Film de Clint Eastwood
Lettre type : Film de Clint Eastwood. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar kirikiri • 6 Janvier 2014 • Lettre type • 956 Mots (4 Pages) • 1 061 Vues
Film de Clint Eastwood de 2009 sorti après Gran Torino. Clint Eastwood est fasciné
par les grands héros, grands personnages, fictifs ou réels. Le film Invictus n’est pas
une biographie de Mandela.
Le scénario du film développe comment le président Mandela s’est servi de la coupe du monde de
rugby pour jouer de la symbolique autour du sport et fédérer un pays que tout invite à se taper
dessus.
Dans ce film, c’est une nation qu’il faut rassembler (dans Gran Torino, cela se jouait entre individus).
Le film met en scène l’habileté politique et en même temps une démarche de type symbolique.
1ère séquence : presque au tout début du film de 3’20 à 6’31
Le montage est de type aba’b’ typique des films à suspense. On met en juxtaposition deux univers. La
tension va en croissant. A l’issue de cette tension, il apparaît que le président nouvellement élu est
perçu comme une menace par tout un ensemble de personnes.
On retrouve le même montage binaire entre ce qui concerne les blancs et les noirs avec à chaque fois
un jeu de haine réciproque, la peur chez les blancs et un désir de vengeance chez les noirs. C’est de
cette situation qu’hérite le président. Il y a tout ce qu’il faut pour que ça ne marche pas. Le
réalisateur joue avec la manière de rendre palpable la tension dans laquelle se trouve le nouveau
président.
2ème séquence jusqu’à 11’23.
Comment est mise en valeur la personne de Mandela ?
C’est un homme solitaire, simple, un grand homme au calme olympien, au-dessus de la peur. Sa
hauteur de vue est mise en scène.
Mais il est aussi Madiba qui fait simplement son lit en se levant le matin. Il est très aimable,
chaleureux, proche.
Il est donc au-dessus et avec les gens.
Il nomme les choses (il voit les bureaux vides) et il est mis en situation pour camper un personnage
de cette stature (intervention des deux flics blancs). Il incarne le discours qu’il tient.
On quitte donc le régime de crainte (rapport de force) du début du film pour passer à un registre
différent où l’on quitte la méfiance, la crainte, l’agression réciproque.
La scène se conclue dans un élan lyrique où la nation est comparée à un phare, une lumière. Pour
arriver à cet objectif, chacun doit y contribuer.
Il y a une logique politique et de communication pour signifier que les choses ont changé avec le
changement de président. Derrière le président, il y a les blancs ET les noirs, il n’est pas le président
des noirs. L’écriture filmique soutient les mots. L’ensemble s’articule dans un propos cohérent.
Ensuite est utilisée la dimension symbolique du sport (c’est une équipe de joueurs blancs et un seul
noir).
L’intervention de Mandela dans l’assemblée de noirs pose la question de l’intervention politique de
manière plus large.
3ème séquence de 30’19 à 35’03
On passe de la connaissance au respect. Mandela expose son calcul politique et aussi humain. Le
président rend raison de la cohérence de son attitude.
C’est pour nous une invitation
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