur le contemporain

Sur la notion de contemporain qui existe en totalité ou en partie pendant la même période que être contemporain de : qui existe, se produit en même temps que. Qui appartient au temps actuel (par rapport au moment envisagé dans le contexte): qui est caractéristique du temps actuel.

Relativité de la notion dans son rapport à un autre objet et au temps présent.

Contemporain caractérise à la fois l’éphémère/provisoire(synchronie) et le durable (diachronie/renouvellement)

Le temps, l’histoire est un enjeu crucial (concept de la fin de l’histoire -Hegel, Fukuyama)

Hegel dans sa philo propose que la (REC°)… avance avec les progrès. L’humanité devient une forme parfaite d’elle même. Il y a toujours une idée de croissance. La durée de vie a augmenté etc..

Sa concept de fin de l’histoire est continu. A tout moment on est à la fin de l’histoire.

Fukuyama va reprendre cette théorie en disant que si l’on ne retourne pas en arrière, le monde stagne.

Contemporain en art et cinéma :

(REC 1h30)

  • Dans le dico : ce qui est de notre temps
  • Historiens français : la dernière grande période de l’histoire qui débute au lendemain de la Révolution française jusqu’a nos jours.
  • historiens anglo-saxons : les 75 dernières années, parce que les historiens partent du principe que l’époque contemporaine permet d’interroger les témoins qui ont vécu cette période.
  • Lecture plus récente : période qui a encore des conséquences directes sur notre présent.
  • Historiens de l’art : la période contemporain commence en 1945 soit au lendemain de la SGM et coïncide avec le déplacement de la scène artistique de Paris à NY.
  • d’autres historiens de l’art : la période contempo débute à partir de 1960 avec des mouvements artistiques comme le pop art.
  • historiens du cinéma : elle débute à partir des années 1950 et le terme « cinéma contemporain » est souvent associé au terme de « modernité cinématographique » (Rossellini et le néoréalisme italien en particulier, puis Antonioni) qui signifie notamment la remise en cause du réalisme au cinéma.

Du point de vue Anglo-saxon, Citizen Kane (1941) d’Orson Welles : mania de la presse. C’est une biographie des états Unis. Kane c’est le représentant des Etats Unis. Il constitue un point de départ crucial de cette remise en cause, du cinéma moderne et du coup du cinéma contemporain.

Son originalité réside dans les fondus des plans séquences, le panneau d’interdiction d’entrer (normalement il faut faire en sorte que le spectateur rentre dans le film), construction des images presque préhistorique sur une pellicule au format ???,

Rome, ville ouverte de Rossellini (1945) : un groupe d’italien se révolte contre l’invasion nazie. I

Un tout autre style, réaliste. Tout est tourné sur le vif, les acteurs n’en sont pas tous.

A la suite de ce film, les réalisateurs vont de plus en plus tourner en extérieur.

2001 : l’Odyssée de l’espace

Chronologie historique du cinéma :

1895-1907 ?????? (tableau fait)

Pour ce qui concerne la vraie chronologie du cinéma :

problème d’approche comparable à celui des genres cinématographiques : la frontière générique

Frontier : espace où se forme la nation par échange.

Border :

COURS 3 du 18 octobre

Du moderne au contemporain… en passant par le post moderne ?

Postmodernité

  • Début des année 1970 : JF Lyotard (philosophe et universitaire) questionne les pensées totalisantes ( à ses yeux le structuralisme, la phénoménologie et le marxisme (REC 1h44)

  • 1975, dans la Condition postmoderne il affirme son « incrédulité » face aux « grands récits » de la modernité, à commencer par celui qui, depuis les Lumières, fait de l’histoire de l’humanité un long chemin vers l’émancipation.
  • Pour l’esprit moderne, la science, la politique et les arts se mesurent à leur contribution au progrès de l’humanité. La postmodernité, c’est le constat de l’éclatement de ce récit. Le progrès n’y est plus qu’individuel.
  • A l’age postmoderne, chaque domaine de compétence est séparé des autres, et possède un critère qui lui est propre. Il n’y a aucune raison que le « vrai » du discours scientifique soit compatible avec le « juste »visé par la politique ou le « beau » de la pratique artistique. Chacun doit donc se résoudre à vivre dans des sociétés fragmentées où coexistent plusieurs codes sociaux et moraux mutuellement incompatibles.
  • Cette relativité générale des discours est l’une des marques de fabrique de la pensée postmoderne J Derrida et Michel Foucault la proclament aussi, chacun à leur façon. F. Nietzche l’avait anticipée. JF Lyotard formalise cet éclatement en puisant chez Ludwig Wiittgenstein (Investigations philosophiques, 1953) : le langage lui même est découpé en différents usages, donnant lieu à des énoncés spécifiques. Le langage est source de la fragmentation de l’homme postmoderne.

Image - simulacre

Comment le cinéma peut être qualifié de « post moderne » ?

  • J. Baudrilard, croise la théorie marxiste avec la sémiologie et publie le système des objets (1968), puis Pour une critique de l’économie politique du signe (1972).

Selon lui, l’aliénation ne se situe plus dans la sphère de la production, comme l’écrivait Marx, mais dans celle de la consommation. L’accumulation des marchandises va de pair avec la prolifération de signes. Design, publicité, emballages, spectacles composent un univers d’illusions et de séduction qui ôte aux individus toute velléité de révolte.

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