Le lien entre la fiction et la réalité chez Agnès Varda
Dissertation : Le lien entre la fiction et la réalité chez Agnès Varda. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Alexs911 • 2 Novembre 2021 • Dissertation • 1 264 Mots (6 Pages) • 529 Vues
Couteau Alexis
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Travail biographique sur Agnès Varda
Agnès Varda est une réalisatrice Française née en 1928 et morte en 2019. Elle a été la réalisatrice de la Nouvelle Vague, elle l’a même précédée. Elle débute comme photographe avant de réaliser son premier long métrage de fiction en 1954, « La Pointe courte », remarqué pour l’audace de sa mise en scène. Je vais séparé mon travail de recherche en quatre parties représentant les grandes parties de son travail dans le cinéma. Dans chaque partie je prendrais un de ses film pour illustrer mes propos.
Agnès Varda a donc réaliser des films durant la nouvelle vague, c’est la nouvelle génération de cinéastes français qui a émergé à la fin des années 50. C’est notamment grâce à ces réalisateurs que le cinéma d’auteur comme on le connaît aujourd’hui existe. Un des films les plus reconnus de Varda durant cette période et « Cléo de 5 à 7 » (1962). C’est l’histoire d’une jeune et belle chanteuse plutôt frivole, craint d'être atteinte d'un cancer. Il est 17 heures et elle doit récupérer les résultats de ses examens médicaux dans 2 heures. Pour tromper sa peur, elle cherche un soutien dans son entourage. Elle va se heurter à l'incrédulité voire à l'indifférence et mesurer la vacuité de son existence. Elle va finalement trouver le réconfort auprès d'un inconnu à l'issue de son errance angoissée dans Paris. Dans cette fiction, Varda parvient à rester dans le réel notamment grâce au trajet réel que fait Cléo. En effet, comme l'écrit Agnès Varda dans l'ouvrage « Varda par Agnès », section Peinture pour Paris (page 48, Éditions Cahiers du Cinéma, 2005) : c’est « Un film minimal dans un temps continu. J'y ai ajouté un trajet réel qui peut s'inscrire sur une vraie carte du centre de Paris. ». Elle ajoute également, « Ma différence avec les cinéastes de la Nouvelle Vague, c'est que j'ai toujours été plus intéressée par la structure d'un film que par son histoire. Pour Cléo, il s'agissait de relever le défi d'une narration contrainte par le temps et la géographie. ». Elle a même cherché à privilégier une lumière réaliste, celle de Paris l’été. Tous les points abordés plus haut, montre son rapport au réel, même dans la fiction, Varda est à la recherche du réel.
Le prochain film que nous allons étudier et « Sans toit ni loi » (1985). Une jeune fille errante est trouvée morte de froid : c'est un fait d'hiver. Etait-ce une mort naturelle ? C'est une question de gendarme ou de sociologue. Que pouvait-on savoir d'elle et comment ont réagi ceux qui ont croisé sa route ? C'est le sujet du film. La caméra s'attache à Mona, racontant les deux derniers mois de son errance. Elle traîne. Installe sa tente près d'un garage ou d'un cimetière. Elle marche, surtout jusqu'au bout de ses forces. Ce film considéré comme fiction est « quasi-documentaire ». Agnès Varda va nous raconter le parcours de cette S.D.F rebelle à travers les témoignages de ceux qui ont croisé son chemin. Cette Mona, qui a cru pouvoir vivre "sans toit ni loi", est dont ce refus sans transiger a causer sa perte. Varda filme son héroïne comme une documentariste, il n'y a aucun angélisme ni misérabilisme dans son film. De tous les gens que Mona rencontre, certains l'aident, quand d'autres essayent au contraire de profiter de sa faiblesse. La cinéaste veut donner à voir et non à juger. Comme c’est évoqué dans « Critikat », « Le cinéma d’Agnès Varda ressemble plutôt à une cacophonie où chacun est libre (comme Mona) d’entrer ou non dans la fiction, d’avoir ses petites histoires et de s’en inventer une si ça lui chante (ou pas), faisant du film une réalité riche de fictions (toujours au pluriel) tandis
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