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Le cinéma Coréen

Fiche de lecture : Le cinéma Coréen. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  1 Novembre 2014  •  Fiche de lecture  •  889 Mots (4 Pages)  •  619 Vues

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Depuis quelques années le cinéma coréen se fait une place auprès du cinéma international. On retrouve des films sud-coréens sélectionnés dans divers festivals internationaux :

Bad Guy, nomination pour l'Ours d'Or du meilleur film lors du Festival de Berlin 2002.

Old Boy, nomination à la Palme d'or et Grand prix du jury au Festival de Cannes 2004

Poetry, prix du scénario au Festival de Cannes en 2010

Que ce soit à travers les dramas1 ou les films, la Corée se crée un public dans le monde.

En effet, la fin de la dictature en 1988, signe le début de la libéralisation et la levée des contraintes de création et de production cinématographique, jusqu'alors manipulé par le pouvoir politique. Ce cinéma coréen qui était classique et fondé sur les traditions et la culture coréenne est confronté depuis une dizaine d'années à une nouvelle vague. Cette New Wave, est l'apparition de ces jeunes réalisateurs qui sont plus ancrés dans le monde moderne et parlent des problèmes actuels et réels de la Corée, sans censure dans des films assez dur : Peppermint Candy (2000); Memories of Murder(2003); The Man from Nowhere(2010)...

Malgré l'engouement des réalisateurs et spectateurs pour ces films dit, crus ( Bad Guy (2001) de Kim ki-duk; Old Boy (2003) de Chan-wook Park) le cinéma mélodramatique reste la composante majeure du cinéma coréen. Ce genre se positionne dans la continuité du théâtre tragique du début du siècle importé par les Japonais. Il s’adresse au plus vaste public, on le qualifie aussi de cinéma populaire. Le thème du mélodrame mêlé au romantisme rencontre un franc succès.

À cause de son histoire, la Corée est coincée dans cette optique du film dramatique même lorsqu'il s'agit d'amour.

C'est pourquoi lorsque l'on regarde différent films romantique sud-coréen, on peut voir ce même schéma : l’amour impossible.

The Classic (2002) film de kwak Jae-Yong , comme son titre l'indique, fait parti de ce schéma, retraçant l'histoire d'un amour impossible, entre deux étudiants de classes sociales différentes.

Ces films romantiques et mélodramatiques créent chez le spectateur de l’empathie pour les personnages. Selon, Jacques Aumont et Michel Marie le spectateur agit émotionnellement sur le film en y adhérant plus ou moins (…)2

C'est dans le romantisme que le public coréen se situe, dans le sentimentalisme souvent excessif, la joliesse facile et le mélodrame; c'est à dire dans ces drames populaires caractérisés par le pathétique

1Les séries coréennes sont appelées dramas

2Dictionnaire théorique et critique du Cinéma – 2e édition- Arman Colin- P.233

avec des situations compliquées qui les émeuvent.

La romance est donc un genre cinématographique qui rencontre beaucoup de succès en Corée en insistant sur côté le mélodramatique. Kim Tae-gyun (김태균), réalisateur Sud-Coréen né à Séoul le 17 juin 1960, dont le dernier film, A Barefoot Dream (2010) a gagné deux prix, pour la meilleure production

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